Regulatory News:
Transgene (Paris:TNG), une société de biotechnologie qui
conçoit et développe des immunothérapies du cancer reposant sur des
vecteurs viraux, annonce une présentation orale des résultats de
l’essai de Phase 1b/2 de TG4001, un vaccin thérapeutique ciblant le
HPV16, en combinaison avec avelumab (BAVENCIO®), un anticorps
anti-PD-L1 humain, chez des patients présentant des tumeurs
HPV16-positives métastatiques et/ou récidivantes (NCT03260023) au
congrès virtuel ESMO Immuno-Oncology 2020 (9-12 décembre
2020).
Ces résultats seront présentés par l'investigateur principal
de l'étude, le Professeur Christophe Le Tourneau, M.D., Ph.D.,
responsable du D3i, un département dédié au développement de
médicaments innovants à l’Institut Curie, dans une présentation
orale le 12 décembre 2020 à 12 h 40.
Le Professeur Christophe Le Tourneau ajoute : « Les
traitements qui sont actuellement proposés aux patients atteints
d'un cancer positif au HPV16 ne tiennent pas compte de l'origine
virale de la maladie. Ces résultats cliniques sont un premier pas
très encourageant vers de meilleures options de traitement, en
particulier pour les patients atteints d'une pathologie avancée qui
est à la fois dévastatrice et associée à un mauvais pronostic.
»
Numéros et titres de l’abstract et de
la mini-présentation orale : (abstract #276,
présentation #63 MO) TG4001 therapeutic vaccination combined with
PD-L1 blocker avelumab remodels the tumor microenvironment (TME)
and drives antitumor responses in Human PapillomaVirus (HPV)+
malignancies
Auteurs : Christophe Le
Tourneau, Philippe Cassier, Frédéric Rolland, Sébastien Salas,
Jean-Marc Limacher, Olivier Capitain, Olivier Lantz, Ana Lalanne,
Christina Ekwegbara, Annette Tavernaro, Hakim Makhloufi, Kaïdre
Bendjama, Jean-Pierre Delord.
Horaire de la session : «
Mini Oral Session » 2, 12 décembre 2020, 12 h 35 - 13 h 55 CET
(Channel 1). La session consiste en de rapides présentations orales
par les auteurs, suivies de discussions et de perspectives
d’experts.
Principaux résultats de l’essai (n=34 patients évaluables)
:
La combinaison de TG4001 et avelumab
montre une activité clinique antitumorale prononcée (23,5 %
ORR) chez des patients précédemment traités pour des cancers
récidivants et/ou métastatiques liés au HPV. La présence de
métastases hépatiques a un impact notable sur les résultats
cliniques en termes de taux de réponse et de survie sans
progression. Chez les patients sans métastases hépatiques, un taux
de réponse de 34,8 % et une survie sans progression de 5,6 mois ont
été atteints. Le taux de contrôle de la maladie (DCR) à 12
semaines est de 56,6 % chez les patients sans métastases
hépatiques, contre 9,1 % chez les patients avec des métastases
hépatiques. Le traitement induit une réponse immunitaire des
cellules T spécifiques au HPV. Il est associé à l’augmentation
des infiltrats lymphocytaires au sein de la tumeur, et à
l’augmentation de l’expression de gènes associés à l’activation du
système immunitaire. Une étude randomisée et contrôlée
permettra de confirmer à plus grande échelle ces résultats
prometteurs.
À propos de l’essai L’objectif de cette étude
exploratoire de Phase 1b/2 est d’évaluer la tolérance et
l’efficacité de la combinaison de TG4001 et d’un inhibiteur de
point de contrôle immunitaire au sein d’un groupe hétérogène de
patients, précédemment traités, atteints de différents cancers
agressifs HPV16-positifs, au stade avancé (NCT03260023).
Le Professeur Christophe Le Tourneau, MD, PhD, responsable du
D3i, un département dédié au développement de médicaments innovants
à l’Institut Curie, et expert reconnu du développement clinique et
des cancers ORL, est l’investigateur principal de l’étude. Cet
essai est mené en collaboration avec Merck KGaA, Darmstadt,
Allemagne, et Pfizer Inc. (NYSE : PFE). Avelumab est co-développé
et co-commercialisé par Merck KGaA, Darmstadt, Allemagne, et Pfizer
Inc.
34 patients ont reçu TG4001 (5x107 pfu par voie sous-cutanée)
chaque semaine pendant 6 semaines, toutes les deux semaines jusqu’à
6 mois, puis toutes les 12 semaines et avelumab (10 mg/kg) toutes
les 2 semaines (IV), jusqu’à progression de la maladie. Le critère
d’évaluation principal de la partie Phase 2 est le taux de réponse
global (ORR, RECIST 1.1). Les critères d’évaluation secondaires
comprennent la survie sans progression, la survie globale, le taux
de contrôle de la maladie et d’autres paramètres
immunologiques.
***
À propos de TG4001 TG4001 est un candidat vaccin
thérapeutique conçu à partir d’un vaccinia virus (MVA) hautement
atténué et non réplicatif qui exprime les antigènes E6 et E7 du
virus HPV16 (virus du papillome humain de type 16) et un adjuvant,
l’interleukine 2 (IL-2). TG4001 a été élaboré pour agir contre le
virus HPV selon une double approche : alerter le système
immunitaire spécifiquement contre les cellules infectées par le
HPV16 présentant les antigènes E6 et E7, qui se situent dans des
tumeurs induites par ce papillomavirus et, grâce à l’interleukine 2
(IL-2), stimuler l’activité de clairance virale du système
immunitaire. TG4001 a déjà été administré à plus de 300 individus.
Ce produit a montré une bonne sécurité, une élimination (clairance)
du virus HPV significative et des résultats d’efficacité
prometteurs [1 ; 2]. Son mécanisme d’action et son excellent profil
de sécurité font de TG4001 un candidat pertinent pour les
combinaisons avec d’autres thérapies contre les tumeurs
solides.
À propos des cancers HPV-positifs Plusieurs types de
cancers sont associés au papillomavirus humain (HPV) et sont dits «
HPV-positifs ». Ils comprennent notamment les cancers de la tête et
du cou, et les cancers ano-génitaux [3].
Les carcinomes de la tête et du cou épidermoïdes (Squamous cell
carcinoma of the head and neck - SCCHN) regroupent différents
cancers qui affectent notamment la cavité buccale, le pharynx et le
larynx [4]. L’incidence des cancers de la tête et du cou liés au
HPV16 a connu une augmentation significative au cours des dernières
années [4]. Il est maintenant reconnu que l’infection par le virus
HPV16 est associée à plusieurs sous-groupes de SCCHN, en
particulier les cancers de l’oropharynx pour plus de 85 % [4], soit
environ de 10 000 patients au stade métastatique et en seconde
ligne de traitement [5]. D’autres cancers HPV16-positifs incluent
les cancers du col de l’utérus [6], du vagin [7], de la vulve [8],
de l’anus [9] et du pénis [10], soit environ 15 000 patients au
stade métastatique et en seconde ligne de traitement [11].
Les traitements actuels comprennent la radio-chimiothérapie, les
inhibiteurs de points de contrôle immunitaires (ICIs) ou la
résection chirurgicale associée à la radiothérapie. Toutefois, de
meilleures options thérapeutiques sont nécessaires, en particulier
pour les stades avancés et métastatiques des cancers associés au
HPV. La combinaison de cette immunothérapie avec d’autres
immunothérapies comme les ICIs pourrait devenir une option
thérapeutique potentielle prometteuse en réponse à cet important
besoin médical [12,13]. Avec les inhibiteurs de points de contrôle
immunitaire, la médiane de survie reste inférieure à 11 mois
[14-20], avec une médiane de survie sans progression de l’ordre de
2 à 4 mois [14-20] ; les taux de réponse se situent globalement
entre 10 et 15 % selon les indications [14-20].
À propos de Transgene Transgene (Euronext : TNG) est une
société de biotechnologie qui conçoit et développe des produits
d’immunothérapie contre les cancers. Ces produits utilisent des
vecteurs viraux pour détruire directement ou indirectement les
cellules cancéreuses. Le portefeuille de Transgene se compose de
quatre immunothérapies en développement clinique : deux vaccins
thérapeutiques (TG4001, développé dans les cancers HPV-positifs, et
TG4050, le premier traitement individualisé issu de la plateforme
myvac®) et de deux virus oncolytiques (TG6002, un virus oncolytique
évalué dans les tumeurs solides, et BT-001, le premier oncolytique
issu de la plateforme Invir.IO™). Avec myvac®, la vaccination
thérapeutique entre dans la médecine de précision avec une
immunothérapie innovante spécifique à chaque patient. Cette
immunothérapie permet d’intégrer, dans un vecteur viral, des
mutations tumorales identifiées et sélectionnées grâce à une
intelligence artificielle apportée par son partenaire NEC.
Invir.IO™, une plateforme issue de l’expertise de Transgene en
ingénierie des vecteurs viraux, permet de concevoir une nouvelle
génération de virus oncolytiques multifonctionnels. Transgene a
signé un accord de collaboration avec AstraZeneca portant sur cette
plateforme. Plus d’informations sur www.transgene.fr. Suivez-nous
sur Twitter : @TransgeneSA
Références
[1] Harper et al. The Efficacy and Safety of
Tipapkinogen Sovacivec Therapeutic HPV Vaccine in Cervical
Intraepithelial Neoplasia Grades 2 and 3: Randomized Controlled
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Avelumab in patients with recurrent/metastatic HPV16 positive
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consulté en juillet 2020 ; Kreimer et al., Human Papillomavirus
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Systematic Review. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev.
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2019;10;37(17):1470-1478
Déclarations prospectives Ce communiqué de presse
contient des informations et/ou déclarations prospectives pouvant
être remises en cause par un certain nombre d’aléas et
d’incertitudes, de sorte que les résultats effectifs pourraient
différer significativement de ceux anticipés. Il n’existe aucune
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essais cliniques antérieurs soient prédictifs des résultats des
essais cliniques actuellement en cours, (ii) que les autorisations
réglementaires portant sur les thérapies de Transgene seront
obtenues ou (iii) que la Société trouvera des partenaires pour
développer et commercialiser ses thérapies dans des délais
raisonnables et dans des conditions satisfaisantes. La survenue de
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activités de la Société, ses perspectives, sa situation financière,
ses résultats ou ses développements. Pour une description des
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