Le présent communiqué de presse contient des déclarations
prospectives. Pour obtenir une description des facteurs de risque
et des hypothèses connexes, veuillez consulter la section Mise
en garde concernant les déclarations prospectives plus loin dans
ce communiqué.
- Bénéfice net de 617 millions $ avec un bénéfice net
attribuable aux actionnaires ordinaires de 575 millions $, ou 0,64
$ par action ordinaire; bénéfice net ajusté de 684 millions $, une
hausse de 2,5 %, générant un BPA ajusté de 0,76 $
- Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation de 1
658 millions $ et flux de trésorerie disponibles de 652 millions $
contribuant à la hausse, pour l'ensemble de l'exercice, de 10,8 %
des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation et de 6,0
% des flux de trésorerie disponibles
- Croissance des produits tirés des services de 5,1 % et BAIIA
ajusté en hausse de 4,5 % avec une marge stable
- 234 728 ajouts nets d'abonnés des services à large bande au
total, en hausse de 40,8 % -- 175 204 abonnés des services sans fil
postpayés, 27 040 abonnés des services Internet et 32 484
abonnés du service de télé IP
- Hausse des produits tirés des services sans fil de 10,6 %
entraînant une croissance du BAIIA ajusté de 9,2 %
- Croissance des produits tirés des services sur fil de 3,6 %
et synergies découlant de Bell MTS générant une augmentation du
BAIIA ajusté de 4,1 % et une amélioration de 0,6 point de la marge,
à 40,7 %
- 3,7 millions de foyers et d'entreprises disposent maintenant
d'une connexion directe par fibre optique, et ce chiffre passera à
4,5 millions d'emplacements à la fin de 2018; annonce du
déploiement dans le Grand Toronto et la région du 905
MONTRÉAL, le 8 févr. 2018 /CNW Telbec/ - BCE Inc.
(TSX: BCE) (NYSE: BCE), a présenté aujourd'hui les résultats du T4
et de l'ensemble de l'exercice 2017 ainsi que les objectifs de son
orientation financière pour 2018, et
a annoncé une majoration de 5,2 % du dividende sur
actions ordinaires, qui est porté à 3,02 $ par année.
FAITS SAILLANTS
FINANCIERS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en millions $,
sauf les montants par action)
(non audité)
|
T4 2017
|
T4 2016
|
% de
variation
|
|
2017
|
2016
|
% de
variation
|
|
BCE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produits
d'exploitation
|
5 958
|
5 702
|
4,5
|
%
|
22 719
|
21 719
|
4,6
|
%
|
Bénéfice
net
|
617
|
699
|
(11,7)
|
%
|
2 970
|
3 087
|
(3,8)
|
%
|
Bénéfice net
attribuable aux actionnaires ordinaires
|
575
|
657
|
(12,5)
|
%
|
2 786
|
2 894
|
(3,7)
|
%
|
Bénéfice net
ajusté(1)
|
684
|
667
|
2,5
|
%
|
3 033
|
3 009
|
0,8
|
%
|
BAIIA
ajusté(2)
|
2 217
|
2 121
|
4,5
|
%
|
9 178
|
8 788
|
4,4
|
%
|
Bénéfice net par
action ordinaire (BPA)
|
0,64
|
0,75
|
(14,7)
|
%
|
3,12
|
3,33
|
(6,3)
|
%
|
BPA
ajusté(1)
|
0,76
|
0,76
|
-
|
|
3,39
|
3,46
|
(2,0)
|
%
|
Flux de trésorerie
provenant des activités d'exploitation
|
1 658
|
1 520
|
9,1
|
%
|
7 358
|
6 643
|
10,8
|
%
|
Dépenses
d'investissement
|
1 100
|
993
|
(10,8)
|
%
|
4 034
|
3 771
|
(7,0)
|
%
|
Flux de trésorerie
disponibles(3)
|
652
|
923
|
(29,4)
|
%
|
3 418
|
3 226
|
6,0
|
%
|
« Dans le cadre de la mise en œuvre de notre stratégie
d'investissement dans la large bande et s'appuyant sur notre
position de chef de file en matière d'innovation, l'équipe de Bell
a accueilli plus de 1,26 million de nouveaux clients des
services sans fil, de télé et Internet à large bande en
2017, et 235 000 au cours d'un
quatrième trimestre exceptionnel, ce qui nous place au premier rang
de l'industrie canadienne des communications. Avec 175 000
nouveaux clients nets des services sans fil postpayés au T4 -
une hausse de 56 % et notre meilleure performance en
15 ans - et compte tenu de l'augmentation du niveau de
satisfaction de la clientèle, il ressort clairement que les clients
choisissent le meilleur réseau national du Canada dans un marché
très concurrentiel pour les services mobiles. Nous avons recruté le
plus grand nombre de nouveaux clients pour les services Internet et
de télé à large bande, sous l'impulsion donnée par notre zone de
couverture du réseau entièrement optique en pleine
croissance - notamment notre nouveau réseau de fibre à
Toronto et l'annonce aujourd'hui
du déploiement du service au moyen de connexions directes par fibre
optique à des foyers et des entreprises du Grand Toronto et de la
région du 905. L'ardeur déployée par Bell en matière d'innovation a
produit des résultats : l'atteinte pour la première fois des
vitesses gigabit par le réseau sans fil LTE, une croissance
continue dans les nouvelles plateformes de médias et la création de
contenu, le lancement de Lucky Mobile pour le marché en pleine
croissance des services mobiles à faible coût et l'expansion rapide
dans le secteur de la maison connectée, notamment du fait de
l'intégration d'AlarmForce Industries », a déclaré
George Cope, président et chef de la
direction de BCE Inc. et de Bell
Canada.
« Notre performance financière, notamment la forte
croissance des produits tirés des services et du BAIIA ajusté, se
traduit par une augmentation des flux de trésorerie disponibles
nous permettant de financer des investissements inégalés dans la
large bande au Canada et de créer de la valeur pour les
actionnaires, ce qui comprend la majoration du dividende sur
actions ordinaires annoncée aujourd'hui. Je tiens également à
remercier toutes les personnes qui, au Canada et ailleurs dans le
monde, ont appuyé la Journée Bell Cause pour la cause le
31 janvier, donnant lieu à une mobilisation historique à la
cause de la santé mentale avec plus de 138 millions de
messages d'appui et un don record de Bell pour la santé mentale au
Canada en 2018. Tout comme notre programme annuel de dépenses
d'investissement de 4 milliards $ visant à étendre
l'infrastructure à large bande au Canada, l'initiative Bell Cause
pour la cause est un investissement communautaire de première
importance pour le Canada, l'économie nationale et l'équipe de
Bell. »
Bell centre ses efforts sur un objectif clair : être
reconnue par les clients comme la plus grande entreprise de
communications du Canada, ce qu'elle compte atteindre grâce à
l'exécution de 6 impératifs stratégiques : investir dans
les réseaux et les services large bande, accélérer le sans-fil,
tirer meilleur parti du sur-fil, accroître notre leadership dans
les médias, améliorer le service à la clientèle et établir une
structure de coûts concurrentielle.
FAITS RÉCENTS TOUCHANT NOTRE SOCIÉTÉ
Augmentation du dividende sur actions ordinaires de
BCE
Le dividende sur actions ordinaires annualisé de BCE
augmentera de 5,2 %, ou 15 cents par action, pour passer
de 2,87 $ à 3,02 $ par année. Cette augmentation
s'appliquera au dividende du T1 2018 de BCE, payable le
15 avril 2018 aux actionnaires inscrits à la fermeture
des bureaux le 15 mars 2018. La majoration du dividende
annoncée aujourd'hui représente la 14e augmentation
du dividende sur actions ordinaires annuel de BCE depuis le
T4 2008, soit une majoration de 107 %. Il s'agit de la
10e année consécutive pour laquelle BCE a
enregistré une croissance du dividende de 5 % ou plus,
tout en maintenant le ratio de distribution(3) à
l'intérieur de la fourchette de 65 % à 75 % des
flux de trésorerie disponibles établie dans la politique. Cette
décision de majorer le dividende pour 2018 s'appuie entièrement sur
la croissance prévue des flux de trésorerie disponibles.
Offre publique de rachat dans le cours normal des
activités
BCE a également annoncé aujourd'hui une offre
publique de rachat (OPRA) dans le cours normal des activités,
totalisant 175 millions $, qui sera réalisée en 2018. Le
rachat des actions ordinaires permettra de compenser la dilution
des actions découlant de l'exercice d'options sur actions et il
sera financé par les fonds en caisse. Veuillez prendre connaissance
des précisions sur la nouvelle OPRA de BCE, qui sont présentées
ci-après.
Bell connectera des foyers et des entreprises au moyen de
liens directs par fibre optique dans l'ensemble du Grand Toronto et
de la région du 905
Avec l'achèvement du réseau entièrement
optique de Bell à Toronto, la
société annonce aujourd'hui l'expansion des connexions directes de
type fibre jusqu'aux locaux de l'abonné (FTTP) dans l'ensemble de
la populeuse région du Grand Toronto et du 905, une région en forte
croissance. Avec son projet de fibre, Bell offrira des vitesses
Internet Gigabit ainsi que d'autres innovations dans les services
Fibe directement à plus de 1,3 million de foyers et
d'entreprises de cette région.
Bell innove dans la large bande avec les services Internet et
de télé résidentiels
De concert avec le réseau Fibe à large
bande, le service Wi-Fi Partout chez vous achemine un service Wi-Fi
rapide et intelligent dans toutes les pièces de la maison. Lancé en
janvier, ce service exclusif combine les points d'accès au service
Wi-Fi que constituent les capsules Plume avec l'intelligence de
réseautage en nuage du modem Borne universelle 3000 de Bell
pour apprendre comment les foyers utilisent Internet et s'assurer
que tous les dispositifs reçoivent le signal le plus puissant et
atteignent la plus haute vitesse possible. Offert initialement aux
clients admissibles en Ontario et
au Québec, le service Wi-Fi Partout chez vous permet également la
gestion mobile à distance, avec notamment les contrôles parentaux
sur tous les appareils reliés au réseau Wi-Fi. À titre de plus
récent exemple d'innovation dans le service Télé Fibe qui a fait de
Bell le fournisseur numéro un des services de télé au Canada, Bell
a annoncé en janvier la prolongation de son partenariat avec
Ericsson afin d'offrir le service Télé Fibe de prochaine
génération. L'entente pluriannuelle permettra de tirer parti de la
plateforme infonuagique MediaFirst de prochaine génération
d'Ericsson en vue d'offrir aux clients de Télé Fibe une expérience
encore plus personnalisée et favorisant la convergence télé
multiécran.
Lucky Mobile - le nouveau service sans fil à faible coût
offert au Canada
Bell a continué d'élargir l'éventail des
choix offerts aux clients des services sans fil canadiens avec le
lancement de Lucky Mobile en décembre, un nouveau service prépayé à
faible coût proposant des forfaits mensuels à partir de seulement
20 $ et comprenant les appels locaux illimités. Initialement
destiné aux consommateurs de l'Ontario, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique, le
service Lucky Mobile est offert dans 17 zones couvrant la
plupart des grandes villes du pays, à des vitesses équivalant à 3G
pour la transmission de données. Plus tard au cours de l'année,
Lucky Mobile lancera une application permettant de parler et
de texter à l'aide du réseau Wi-Fi.
Bell est la première entreprise au Canada à atteindre des
vitesses LTE Gigabit dans le sans-fil
La semaine dernière,
Bell a annoncé qu'elle avait brillamment réussi les essais des
vitesses de 1 gigabit par seconde pour le service sans fil sur
son réseau LTE-Advanced (LTE-A) à Mississauga, en Ontario, et qu'elle prévoit déployer son
service en 2018, à mesure que des téléphones intelligents
compatibles avec des vitesses gigabit arriveront sur le marché.
Bell continue de donner le ton en matière d'innovation dans le
sans-fil en annonçant que son réseau LTE à large bande atteignait
99 % de la population canadienne en 2017, et en amorçant le déploiement du premier
réseau LTE-A quadribande en Amérique du Nord dont les vitesses
théoriques peuvent atteindre 750 mégabits par seconde.
Bell améliore les fonctionnalités de la maison connectée avec
AlarmForce
Bell a conclu l'acquisition, le 5 janvier,
pour une contrepartie de 182 millions $,
d'AlarmForce Industries, l'une des plus importantes
entreprises de systèmes de sécurité résidentiels et commerciaux au
Canada. En alliant la marque prestigieuse de Bell dans les services
résidentiels, la connectivité des réseaux à large bande et les
fonctions de distribution, d'installation et de service à la
clientèle avec la technologie novatrice et le bassin de clientèle
d'AlarmForce, nous améliorons notre compétitivité dans le marché
florissant de la maison connectée, tout en réalisant d'importantes
économies au chapitre des coûts d'exploitation. Bell fournit
également des services de surveillance et d'autres services pour
maison connectée par l'entremise du service Sécurité résidentielle
évoluée de Bell Aliant dans le Canada atlantique, et par
l'entremise d'AAA Security, une entreprise de Bell MTS,
au Manitoba. Également le
5 janvier, Bell a vendu environ 39 000 comptes
clients d'AlarmForce en Colombie-Britannique, en Alberta et en Saskatchewan à TELUS pour un montant d'environ
67 millions $, soit un montant par abonné équivalent à
celui payé par Bell.
Bell établit un partenariat de ville intelligente avec la
ville de Kingston
Bell et
la ville de Kingston ont établi un
partenariat en vue de réaliser un projet pilote de Bell : une
plateforme de ville intelligente qui fournit une série
d'applications pour l'Internet des objets (IdO) connectées visant à
créer une ville intelligente qui favorise la mobilité, l'efficacité
et le développement durable. La plateforme de ville intelligente
fonctionnera à l'aide des réseaux de fibre et à large bande sans
fil évolués de Bell et regroupera des données provenant de
différentes solutions de surveillance IdO et des données ouvertes
de la ville, ce qui permettra aux employés municipaux de
Kingston d'obtenir une vue
d'ensemble consolidée des activités de la ville. Le programme de
ville intelligente de Bell permet aux municipalités de numériser
rapidement leurs activités et de recueillir des données dans le but
d'améliorer l'efficacité opérationnelle et les services aux
résidents, aux entreprises et aux visiteurs, ainsi que d'augmenter
les économies de coûts.
Bell Média consolide sa prééminence dans le contenu de
choix
Bell Média consolide son avance en matière de contenu
dans ses propriétés de médias, par l'annonce en janvier de la
conclusion d'un partenariat à long terme sur les marques avec
Bloomberg Media, pour créer la première marque multiplateforme en
matière de nouvelles économiques au Canada : BNN Bloomberg. Le
nouveau réseau, dont le lancement aura lieu ce printemps, cible les
décideurs du monde des affaires du Canada et offre à l'auditoire et
aux annonceurs une vaste gamme de médias centrés sur les affaires,
sur diverses plateformes, notamment numériques, télé et radio. Bell
Média a également annoncé en janvier la conclusion d'une entente à
long terme avec Lionsgate afin d'offrir le service de télé payante
américain de premier choix Starz au Canada, qui s'ajoute à HBO et
Showtime pour enrichir la gamme de services exclusifs de télé
payante de premier choix de Bell Média, ainsi que le lancement de
la première de 3 saisons de la série vedette de HBO, Game of
Thrones, sur CraveTV ce mois-ci et ultérieurement en 2018 pour les
autres saisons. En février, Bell Média a lancé officiellement
SnackableTV, une application gratuite qui présente du contenu
exclusif de HBO, Comedy Central, Just for Laughs, etalk et
davantage sous forme de courts clips dont la durée varie de 15
secondes à 6 minutes. Au total, ce sont 45 séries qui sont
offertes, dont 30 sont présentées exclusivement sur SnackableTV,
notamment le service en continu de comédie Laugh Out Loud de
Kevin Hart et une nouvelle suite de
la série à succès Letterkenny de CraveTV.
La Journée Bell Cause pour la cause 2018 de Bell établit de
nouveaux records en matière de mobilisation pour la cause de la
santé mentale
Dans la foulée de l'augmentation continue des
interactions sur les réseaux sociaux, la Journée Bell Cause pour la
cause 2018 de Bell, le 31 janvier, a établi de nouveaux
records avec 138 383 995 appels, textos et messages
sur les réseaux sociaux pour le soutien à la cause de la santé
mentale. Maintenant le mot-clic le plus populaire de tous les temps
sur Twitter au Canada, le mot-clic #BellLetsTalk (équivalent
anglais de #Bellcause) a été encore une fois le plus utilisé sur
Twitter dans le monde lors de la Journée Bell Cause pour la cause.
Comme Bell verse 5 cents pour chaque interaction sans frais
supplémentaires pour les participants, le financement des
programmes de santé mentale au Canada par l'entreprise s'est accru
de 6 919 199,75 $ cette année; l'engagement de Bell
envers la santé mentale représente maintenant un montant total de
93 423 628,80 $. Dans le cadre de la Journée Bell
Cause pour la cause 2018, Bell a annoncé qu'elle double la somme
annuelle versée au Fonds communautaire Bell Cause pour la cause et
qu'elle effectue des dons importants à la Fondation de l'Institut
universitaire en santé mentale de Montréal, à la Fondation de
l'Hôpital général de Montréal, à l'organisme manitobain Ogijiita
Pimatiswin Kinamatwin et, avec la Fondation de la famille Rossy, un
don pour financer la création d'une norme nationale sur la santé
mentale à l'intention des étudiants de niveau postsecondaire.
RÉSULTATS DE BCE
« Les résultats du T4 de BCE
ont permis de terminer l'exercice 2017 sur une excellente note, ce
qui reflète les efforts que notre équipe continue de déployer au
chapitre de l'exécution opérationnelle et de la rigueur financière
dans un marché très concurrentiel », a affirmé
Glen LeBlanc, chef des affaires financières de BCE et de Bell.
« Nos perspectives pour 2018 s'appuient sur les résultats
financiers très solides réalisés en 2017 avec, comme fondements, le
maintien du dynamisme au chapitre de la clientèle d'abonnés dans le
sans-fil et de la rentabilité, la croissance positive du BAIIA
ajusté dans le sur-fil, l'expansion de la zone de couverture du
service au moyen de connexions directes par fibre optique afin
d'offrir des vitesses plus concurrentielles pour les services
Internet et d'accroître notre part du marché des foyers ayant accès
à la large bande, ainsi que les synergies additionnelles découlant
de l'intégration de Bell MTS. Tous ces facteurs devraient
contribuer à générer des flux de trésorerie disponibles
substantiels, ce qui nous assure de disposer de la capacité
financière requise pour accroître nos dépenses d'investissement
dans l'infrastructure stratégique des réseaux à large bande, pour
majorer le dividende sur actions ordinaires de BCE ainsi que pour
procéder à une OPRA dans le cours normal des activités d'un montant
de 175 millions $ en 2018. »
Les produits d'exploitation de BCE ont augmenté de
4,5 % au T4, pour s'établir à
5 958 millions $, dans la foulée de la solide
croissance du chiffre d'affaires des Services sans fil de Bell et
des Services sur fil de Bell et de la contribution financière
positive découlant de l'acquisition de Manitoba Telecom Services
Inc. (MTS) qui a entraîné une augmentation de 5,1 % des
produits tirés des services. Cette augmentation a été partiellement
contrebalancée par la diminution des produits tirés des services
d'un exercice à l'autre enregistrée par Bell Média en raison
de la faiblesse du marché publicitaire à la télévision. Les
produits d'exploitation tirés des produits ont diminué de
1,9 %, pour s'établir à 523 millions $,
principalement du fait de la baisse des ventes d'équipements de
données filaires aux clients d'affaires. Pour l'ensemble de
l'exercice 2017, les produits d'exploitation de BCE ont augmenté
conformément aux objectifs de l'orientation pour l'exercice,
s'établissant à 22 719 millions $, une hausse de
4,6 %, comparativement à 21 719 millions $ en
2016. Les produits tirés des services ont augmenté de
5,2 % en 2017, tandis que le total des produits
d'exploitation tirés des produits a diminué de 3,3 %.
Le bénéfice net a diminué de 11,7 % au T4, pour
s'établir à 617 millions $, tandis que le bénéfice net
attribuable aux actionnaires ordinaires a totalisé
575 millions $, soit 0,64 $ par action, en baisse de
12,5 % et de 14,7 %, respectivement. Malgré
l'augmentation du BAIIA ajusté, le bénéfice net a diminué en raison
de l'augmentation de la dotation aux amortissements, de
l'augmentation des coûts liés aux indemnités de départ, aux
acquisitions et autres, de la hausse des charges d'intérêts ainsi
que de l'augmentation des autres charges attribuables aux pertes de
valeur hors trésorerie de 82 millions $ découlant des
chaînes de télé spécialisées dans la musique et de certaines
propriétés de radio de Bell Média.
À l'exclusion des coûts liés aux indemnités de départ, aux
acquisitions et autres, des pertes nettes sur placements, des
charges pour perte de valeur et des coûts relatifs au remboursement
anticipé de la dette, le bénéfice net ajusté a augmenté de
2,5 %, pour s'établir à 684 millions $, ce qui tient
à la forte croissance d'un exercice à l'autre du BAIIA ajusté. Le
BPA ajusté est inchangé par rapport à celui du T4 2016, à
0,76 $ par action ordinaire, malgré le nombre moyen plus élevé
d'actions ordinaires de BCE en circulation, en raison des actions
émises aux fins de la composante capitaux propres liée à
l'acquisition de MTS.
Pour l'ensemble de l'exercice 2017, le bénéfice net a diminué de
3,8 %, pour s'établir à 2 970 millions $,
comparativement à 3 087 millions $ en 2016. Le
bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires s'est établi à
2 786 millions $, soit 3,12 $ par action, en
baisse de 3,7 % et de 6,3 %, respectivement,
comparativement à 2 894 millions $, soit 3,33 $
par action en 2016. Le bénéfice net ajusté a augmenté de
0,8 %, pour s'établir à 3 033 millions $,
comparativement à 3 009 millions $ en 2016; le BPA
ajusté a diminué de 2,0 %, pour s'établir à 3,39 $
en raison de la dilution des actions.
Le BAIIA ajusté a augmenté de 4,5 % au T4, pour
s'établir à 2 217 millions $, entraîné par les
hausses de 9,2 % pour les Services sans fil de Bell et de
4,1 % pour les Services sur fil de Bell, et alimenté par
la contribution financière de Bell MTS. Le BAIIA ajusté de
Bell Média a diminué de 9,0 % en raison de la
diminution des produits tirés de la publicité et de la hausse des
coûts relatifs au contenu par rapport à l'exercice précédent.
Conformément à la fourchette des objectifs de notre orientation
pour 2017, soit une croissance de 4 % à
6 % pour l'exercice, le BAIIA ajusté de BCE pour 2017 a
augmenté de 4,4 %, pour s'établir à
9 178 millions $, comparativement à
8 788 millions $ en 2016.
La marge du BAIIA ajusté(2) consolidée de BCE est
demeurée stable, à 37,2 % au T4, car l'incidence de la
forte croissance des produits tirés des services dans le sans-fil,
l'accroissement de la portée des services Internet à large bande et
les synergies découlant de l'intégration de Bell MTS ont
compensé les dépenses accrues relatives à la fidélisation de la
clientèle et à l'acquisition d'abonnés des services postpayés dans
le sans-fil, les coûts plus élevés relatifs à l'acquisition
d'abonnés et à la fidélisation de la clientèle des services sur fil
résidentiels pour égaler les offres promotionnelles de forfaits de
services accrocheuses de nos concurrents, les coûts accrus relatifs
au contenu dans les médias ainsi que l'incidence sur la marge de la
baisse au chapitre des services voix traditionnels. La marge du
BAIIA ajusté consolidée de 2017 a diminué de 0,1 point de
pourcentage par rapport à celle de 2016, pour s'établir à
40,4 %, ce qui reflète l'incidence négative des décisions du
CRTC sur les tarifs Internet de gros, les remboursements aux
clients pour les services annulés et l'élimination de la
substitution simultanée lors du Super Bowl. L'ensemble de ces
facteurs a totalisé environ 103 millions $ en 2017,
comparativement à environ 7 millions $ en 2016.
BCE a investi 1 100 millions $ en nouveau capital
au T4, comparativement à 993 millions $ à l'exercice
précédent, ce qui porte les dépenses d'investissement totales pour
l'ensemble de l'exercice 2017 à 4 034 millions $,
une augmentation de 7,0 % par rapport à 2016. Ces
chiffres concordent avec les dépenses plus élevées prévues dans
l'infrastructure de réseaux sur fil et sans fil à large bande de
pointe de Bell et représentent un ratio d'intensité du
capital(4) (les dépenses d'investissement en pourcentage
du total des produits des activités ordinaires) de
17,8 % pour 2017, en hausse par rapport à
17,4 % à l'exercice précédent. Les dépenses
d'investissement ont été surtout concentrées dans l'expansion de
notre réseau de fibre à large bande en vue de brancher un plus
grand nombre de foyers et d'entreprises directement, ce qui
comprend : la construction de l'infrastructure Fibe Gigabit à
Toronto et dans d'autres centres
urbains; l'accroissement des vitesses du réseau LTE-A sans fil
tenant à l'agrégation de porteuses; le déploiement de la
technologie des petites cellules afin d'optimiser la couverture
mobile, la qualité du signal et les liaisons de raccordement pour
les services de données; l'incidence des acquisitions réalisées et
des nouveaux contrats obtenus pour l'affichage extérieur par
Astral; ainsi que la modernisation des studios de diffusion et du
matériel de production télévisuelle de Bell Média.
L'augmentation des dépenses en 2017 reflète également
l'investissement effectué au Manitoba afin d'améliorer la couverture, la
capacité et les vitesses du réseau ainsi que l'intégration
continue, dans les systèmes de Bell, des systèmes de facturation et
autres de MTS.
Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation de BCE
se sont établis à 1 658 millions $ au T4, en hausse
de 9,1 % comparativement à
1 520 millions $ à l'exercice précédent. Cette
augmentation résulte de la croissance du BAIIA ajusté et du fait
que la cotisation volontaire versée aux régimes d'avantages
postérieurs à l'emploi à la fin de 2017 a été de
100 millions $, comparativement à
400 millions $ en 2016, partiellement contrebalancée par
la diminution du fonds de roulement et la hausse de l'impôt sur le
résultat payé. Les flux de trésorerie disponibles de BCE ont
diminué de 29,4 % au T4, pour s'établir à
652 millions $, comparativement à
923 millions $ à l'exercice précédent, en raison de la
diminution des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation,
exclusion faite des contributions volontaires aux régimes de
retraite et de l'augmentation des dépenses d'investissement. Pour
l'ensemble de l'exercice 2017, les flux de trésorerie liés aux
activités d'exploitation de BCE ont augmenté de 10,8 %, pour
s'établir à 7 358 millions $, comparativement à
6 643 millions $ en 2016, tandis que les flux de
trésorerie disponibles ont progressé conformément à notre
orientation : une hausse de 6,0 %, pour s'établir à
3 418 millions $, comparativement à
3 226 millions $ en 2016.
Au T4 2017, BCE a ajouté 175 204 abonnés nets des
services sans fil postpayés, a perdu 16 690 abonnés nets
des services sans fil prépayés, a ajouté 27 040 abonnés
nets d'Internet haute vitesse, a ajouté 32 484 abonnés
nets du service de télé IP et a perdu 25 938 abonnés nets
du service de télé par satellite. Les pertes nettes totales au
chapitre des SAR résidentiels et d'affaires se sont établies à
74 070. À la fin de 2017, les connexions clients de BCE dans
tous les services totalisaient 22 109 711, soit une
hausse de 5,5 % par rapport à l'exercice précédent. Ce
total inclut 9 166 787 abonnés du sans-fil, soit une
hausse de 8,2 % par rapport à l'exercice précédent
(y compris les 8 418 650 abonnés des services
postpayés, soit une augmentation de 9,5 %),
3 790 141 abonnés d'Internet haute vitesse au total,
soit une augmentation de 9,0 %,
2 832 300 abonnés des services de télé au total,
soit une augmentation de 3,2 % (y compris les
1 550 317 abonnés du service de télé IP, soit
une augmentation de 15,9 %), et enfin,
6 320 483 abonnés des SAR au total, soit une
augmentation de 1,0 %.
RÉSULTATS D'EXPLOITATION DE BCE PAR SECTEUR
Services sans fil de Bell
Les Services sans fil de
Bell ont de nouveau affiché d'excellents résultats financiers ce
trimestre, comme l'illustre le maintien de la solide croissance du
chiffre d'affaires, de la rentabilité d'exploitation et de
l'efficience du capital. Les produits tirés des services ont
augmenté de 10,6 %, pour s'établir à
1 894 millions $, ce qui reflète la forte croissance
continue de la clientèle d'abonnés des services postpayés,
l'augmentation du produit moyen par utilisateur (PMU)
combiné(4) du fait que les abonnés ont adopté des
forfaits à prix plus élevés favorisant la consommation accrue de
données, ainsi que la contribution financière de Bell MTS.
Les produits d'exploitation tirés des produits ont augmenté de
3,5 % au T4, à 176 millions $, dans la foulée
de l'augmentation des activations et des mises à niveau d'abonnés
des services postpayés, combinée à une proportion plus importante
de téléphones intelligents haut de gamme en service par rapport à
l'exercice précédent. Les produits d'exploitation totaux ont
augmenté de 9,9 % pour s'établir à
2 070 millions $. Pour l'ensemble de l'exercice
2017, les produits d'exploitation tirés des Services sans fil de
Bell ont augmenté de 10,1 % pour s'établir à
7 883 millions $, les produits tirés des services
ayant augmenté de 10,7 % pour s'établir à
7 350 millions $ et les produits d'exploitation
tirés des produits ayant augmenté de 3,1 % pour s'établir
à 533 millions $.
Le BAIIA ajusté des services sans fil a augmenté de 9,2 %,
pour se chiffrer à 736 millions $, comparativement à
674 millions $ au T4 2016, en raison de la forte
progression au chapitre de la solide croissance des produits tirés
des services. Toutefois, la marge des produits tirés des services a
diminué de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à
38,9 %, en raison d'une augmentation de
73 millions $ des dépenses totales combinées à l'égard de
la fidélisation de la clientèle et des coûts d'acquisition
d'abonnés par rapport à l'exercice précédent. Ces facteurs,
conjugués aux charges accrues découlant de Bell MTS, ont entraîné
une croissance des coûts d'exploitation de 10,3 % au T4.
Les Services sans fil de Bell ont également fortement contribué aux
flux de trésorerie disponibles consolidés au T4, le BAIIA ajusté
moins les dépenses d'investissement ayant crû de
7,7 % pour s'élever à 518 millions $.
Pour l'ensemble de l'exercice 2017, le BAIIA ajusté a augmenté
de 9,1 % pour s'établir à
3 276 millions $, la marge liée aux services ayant
diminué à 44,6 %, comparativement à 45,2 % en 2016.
Le BAIIA ajusté moins les dépenses d'investissement a crû de
12,1 %, ce qui reflète l'importance que nous accordons à la
croissance rentable de la clientèle d'abonnés des services
postpayés et à l'efficience du capital, comme l'illustre le faible
ratio d'intensité du capital, de 9,3 % pour 2017.
- Les ajouts nets d'abonnés des services postpayés au T4 ont
augmenté de 55,9 %, pour s'établir à 175 204, notre meilleure
performance trimestrielle en 15 ans. Cette solide performance
découle de l'incidence combinée de la diminution du taux de
désabonnement(4) et des ajouts bruts records de 505 432
abonnés des services postpayés, en hausse de 16,5 % par rapport à
l'exercice précédent, ce qui reflète le niveau d'activité plus
élevé dans le marché en raison des offres promotionnelles plus
généreuses lancées le Vendredi fou et valables pendant toute la
période des fêtes, la réputation de Bell quant à son leadership en
matière de vitesse et de technologie dans les réseaux mobiles, le
niveau soutenu de réalisation des ventes dans tous nos canaux de
vente au détail, la contribution de Bell MTS ainsi que
l'intégration de clients découlant d'un contrat de services mobiles
à long terme accordé par Services partagés Canada. Pour l'ensemble
de l'exercice 2017, les ajouts nets d'abonnés des services
postpayés ont augmenté de 32,2 %, à 416 779, comparativement à 315
311 à l'exercice précédent, dans la foulée des ajouts bruts
d'abonnés des services postpayés de 1 532 425, une augmentation de
8,8 %, et de la diminution du taux de désabonnement.
- Malgré l'activité promotionnelle saisonnière habituellement
plus intense sur le marché au T4, le taux de désabonnement des
services postpayés a diminué de 0,1 point de pourcentage, pour
s'établir à 1,35 %. Ce résultat reflète nos investissements dans la
fidélisation de la clientèle ainsi que notre leadership en matière
de vitesse et de qualité dans les réseaux mobiles. Pour l'ensemble
de l'exercice 2017, le taux de désabonnement des services postpayés
a diminué de 0,06 point de pourcentage, pour s'établir à 1,19 %,
comparativement à 1,25 % à l'exercice précédent.
- La clientèle des services postpayés des Services sans fil de
Bell totalisait 8 418 650 abonnés à la fin de 2017, en hausse de
9,5 % par rapport à 2016. La clientèle totale des services sans fil
a augmenté de 8,2 %, à 9 166 787 abonnés.
- Le PMU combiné a augmenté de 2,4 %, pour s'établir à 68,27 $,
en raison de la proportion plus favorable d'abonnés des services
postpayés, de la plus forte proportion d'abonnés optant pour des
forfaits mensuels à valeur plus élevée ainsi que de l'augmentation
considérable de l'utilisation des services de données mobiles
reflétant les vitesses élevées de téléchargement réalisées grâce à
l'agrégation de porteuses et à l'expansion continue de notre réseau
LTE-A. En moyenne, la consommation de données des abonnés de Bell
utilisant un appareil sans fil LTE a augmenté de 22 % par mois au
T4 par rapport à l'exercice précédent. Pour l'ensemble de
l'exercice 2017, le PMU combiné a augmenté de 3,5 %, à 67,77
$.
- Le pourcentage d'abonnés des services postpayés utilisant un
appareil LTE s'est élevé à 88 % ce trimestre, en hausse
comparativement à 81 % au T4 2016. Le réseau LTE de Bell fournit
des vitesses théoriques de téléchargement de données allant jusqu'à
150 Mbps à 99 % de la population du pays, et 87 % de cette
population est maintenant couverte par le service LTE Advanced
(LTE-A) de Bell, dont les vitesses théoriques peuvent atteindre 300
Mbps. Bell rejoint maintenant 34 % des Canadiens avec le service
LTE-A tribande, qui offre des vitesses théoriques pouvant atteindre
335 Mbps, et des vitesses théoriques pouvant atteindre 750 Mbps
avec le service de pointe LTE-A quadribande de Bell, qui rejoint 23
% de la population.
Services sur fil de Bell
Les produits d'exploitation
tirés des services sur fil ont augmenté de 2,7 % au T4,
pour s'établir à 3 222 millions $, dans la foulée de
l'augmentation de 3,6 % des produits tirés des services,
à 2 871 millions $, en raison de la forte croissance
de la clientèle d'abonnés des services Internet et de télé IP, de
l'augmentation de 3,3 % d'un exercice à l'autre du PMU
par foyer, de l'augmentation des produits tirés des services de
connectivité à large bande sur protocole Internet (IP) d'affaires
et de la contribution financière de Bell MTS. Ces résultats ont été
partiellement contrebalancés par l'incidence cumulative des rabais
sur les forfaits de services afin d'égaler les offres
promotionnelles lancées par nos concurrents et de fidéliser les
clients, par les remboursements au titre de services annulés
ordonnés par le CRTC, par les pressions concurrentielles sur les
prix dans nos marchés des grandes entreprises et de gros ainsi que
par la diminution de 4,4 % des produits d'exploitation
tirés des produits générant de faibles marges, qui se sont chiffrés
à 351 millions $.
De même, pour l'ensemble de l'exercice 2017, les produits
d'exploitation tirés des services sur fil ont augmenté de
2,6 %, pour s'établir à 12 415 millions $, ce
qui reflète également la contribution financière positive de
l'exploitant de centres de données Les Réseaux Q9 (Q9), acquis en
octobre 2016, qui a été contrebalancée par les incidences
financières défavorables liées à la réglementation, qui se
chiffrent à environ 66 millions $, par rapport à
l'exercice précédent, et qui découlent des révisions à la baisse
des tarifs pour les services Internet de gros et des remboursements
ordonnés par le CRTC au titre de services annulés.
Le BAIIA ajusté des services sur fil au T4 a augmenté de
4,1 %, pour s'établir à 1 310 millions $, avec
une amélioration de 0,6 point de pourcentage de la marge, à
40,7 %. Ce résultat reflète l'effet marqué de la croissance
des produits tirés des services, le rythme d'érosion moindre des
SAR, les économies de coûts liées à la fibre à large bande ainsi
que les synergies découlant de l'intégration de Bell MTS. Les
coûts d'exploitation ont augmenté de 1,8 %, à
1 912 millions $, en raison essentiellement de
l'acquisition de MTS.
Pour un troisième exercice consécutif, en 2017, les Services sur
fil de Bell ont généré une croissance positive du BAIIA ajusté, qui
a augmenté de 2,9 %, à 5 186 millions $, ce qui
a permis de dégager une meilleure marge d'un exercice à l'autre,
soit de 41,8 %, malgré les incidences réglementaires et la
croissance des coûts d'exploitation découlant des acquisitions de
MTS et de Q9. En excluant l'incidence des décisions réglementaires,
le BAIIA ajusté dans le sur-fil a augmenté de 4,2 % en
2017.
- Les ajouts nets d'abonnés des services Internet haute vitesse
ont augmenté de 46,9 %, pour s'établir à 27 040 au T4,
comparativement à 18 402 à l'exercice précédent. Cette augmentation
reflète l'expansion continue de la zone de couverture du service au
moyen de connexions directes par fibre optique de Bell, les
vitesses plus concurrentielles dans les zones où le service au
moyen de connexions directes par fibre optique n'est pas
disponible, ce qui a contribué à la diminution du taux de
désabonnement des clients résidentiels, ainsi que l'effet des
activations d'abonnés des services de télé IP, y compris du service
Alt Télé, le nouveau service de télé en continu et en direct de
Bell qui repose sur une application.
- Bell a fortifié sa position de premier fournisseur de services
Internet du Canada avec des ajouts nets d'abonnés d'Internet de 87
860 en 2017, comparativement à 85 099 en 2016. À la fin de 2017, la
clientèle d'abonnés des services Internet haute vitesse de Bell
avait augmenté de 9,0 %, à 3 790 141, ce qui comprend 1 million
d'abonnés sur le réseau de fibre jusqu'au domicile (FTTH).
- Avec une zone de couverture du service au moyen de connexions
directes par fibre optique rejoignant plus de 3,7 millions de
foyers et d'emplacements commerciaux à la fin de 2017, en hausse
par rapport à environ 3,0 millions à la fin de l'exercice
précédent, Bell offre la plus vaste zone de couverture du service
Internet Gigabit au Canada.
- Bell Télé a ajouté 32 484 nouveaux abonnés nets du service de
télé IP ce trimestre, une diminution par rapport aux 35 905 abonnés
recrutés au T4 2016, ce qui reflète les offres accrocheuses de
forfaits de services que les câblodistributeurs continuent de
lancer, un taux de pénétration élevé pour les services de télé dans
les marchés actuels de Télé Fibe
et l'augmentation constante de la substitution en faveur des
services de télé par contournement. Ces facteurs ont été
partiellement compensés par l'utilisation par nos clients de notre
nouveau service de télé en continu Alt Télé ainsi que par notre
offre de forfaits de services résidentiels plus concurrentiels du
fait de l'expansion de la zone de couverture de notre réseau FTTP à
large bande. Pour l'ensemble de l'exercice 2017, les ajouts nets du
service de télé IP ont totalisé 107 712, comparativement à 155 153
à l'exercice précédent. À la fin de 2017, BCE comptait 1 550 317
abonnés du service de télé IP, soit une hausse de 15,9 % par
rapport à 2016.
- Les pertes nettes d'abonnés du service de télé par satellite au
T4 et pour l'ensemble de l'exercice 2017 ont diminué de 29,6 % et
de 13,7 %, respectivement, par rapport à l'exercice précédent, pour
s'établir à 25 938 et à 128 428. Ces
résultats s'expliquent par la diminution des désactivations
d'abonnés attribuable au fait que notre clientèle est constituée
d'abonnés dont le profil et la localisation géographique font en
sorte de favoriser le service de télé par satellite, ainsi que par
la migration moins marquée vers les services de télé IP.
- À la fin de 2017, Bell comptait un nombre total de 2 832 300
abonnés des services de télé, soit une hausse de 3,2 % par rapport
à 2 744 909 abonnés à la fin de 2016.
- Les produits tirés des services de données filaires ont
augmenté de 5,2 %, pour s'établir à 1 835 millions $ au T4, en
raison de la croissance de la clientèle d'abonnés des services
Internet et de télé, de la hausse du PMU découlant des mises à
niveau à des vitesses Internet plus élevées, des forfaits Internet
offrant plus de données et de l'augmentation des tarifs en 2017, de
l'incidence favorable de Bell MTS ainsi que de l'augmentation des
produits tirés des services de connectivité à large bande IP
d'affaires. En plus des facteurs positifs qui ont contribué à la
croissance d'un exercice à l'autre au T4, les produits tirés des
services de données filaires pour l'ensemble de l'exercice 2017, à
7 146 millions $, ont augmenté de 5,2 % du fait de la contribution
financière supplémentaire provenant de Q9.
- Les produits d'exploitation tirés des produits filaires ont
diminué de 4,4 % au T4 et de 5,9 % pour l'ensemble de l'exercice
2017, pour s'établir à 351 millions $ et à 1 058 millions $,
respectivement. Ces résultats reflètent principalement la plus
faible demande des grandes entreprises clientes et des clients de
gros pour les équipements de télécommunications, les pressions
concurrentielles sur les prix et la substitution
technologique.
- Les pertes nettes d'abonnés résidentiels des SAR ont diminué de
34,3 %, pour s'établir à 44 281, comparativement à 67 385 au T4
2016, ce qui reflète l'effet marqué des activations de services
Internet Fibe et Télé Fibe, malgré les offres promotionnelles de
forfaits de services accrocheuses de nos concurrents et
l'augmentation constante de la substitution technologique des
services téléphoniques locaux en faveur des services sans fil et
Internet. Pour l'ensemble de l'exercice 2017, les pertes nettes
d'abonnés résidentiels des SAR totalisent 242 094, en baisse de
14,8 %, comparativement à 283 993 en 2016.
- Les pertes nettes d'abonnés d'affaires des SAR au T4 ont
diminué de 10,4 %, pour s'établir à 29 789, comparativement à 33
245 à l'exercice précédent. Ce résultat est attribuable à la
demande accrue pour de nouvelles installations et à la diminution
des désactivations d'abonnés, ce qui comprend le ralentissement de
la conversion des lignes téléphoniques d'affaires au profit des
services IP. Pour l'ensemble de l'exercice 2017, les pertes nettes
d'abonnés d'affaires des SAR ont diminué de 12,5 %, pour s'établir
à 114 971, comparativement à 131 415 en 2016, ce qui résulte
principalement de l'amélioration de la performance au chapitre des
petites entreprises et du nombre moins élevé de désactivations de
clients de gros.
- La clientèle totale d'abonnés des SAR de Bell à la fin de 2017
était de 6 320 483, une hausse de 1,0 % par rapport à 6 257 732 en
2016. Les produits tirés des services locaux et d'accès au T4 et
pour l'ensemble de l'exercice 2017 ont augmenté de 3,2 % et de 2,3
%, respectivement, pour s'établir à 777 millions $ et à 3 161
millions $, en raison de la contribution financière supplémentaire
provenant de Bell MTS et des hausses de tarifs de nos services
résidentiels. Les produits tirés des services interurbains ont
diminué de 16,9 %, pour s'établir à 148 millions $ au T4, et de
13,8 %, pour s'établir à 639 millions $ pour l'ensemble de
l'exercice 2017, par suite de l'érosion continue au chapitre des
abonnés des SAR, de la substitution technologique en faveur des
technologies sans fil et Internet et de la diminution des ventes de
minutes de conversations interurbaines internationales à des
clients de gros par rapport à 2016.
Bell Média
Bell Média a enregistré des produits
d'exploitation de 834 millions $ au T4, une diminution de
1,3 % par rapport à l'exercice précédent. Les produits
tirés de la publicité ont été touchés par la faiblesse générale du
marché de la publicité à la télé traditionnelle, la baisse de
l'auditoire global pour la télé linéaire traditionnelle et le
glissement continu des dépenses des clients vers les services en
ligne. Ce résultat a été partiellement contrebalancé par la
croissance continue au chapitre de l'affichage extérieur
enregistrée par Astral découlant d'acquisitions ainsi que des
nouveaux contrats obtenus en 2017, et
par l'augmentation d'un exercice à l'autre des produits tirés des
propriétés numériques de Bell Média.
Les produits tirés des frais d'abonnement ont augmenté par
rapport au T4 2016 en raison de l'accroissement des produits
tirés de CraveTV et de la gamme de produits GO de Télé Partout, des
renouvellements de contrats avec des fournisseurs de services de
télé et de la croissance de la clientèle d'abonnés de la télé
payante.
Le BAIIA ajusté du secteur Média a reculé de 9,0 % au
T4, pour s'établir à 171 millions $, comparativement à
188 millions $ à l'exercice précédent, ce qui résulte de
la diminution d'un exercice à l'autre des produits des activités
ordinaires et de l'augmentation de 0,9 % des coûts
d'exploitation. Ce résultat reflète les dépenses accrues
relativement à la programmation et au contenu en raison des coûts
croissants pour les droits de diffusion dans les sports, des
investissements dans le contenu de CraveTV et du renouvellement des
ententes liées à la programmation des services de télé spécialisée,
ainsi que des coûts accrus dans l'affichage extérieur.
Pour l'ensemble de l'exercice 2017, les produits d'exploitation
ont augmenté de 0,7 %, pour s'établir à
3 104 millions $, car les coûts d'exploitation ont
augmenté de 2,1 %, entraînant une baisse du BAIIA ajusté de
3,6 %, à 716 millions $. Ce résultat comprend
l'incidence défavorable de 11 millions $ relative à la
décision du CRTC d'éliminer la substitution simultanée lors du
Super Bowl.
- CTV a été le premier réseau de télévision pour l'ensemble des
téléspectateurs de la saison d'automne avec 7 des 10 émissions les
plus regardées et 10 des 20 émissions les plus regardées, y compris
les 3 nouvelles émissions les plus regardées : Young Sheldon, The Good Doctor et The Indian
Detective.
- Les données compilées par Numeris consacrent TSN chaîne de télé
spécialisée dans les sports numéro un au Canada et meilleur réseau
spécialisé pour l'automne 2017. TSN a tiré parti des cotes d'écoute
élevées pour ses principales propriétés, notamment les séries
éliminatoires de la LCF, la 105e Coupe Grey et la Coupe
MLS 2017. L'auditoire de TSN a augmenté de 9 % par rapport à
l'automne 2016, atteignant un total de 24,2 millions de
téléspectateurs entre septembre et décembre 2017, ce qui représente
près de 70 % de la population canadienne.
- Dans ses propriétés de télé spécialisée et de télé payante
anglophones, Bell Média a rejoint 83 % des téléspectateurs
anglophones de la télé spécialisée et de la télé payante d'une
semaine moyenne au T4, et comptait 4 des 10 chaînes de télé
spécialisée commerciale anglophones les plus populaires auprès des
téléspectateurs dans la tranche des 25 à 54 ans : TSN, Space,
Comedy et Discovery.
- Le service de vidéo en continu sur demande de Bell Média,
CraveTV, qui propose la plus vaste collection de contenu télé de
choix au Canada, comptait environ 1,3 million d'abonnés à la fin de
2017.
- Dans ses propriétés de télé spécialisée et de télé payante
francophones, Bell Média a rejoint plus de 70 % de la population
francophone d'une semaine moyenne au T4, avec 4 des 10 chaînes de
télé spécialisée et de télé payante francophones les plus
populaires auprès des téléspectateurs dans la tranche des 25 à 54
ans : RDS, Super Écran, Canal D et Z.
- Bell Média a maintenu sa position de premier radiodiffuseur du
Canada à l'automne 2017, rejoignant en moyenne 17,4 millions
d'auditeurs, en hausse comparativement à 17,1 millions à l'exercice
précédent, lesquels ont écouté, chaque semaine, environ 74 millions
d'heures de contenu.
- Bell Média demeure le chef de file du secteur des médias
numériques parmi tous les diffuseurs et producteurs de vidéos
canadiens concurrents, atteignant 67 % de l'auditoire des médias
numériques au T4, avec 21 millions de visiteurs uniques
mensuellement, une moyenne mensuelle de 2,1 milliards de minutes de
temps d'utilisation sur les sites et 399 millions de vidéos
regardées.
DIVIDENDE SUR ACTIONS ORDINAIRES
Le conseil
d'administration de BCE a déclaré un dividende trimestriel de
0,755 $ par action ordinaire, payable le
15 avril 2018 aux actionnaires inscrits à la fermeture
des bureaux le 15 mars 2018.
PERSPECTIVES POUR 2018
Les perspectives de BCE pour
2018 s'appuient sur les solides résultats financiers réalisés en
2017 et reflètent le maintien du
dynamisme au chapitre de la clientèle d'abonnés dans le sans-fil et
de la rentabilité, la croissance positive du BAIIA ajusté dans le
sur-fil, l'expansion de la zone de couverture du service au moyen
de connexions directes par fibre optique afin d'offrir des vitesses
concurrentielles pour les services Internet et d'accroître notre
part du marché des foyers ayant accès à la large bande, les
réductions de coûts d'exploitation chez Bell Média afin d'aider à
contrebalancer la croissance des coûts du contenu, ainsi que les
synergies additionnelles découlant de l'intégration de
l'acquisition de MTS.
Les objectifs de l'orientation de BCE pour 2018 s'appuient sur
la poursuite de la réalisation de nos 6 impératifs
stratégiques dans un marché extrêmement concurrentiel et dynamique.
La croissance du BAIIA ajusté, y compris la contribution financière
supplémentaire provenant de Bell MTS au T1 2018, devrait se
traduire par des flux de trésorerie disponibles plus élevés
constituant une base solide et stable pour la majoration de
5,2 % du dividende sur actions ordinaires annualisé de
BCE en 2018, ainsi que pour le maintien à un niveau élevé de nos
dépenses d'investissement dans l'infrastructure de fibre à large
bande et sans fil visant à soutenir la croissance future.
Notre orientation financière pour 2017
et nos résultats de 2017 ainsi que les objectifs de
l'orientation financière de BCE pour 2018, tous présentés dans le
tableau ci-dessous, sont conformes aux IFRS de l'édition
2017 et ne tiennent pas compte de
l'incidence financière d'IFRS 15. Nous ne prévoyons aucune
incidence sur les fourchettes de pourcentages de croissance de
l'orientation financière pour 2018 découlant de l'application des
normes comptables inhérentes à l'IFRS 15, car nous avons
l'intention de retraiter les résultats financiers de 2017 pour les
rendre comparables aux résultats financiers de 2018, qui seront
préparés en tenant compte d'IFRS 15. Ces retraitements
devraient être présentés dans les résultats du premier trimestre
2018 de BCE.
|
Orientation
pour
2017
|
Résultats de
2017
|
Orientation
pour
2018
|
Croissance des
produits des activités ordinaires
|
4 % à
6 %
|
4,6 %
|
2 % à
4 %
|
Croissance du BAIIA
ajusté
|
4 % à
6 %
|
4,4 %
|
2 % à
4 %
|
Intensité du
capital
|
approx.
17 %
|
17,8 %
|
approx.
17 %
|
BPA ajusté
|
3,30 $ à
3,40 $
|
3,39 $
|
3,42 $ à
3,52 $
|
Croissance des flux
de trésorerie disponibles
|
approx.
5 % à 10 %
|
6,0 %
|
3 % à
7 %
|
Dividende sur actions
ordinaires annualisé
|
2,87 $
|
2,87 $
|
3,02 $
|
Politique de
distribution de dividendes(3)
|
65 % à
75 %
des flux de
trésorerie
disponibles
|
73,5 %
|
65 % à
75 %
des flux de
trésorerie
disponibles
|
Offre publique de rachat dans le cours normal des
activités
BCE a annoncé aujourd'hui qu'elle a reçu l'approbation de la
Bourse de Toronto (TSX)
relativement à son avis d'intention en vue d'effectuer une offre
publique de rachat (OPRA) dans le cours normal des activités visant
ses actions ordinaires par l'intermédiaire de la TSX. Dans le cadre
de l'OPRA, BCE peut racheter 3 500 000 actions ordinaires
aux fins d'annulation (sous réserve d'un prix de rachat maximal
total de 175 millions $) au cours de la période de douze
mois commençant le 13 février 2018
et se terminant au plus tard le 12 février 2019, ce qui
représente environ 0,388 % de ses 901 034 253
actions ordinaires en circulation au 1er février
2018.
Les achats effectués dans le cadre de l'OPRA dans le cours
normal des activités de BCE annoncée aujourd'hui seront effectués
par l'intermédiaire de la TSX, de la Bourse de New York (NYSE)
et/ou d'autres systèmes de négociation, s'ils sont admissibles, ou
par d'autres moyens autorisés par la TSX et/ou la NYSE et en vertu
des lois applicables, y compris par des opérations croisées
prédéterminées, des offres franches, des conventions de gré à gré
ou des programmes de rachat d'actions conclus aux termes d'une
dispense de l'offre publique de rachat délivrée par un organisme de
réglementation en valeurs mobilières et/ou des achats en bloc
conformément aux règlements applicables de la TSX. Dans
l'éventualité où BCE achète des actions ordinaires par des
opérations croisées prédéterminées, des offres franches, des
conventions de gré à gré et des programmes de rachat d'actions, le
prix d'achat des actions ordinaires pourrait afficher un escompte
par rapport au prix de marché des actions ordinaires au moment de
l'acquisition.
Le volume de négociation quotidien moyen des actions ordinaires
de BCE au cours de la période de six mois précédant le
1er février 2018 s'élevait à 1 219 659
actions ordinaires. Par conséquent, conformément aux règles de la
TSX, BCE aura le droit de racheter, au cours de n'importe quel jour
de Bourse, jusqu'à 25 % du volume de négociation quotidien
moyen, ce qui représente 304 914 actions ordinaires. Les
actions ordinaires achetées dans le cadre de l'OPRA dans le cours
normal des activités seront annulées. BCE n'a racheté aucune de ses
actions ordinaires au cours des 12 derniers mois.
D'après le conseil d'administration de BCE, le rachat des
actions ordinaires constitue une utilisation appropriée des fonds
qui permet de compenser la dilution découlant de l'exercice
d'options sur actions.
TÉLÉCONFÉRENCE À L'INTENTION DES ANALYSTES
FINANCIERS
BCE tiendra une téléconférence à l'intention des
analystes financiers afin de traiter de ses résultats du
T4 2017 et de l'orientation financière pour 2018, le jeudi
8 février, à 8 h (heure de l'Est). Les journalistes sont
invités à y assister à titre d'auditeurs seulement. Pour
participer, composez le numéro sans frais 1-866-223-7781 ou le
416-340-2216. Une reprise sera disponible pendant une semaine au
1-800-408-3053 ou au 905-694-9451 (composez le code
d'identification 2798087#).
La conférence téléphonique fera également l'objet d'une
webdiffusion en direct sur le site Web de BCE, à Téléconférence sur
les résultats de BCE pour le T4 2017. Le fichier MP3 sera
également disponible pour téléchargement sur cette page, peu de
temps après la téléconférence.
NOTES
L'information contenue dans le présent
communiqué est non auditée.
(1) Les termes bénéfice net ajusté et BPA
ajusté n'ont pas de définition normalisée en vertu des IFRS. Il
est donc peu probable qu'ils puissent être comparés avec des
mesures similaires présentées par d'autres émetteurs. Nous
définissons le bénéfice net ajusté comme le bénéfice net
attribuable aux actionnaires ordinaires avant les coûts liés aux
indemnités de départ, aux acquisitions et autres, les pertes nettes
(profits nets) sur placements, les charges pour perte de valeur et
les coûts liés au remboursement anticipé de la dette. Nous
définissons le BPA ajusté comme le bénéfice net ajusté par action
ordinaire de BCE. Nous utilisons le bénéfice net ajusté et le BPA
ajusté et nous croyons que certains investisseurs et analystes
utilisent ces mesures, entre autres, pour évaluer la performance de
nos activités avant l'incidence des coûts liés aux indemnités de
départ, aux acquisitions et autres, des pertes nettes (profits
nets) sur placements, des charges pour perte de valeur et des coûts
liés au remboursement anticipé de la dette, déduction faite de
l'impôt et des participations ne donnant pas le contrôle (PNDPC).
Nous excluons ces éléments parce qu'ils ont une influence sur la
comparabilité de nos résultats financiers et peuvent éventuellement
donner une fausse représentation de l'analyse des tendances en
matière de performance de l'entreprise. Le fait d'exclure ces
éléments ne veut pas dire qu'ils sont non récurrents. Le bénéfice
net attribuable aux actionnaires ordinaires et le BPA sont les
mesures financières selon les IFRS les plus comparables. Le tableau
ci-après présente un rapprochement du bénéfice net attribuable aux
actionnaires ordinaires et du BPA avec le bénéfice net ajusté,
préparé sur une base consolidée et par action ordinaire de BCE (BPA
ajusté), respectivement.
(en millions de
dollars, sauf les montants par action)
|
|
|
|
|
|
T4 2017
|
T4 2016
|
2017
|
2016
|
|
Total
|
Par
action
|
Total
|
Par
action
|
Total
|
Par
action
|
Total
|
Par
action
|
Bénéfice net
attribuable aux actionnaires ordinaires
|
575
|
0,64
|
657
|
0,75
|
2 786
|
3,12
|
2 894
|
3,33
|
Coûts liés aux
indemnités de départ, aux acquisitions et autres
|
34
|
0,04
|
9
|
0,01
|
143
|
0,16
|
104
|
0,12
|
Pertes nettes sur
placements
|
15
|
0,02
|
1
|
-
|
29
|
0,03
|
3
|
-
|
Coûts liés au
remboursement anticipé de la dette
|
-
|
-
|
-
|
-
|
15
|
0,02
|
8
|
0,01
|
Charges pour perte de
valeur
|
60
|
0,06
|
-
|
-
|
60
|
0,06
|
-
|
-
|
Bénéfice net
ajusté
|
684
|
0,76
|
667
|
0,76
|
3 033
|
3,39
|
3 009
|
3,46
|
(2) Les termes BAIIA ajusté et marge du BAIIA
ajusté n'ont pas de définition normalisée en vertu des IFRS. Il
est donc peu probable qu'ils puissent être comparés avec des
mesures similaires présentées par d'autres émetteurs. Nous
définissons le BAIIA ajusté comme les produits d'exploitation moins
les coûts d'exploitation, comme il est présenté dans les comptes
consolidés de résultat de BCE. Nous définissons la marge du BAIIA
ajusté comme le BAIIA ajusté divisé par les produits
d'exploitation. Nous utilisons le BAIIA ajusté et la marge du BAIIA
ajusté pour évaluer la performance de nos activités, puisqu'ils
reflètent leur rentabilité continue. Nous croyons que certains
investisseurs et analystes utilisent le BAIIA ajusté pour évaluer
la capacité d'une société d'assurer le service de sa dette et de
satisfaire à d'autres obligations de paiement, et qu'il constitue
une mesure courante servant à évaluer les entreprises dans
l'industrie des télécommunications. Nous croyons que certains
investisseurs et analystes utilisent également le BAIIA ajusté et
la marge du BAIIA ajusté pour évaluer la performance de nos
activités. Le BAIIA ajusté est également un facteur dans la
détermination de la rémunération incitative à court terme pour
l'ensemble des dirigeants.
Il n'existe aucune mesure financière selon les IFRS directement
comparable au BAIIA ajusté et à la marge du BAIIA ajusté. Pour
remédier à cette situation, le tableau suivant présente un
rapprochement du bénéfice net et du BAIIA ajusté.
(en millions de
dollars)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
T4 2017
|
|
T4 2016
|
|
2017
|
|
2016
|
|
Bénéfice
net
|
617
|
|
699
|
|
2 970
|
|
3 087
|
|
Coûts liés aux
indemnités de départ, aux acquisitions et autres
|
47
|
|
11
|
|
190
|
|
135
|
|
Amortissement des
immobilisations corporelles
|
781
|
|
719
|
|
3 037
|
|
2 877
|
|
Amortissement des
immobilisations incorporelles
|
209
|
|
165
|
|
813
|
|
631
|
|
Charges
financières
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Charges
d'intérêts
|
241
|
|
225
|
|
955
|
|
888
|
|
|
Intérêts liés aux
obligations au titre des avantages postérieurs à
l'emploi
|
18
|
|
20
|
|
72
|
|
81
|
|
Autres charges
(produits)
|
62
|
|
30
|
|
102
|
|
(21)
|
|
Impôt sur le
résultat
|
242
|
|
252
|
|
1 039
|
|
1 110
|
|
BAIIA
ajusté
|
2 217
|
|
2 121
|
|
9 178
|
|
8 788
|
|
|
Produits
d'exploitation de BCE
|
5 958
|
|
5 702
|
|
22 719
|
|
21 719
|
|
Marge du BAIIA
ajusté
|
37,2
|
%
|
37,2
|
%
|
40,4
|
%
|
40,5
|
%
|
(3) Les termes flux de trésorerie disponibles et
ratio de distribution n'ont pas de définition normalisée en
vertu des IFRS. Il est donc peu probable qu'ils puissent être
comparés avec des mesures similaires présentées par d'autres
émetteurs. Nous définissons les flux de trésorerie disponibles
comme les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation,
déduction faite des coûts liés aux acquisitions et autres payés,
qui comprennent les coûts importants liés aux litiges, et du
financement des cotisations volontaires aux régimes de retraite,
moins les dépenses d'investissement, les dividendes sur actions
privilégiées et les dividendes payés par des filiales aux
détenteurs de PNDPC. Nous excluons les coûts liés aux acquisitions
et autres payés et le financement des cotisations volontaires aux
régimes de retraite parce qu'ils ont une influence sur la
comparabilité de nos résultats financiers et peuvent éventuellement
donner une fausse représentation de l'analyse des tendances en
matière de performance de l'entreprise. Le fait d'exclure ces
éléments ne veut pas dire qu'ils sont non récurrents. Nous
considérons les flux de trésorerie disponibles comme un important
indicateur de la solidité financière et de la performance de nos
activités, car ils révèlent le montant des fonds disponibles pour
payer des dividendes, rembourser la dette et réinvestir dans notre
société. Nous croyons que certains investisseurs et analystes
utilisent les flux de trésorerie disponibles pour évaluer une
entreprise et ses actifs sous-jacents et pour évaluer la solidité
financière et la performance de nos activités. Les flux de
trésorerie liés aux activités d'exploitation sont la mesure
financière selon les IFRS la plus comparable. Nous définissons le
ratio de distribution comme les dividendes payés sur les actions
ordinaires divisés par les flux de trésorerie disponibles. Nous
considérons le ratio de distribution comme un important indicateur
de la solidité financière et de la performance de nos activités,
car il met en évidence la pérennité des paiements de dividendes de
la société. Le tableau ci-après présente un rapprochement des flux
de trésorerie liés aux activités d'exploitation et des flux de
trésorerie disponibles, sur une base consolidée.
(en millions de
dollars, sauf les montants par action)
|
|
|
|
|
|
T4 2017
|
T4 2016
|
2017
|
2016
|
Flux de trésorerie
provenant des activités d'exploitation
|
1 658
|
1 520
|
7 358
|
6 643
|
Dépenses
d'investissement
|
(1 100)
|
(993)
|
(4 034)
|
(3 771)
|
Dividendes en
trésorerie payés sur actions privilégiées
|
(33)
|
(21)
|
(127)
|
(126)
|
Dividendes en
trésorerie payés par les filiales aux détenteurs de PNDPC
|
-
|
(11)
|
(34)
|
(46)
|
Coûts liés aux
acquisitions et autres payés
|
27
|
28
|
155
|
126
|
Cotisation volontaire
au régime de retraite à prestations définies
|
100
|
400
|
100
|
400
|
Flux de trésorerie
disponibles
|
652
|
923
|
3 418
|
3 226
|
(4) Nous utilisons le PMU, le taux de désabonnement et
l'intensité du capital pour évaluer les progrès accomplis à l'égard
de nos impératifs stratégiques. Ces indicateurs de performance clés
ne sont pas des mesures comptables et pourraient ne pas être
comparables à des mesures similaires présentées par d'autres
émetteurs.
MISE EN GARDE CONCERNANT LES DÉCLARATIONS
PROSPECTIVES
Certaines déclarations faites dans le présent
communiqué constituent des déclarations prospectives. Ces
déclarations prospectives comprennent, sans s'y limiter, des
déclarations concernant l'orientation financière pour 2018 (ce qui
comprend les produits des activités ordinaires, le BAIIA ajusté,
l'intensité du capital, le BPA ajusté et les flux de trésorerie
disponibles), le dividende sur actions ordinaires annualisé et la
politique de distribution de dividendes sur actions ordinaires de
BCE pour 2018, nos plans de déploiement pour les réseaux et les
dépenses d'investissement connexes, nos perspectives commerciales,
objectifs, plans et priorités stratégiques, ainsi que d'autres
déclarations qui ne sont pas des faits historiques. Habituellement,
les termes comme hypothèse, but, orientation, objectif,
perspective, projet, stratégie, cible et d'autres expressions
semblables, ainsi que les temps et les modes comme le futur et le
conditionnel de certains verbes tels que viser, s'attendre à,
croire, prévoir, avoir l'intention de, planifier, chercher à et
aspirer à, permettent de repérer les déclarations
prospectives. Toutes ces déclarations prospectives sont faites
conformément aux « dispositions refuges » prévues dans
les lois canadiennes applicables en matière de valeurs mobilières
et dans la loi américaine intitulée Private Securities
Litigation Reform Act of 1995.
Les déclarations prospectives, du fait même de leur nature, font
l'objet de risques et d'incertitudes intrinsèques et reposent sur
plusieurs hypothèses, tant générales que précises, donnant lieu à
la possibilité que les résultats ou les événements réels diffèrent
de façon significative des attentes exprimées ou sous-entendues
dans ces déclarations prospectives et que nos perspectives
commerciales, objectifs, plans et priorités stratégiques ne soient
pas atteints. Par conséquent, nous ne pouvons garantir la
réalisation des déclarations prospectives et nous mettons en garde
le lecteur contre le risque que représente le fait de s'appuyer sur
ces déclarations prospectives. Les déclarations prospectives qui
figurent dans le présent communiqué décrivent nos attentes en date
du 8 février 2018 et, par
conséquent, pourraient changer après cette date. Sauf dans la
mesure où les lois canadiennes en matière de valeurs mobilières
l'exigent, nous ne nous engageons aucunement à mettre à jour ou à
réviser les déclarations prospectives figurant dans le présent
communiqué, même à la suite de l'obtention de nouveaux
renseignements ou de l'occurrence d'événements futurs, ni pour
toute autre raison. Sauf indication contraire de la part de BCE,
les déclarations prospectives ne tiennent pas compte de l'effet
potentiel d'éléments exceptionnels, ni de cessions, de
monétisations, de fusions, d'acquisitions, d'autres regroupements
d'entreprises ou d'autres transactions qui pourraient être annoncés
ou survenir après le 8 février 2018. L'incidence financière de
ces transactions et de ces éléments exceptionnels peut s'avérer
complexe et dépend des faits particuliers à chacun d'eux. Nous ne
pouvons donc décrire de manière significative l'incidence prévue ni
la présenter de la même façon que les risques connus touchant nos
activités. Les déclarations prospectives qui figurent dans le
présent communiqué sont présentées dans le but d'aider les
investisseurs et les autres parties à comprendre certains éléments
clés de nos résultats financiers prévus pour 2018, ainsi que nos
objectifs, priorités stratégiques et perspectives commerciales pour
2018, et à mieux comprendre le
contexte dans lequel nous prévoyons exercer nos activités. Le
lecteur est donc mis en garde contre le fait que cette information
pourrait ne pas convenir à d'autres fins.
Hypothèses importantes
Un certain nombre d'hypothèses
relatives à l'économie, au marché et aux activités d'exploitation
et d'hypothèses financières ont été formulées par BCE dans la
préparation de ses déclarations prospectives contenues dans le
présent communiqué, y compris, sans s'y limiter :
Hypothèses relatives à l'économie et au marché
canadiens
- Un ralentissement graduel de la croissance économique, basé sur
la plus récente estimation de la Banque du Canada de la croissance
du produit intérieur brut du Canada de 2,2 % en 2018;
- les gains au chapitre de l'emploi devraient diminuer en 2018,
car le niveau d'investissement des entreprises devrait demeurer peu
élevé globalement;
- les taux d'intérêt devraient augmenter en 2018;
- un dollar canadien qui devrait se maintenir près de son niveau
actuel. Toute nouvelle fluctuation pourrait être tributaire de
l'incidence de la vigueur du dollar américain, des taux d'intérêt
et des variations des prix des marchandises;
- l'intensification de la concurrence dans le marché résidentiel,
le marché d'affaires et le marché de gros des services sur fil et
sans fil;
- une hausse, à un rythme toutefois moins rapide, du taux de
pénétration du secteur du sans-fil et de l'adoption des téléphones
intelligents;
- la faiblesse attendue du marché publicitaire en raison de la
demande variable, et les coûts croissants pour obtenir de la
programmation télé;
- l'érosion constante de la clientèle du service de télé linéaire
devrait se poursuivre, en raison du nombre grandissant d'abonnés
qui se débranchent du câble et de personnes qui n'ont jamais été
abonnées à un service de câblodistribution.
Hypothèses concernant notre secteur Services sans fil de
Bell
- Le maintien de notre part du marché des ajouts nets d'abonnés
des services postpayés dans le sans-fil pour les entreprises
titulaires;
- l'adoption continue des téléphones intelligents, des tablettes
et des applications de données, ainsi que l'introduction d'un plus
grand nombre d'appareils 4G LTE et LTE-A et de nouveaux services de
données;
- l'augmentation des dépenses relatives à l'acquisition d'abonnés
et à la fidélisation de la clientèle, en raison de la hausse des
coûts des combinés et d'un nombre plus élevé de mises à niveau des
appareils, ce qui reflète un nombre plus important d'abonnés qui
n'ont plus de contrat, en raison de la durée plus courte des
contrats de deux ans;
- une croissance PMU combiné, stimulée par une proportion accrue
d'abonnés des services postpayés utilisant des téléphones
intelligents, une consommation croissante des services de données
sur les réseaux 4G LTE et LTE-A et la hausse des tarifs
d'accès;
- l'expansion de la couverture du réseau LTE-A à environ 92 % de
la population canadienne;
- la capacité de tirer profit de l'augmentation au chapitre de
l'utilisation des services de données et de l'abonnement des
clients à de nouveaux services de données;
- les perfectionnements technologiques constants apportés par les
fabricants de combinés ainsi que l'accélération des vitesses de
transmission, qui permettent aux clients d'optimiser l'utilisation
de nos services;
- l'absence d'incidence importante de nature financière,
opérationnelle ou concurrentielle découlant de modifications de la
réglementation sur nos activités dans le sans-fil.
Hypothèses concernant notre secteur Services sur fil de
Bell
- Une croissance positive du BAIIA ajusté pour l'ensemble de
l'exercice;
- une croissance continue du nombre d'abonnés résidentiels des
services de télé IP et Internet;
- l'accentuation de la substitution technologique par le sans-fil
et les services Internet;
- la croissance du PMU des services résidentiels par foyer,
générée par l'adoption croissante des forfaits multiproduits par
foyer et l'augmentation des tarifs;
- des offres accrocheuses de forfaits de services résidentiels
lancées par nos concurrents dans la câblodistribution dans les
zones où nous fournissons des services sur fil;
- la migration continue des grandes entreprises clientes vers les
systèmes IP;
- les pressions continues de la concurrence visant à modifier les
prix dans nos marchés d'affaires et de gros;
- le maintien de l'intensité de la concurrence dans nos marchés
des petites et des moyennes entreprises, les câblodistributeurs et
d'autres entreprises de télécommunications continuant de cibler les
clients d'affaires;
- la mise à l'épreuve des catégories de produits qui génèrent
habituellement des marges élevées par l'offre, en croissance au
Canada, de services sur demande des grands fournisseurs mondiaux de
solutions d'affaires pour la transmission de la voix et de données
au moyen de services en nuage et par contournement;
- le déploiement continu du réseau de fibre permettant une
connexion directe et la consommation croissante des services de
télé par contournement et de vidéo en continu sur demande ainsi que
la multiplication des appareils, comme les tablettes, qui exigent
une bande passante très élevée, ce qui nécessitera un niveau
soutenu d'investissements constants;
- l'adoption accélérée par les abonnés des services par
contournement entraînant la réduction des forfaits télé;
- la réalisation d'économies de coûts du fait de la réduction des
postes de cadre à la suite de départs naturels et de départs à la
retraite, de la réduction des taux contractuels des fournisseurs,
de la diminution du trafic non acheminé par nos propres réseaux et
des synergies opérationnelles découlant de l'intégration de
MTS;
- l'absence d'incidence importante de nature financière,
opérationnelle ou concurrentielle découlant de modifications de la
réglementation sur nos activités dans le sur-fil.
Hypothèses concernant notre secteur Bell Média
- La performance au chapitre des produits devrait refléter une
amélioration de la croissance des ventes de publicité à la télé
soutenue par la diffusion de la Coupe du Monde 2018 de la FIFA, la
croissance de la clientèle d'abonnés de CraveTV et la croissance
continue de la publicité sur les panneaux publicitaires
extérieurs;
- l'augmentation des coûts d'exploitation entraînée par la hausse
des coûts de la programmation télé et des droits de diffusion dans
les sports, ainsi que l'investissement continu dans le contenu de
CraveTV;
- le soutien, de façon continue, de l'adoption de CraveTV;
- la capacité d'acquérir et de produire avec succès des émissions
à cotes d'écoute élevées et du contenu différencié;
- l'établissement et le maintien d'ententes stratégiques
relativement à l'approvisionnement en contenu sur tous les écrans
et toutes les plateformes;
- l'augmentation des produits des activités ordinaires générés
grâce à la monétisation des droits sur le contenu et des propriétés
de Bell Média sur l'ensemble des plateformes;
- une baisse du nombre d'abonnés pour de nombreuses propriétés de
télé de Bell Média entraînée par le dégroupement des chaînes de
télé et la popularité grandissante du visionnement de contenu par
contournement;
- l'absence d'incidence importante de nature financière,
opérationnelle ou concurrentielle découlant de modifications de la
réglementation sur nos activités dans les médias.
Hypothèses financières concernant BCE
La
section qui suit présente les principales hypothèses financières de
BCE pour 2018 :
- Un coût total des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi
qui devrait être d'environ 335 millions $ à 355 millions $, selon
un taux d'actualisation comptable estimatif de 3,6 %, qui se
compose d'un coût estimatif des services rendus au titre des
régimes d'avantages postérieurs à l'emploi supérieur au BAIIA
ajusté d'environ 270 millions $ à 280 millions $ et de charges
financières nettes estimatives au titre des régimes d'avantages
postérieurs à l'emploi inférieures au BAIIA ajusté d'environ 65
millions $ à 75 millions $;
- une dotation aux amortissements d'environ 4 000 millions $ à 4
050 millions $;
- des charges d'intérêts d'environ 975 millions $ à 1 000
millions $;
- un taux d'imposition effectif d'environ 25 %;
- des PNDPC d'environ 50 millions $;
- des besoins de capitalisation des régimes de retraite d'environ
400 millions $;
- des impôts en trésorerie d'environ 700 millions $ à 750
millions $;
- des versements d'intérêts nets d'environ 950 millions $ à 975
millions $;
- d'autres éléments des flux de trésorerie disponibles, ce qui
inclut une évolution du fonds de roulement, des coûts liés aux
indemnités de départ et autres payés, des dividendes sur actions
privilégiées et des dividendes aux détenteurs de PNDPC payés
d'environ 25 millions $;
- un nombre moyen d'actions ordinaires en circulation de BCE
d'environ 900 millions;
- un rachat d'actions ordinaires totalisant 175 millions $;
- un dividende sur actions ordinaires annuel de 3,02 $ par
action.
Les hypothèses qui précèdent, bien qu'elles aient été
considérées comme raisonnables par BCE le 8 février 2018,
pourraient se révéler inexactes. Par conséquent, nos résultats
réels pourraient différer de façon significative de nos attentes,
telles qu'elles sont énoncées dans le présent communiqué.
Risques importants
Les principaux facteurs de risque, en conséquence desquels nos
hypothèses et nos estimations pourraient être inexactes et les
résultats ou les événements réels pourraient différer de façon
significative de ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans nos
déclarations prospectives, y compris notre orientation financière
pour 2018, sont énumérés ci-dessous. La réalisation de nos
déclarations prospectives, y compris notre capacité à atteindre les
résultats financiers cibles indiqués dans notre orientation
financière pour 2018, dépend essentiellement de la performance de
notre entreprise qui, à son tour, est assujettie à de nombreux
risques. Par conséquent, le lecteur est mis en garde contre le fait
que tous les risques suivants sont susceptibles d'avoir une
incidence défavorable significative sur nos déclarations
prospectives. Ces risques comprennent, sans s'y limiter :
- l'intensité de l'activité de nos concurrents, y compris de
concurrents nouveaux et émergents, ainsi que l'incidence connexe
sur le coût lié à la conservation de nos clients actuels et à
l'obtention de nouveaux clients, de même que sur nos parts de
marché, nos volumes de service et nos stratégies d'établissement
des prix;
- le rythme de substitution technologique et la présence d'autres
fournisseurs de services, qui contribuent à réduire l'utilisation
de nos services sur fil traditionnels;
- les initiatives, les procédures et les décisions réglementaires
ainsi que les consultations gouvernementales et les positions
gouvernementales qui nous touchent et qui touchent nos activités, y
compris, en particulier, celles qui concernent l'accès obligatoire
aux réseaux, le principe de neutralité du Net, les ventes aux
enchères de spectre, l'approbation d'acquisitions et les exigences
relatives à l'octroi de licences de radiodiffusion et à la
propriété étrangère;
- l'incapacité à protéger nos actifs corporels et incorporels,
notamment les réseaux, les systèmes de TI, les locaux, les magasins
et l'information de nature sensible, contre des événements et des
attaques comme les cybermenaces, et les dommages causés par les
incendies et les catastrophes naturelles;
- l'incidence défavorable de la séparation fondamentale entre le
contenu et le service de connectivité, ce qui modifie
l'environnement de nos activités liées à la télé et aux médias et
pourrait accélérer le débranchement des services de télé et la
réduction des dépenses pour ces services, ainsi que la
fragmentation du marché de la publicité et les changements qui s'y
rapportent;
- la concurrence avec des concurrents mondiaux, en plus des
concurrents canadiens traditionnels, pour le contenu de
programmation, qui pourrait entraîner d'importantes hausses des
coûts d'acquisition du contenu et nuire à notre capacité d'obtenir
du contenu de premier plan;
- une conjoncture économique et des conditions des marchés des
capitaux défavorables, un niveau d'activité de détail et
commerciale en baisse, l'incidence négative connexe sur la demande
de nos produits et services et sur les prix de ceux-ci, et le
volume des créances douteuses;
- l'incapacité à optimiser les échéanciers pour le déploiement et
la mise à niveau de réseaux et de systèmes de TI, à évaluer
correctement les possibilités qu'offrent les nouvelles technologies
ainsi qu'à investir et à évoluer dans la bonne direction;
- l'incapacité à continuer d'investir de manière rigoureuse et
stratégique dans des fonctions de prochaine génération, notamment
des stratégies de service à la clientèle reposant sur l'information
en temps réel;
- l'incapacité à susciter une expérience client positive
découlant, en particulier, du défaut d'adopter de nouvelles
approches et de repousser les limites opérationnelles;
- la complexité de nos activités découlant des multiples
plateformes technologiques, systèmes de facturation et bases de
données de commercialisation, ainsi que d'une myriade de forfaits,
d'offres promotionnelles et de gammes de produits;
- l'incapacité à maintenir la performance opérationnelle optimale
de nos réseaux, étant donné une augmentation importante de la
demande relativement à la capacité des réseaux pour les services
Internet et sans fil;
- l'incapacité à mettre en œuvre ou à maintenir des systèmes de
TI performants soutenus par un cadre de gouvernance et opérationnel
efficace;
- le risque que nous puissions devoir engager des dépenses
d'investissement importantes qui dépasseraient nos objectifs en
matière d'intensité du capital, afin de fournir une capacité
supplémentaire et de réduire la congestion sur nos réseaux;
- l'incapacité à générer les avantages escomptés de nos
restructurations d'entreprises, des remplacements et des mises à
jour de systèmes, des refontes de processus, et de l'intégration
des entreprises acquises;
- les événements liés à la fonctionnalité de nos réseaux, de nos
systèmes de TI, de notre équipement et de nos autres installations,
ainsi que notre capacité à les protéger, à les tester, à les
maintenir et à les remplacer;
- les risques liés au matériel en orbite et les autres risques
opérationnels auxquels sont exposés les satellites utilisés pour
fournir nos services de télé par satellite;
- l'incapacité à attirer des employés possédant les compétences
appropriées, à les fidéliser et à stimuler leur performance dans un
environnement sûr et sécuritaire;
- les interruptions de travail;
- l'incapacité à accéder à des sources de capital adéquates et à
générer des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation
suffisants pour répondre à nos besoins de liquidités, financer les
dépenses d'investissement et soutenir la croissance planifiée;
- l'impossibilité de garantir que des dividendes seront déclarés
par le conseil d'administration de BCE ou que la politique de
distribution de dividendes de BCE sera maintenue;
- l'incapacité à gérer les différents risques de crédit, de
liquidité et de marché;
- la volatilité liée à l'obligation au titre des régimes de
retraite et les cotisations accrues aux régimes d'avantages
postérieurs à l'emploi;
- des impôts plus élevés découlant de l'adoption de nouvelles
lois fiscales ou de modifications apportées aux lois fiscales
existantes ou à leur interprétation, et l'incapacité à prévoir
l'issue des audits gouvernementaux;
- l'incapacité à réduire les coûts ainsi que toute augmentation
imprévue de coûts;
- l'incapacité à faire évoluer nos pratiques afin d'effectuer un
suivi et un contrôle efficaces des activités frauduleuses, y
compris l'utilisation non autorisée de notre contenu et le vol de
nos services de télé;
- les événements ayant une incidence sur la capacité de nos tiers
fournisseurs, impartiteurs et consultants à continuer de nous
fournir les produits et les services dont nous avons besoin pour
exercer nos activités et respecter différentes obligations;
- l'incapacité d'adopter des pratiques de gestion de
l'approvisionnement et des fournisseurs permettant de gérer
adéquatement les risques associés aux modèles de nos fournisseurs,
existants ou nouveaux;
- la qualité de nos produits et de nos services et la mesure dans
laquelle ils peuvent comporter des défauts de fabrication ou ne pas
être conformes aux normes et aux règlements gouvernementaux
applicables;
- les risques liés à la sécurité et les risques de fuite de
données advenant le contournement des protocoles de contrôle de la
sécurité applicables à nos solutions infonuagiques;
- un règlement défavorable des litiges, en particulier des
actions collectives;
- des modifications défavorables aux lois applicables et
l'incapacité d'agir en amont pour ce qui est du respect de nos
obligations juridiques et réglementaires;
- les préoccupations en matière de santé relatives aux émissions
de radiofréquences par des appareils de communication sans
fil;
- l'incapacité à maintenir le service à la clientèle et à assurer
le fonctionnement de nos réseaux si des épidémies, des pandémies et
d'autres éventualités menaçantes pour la santé survenaient;
- l'incapacité à comprendre les préoccupations concernant les
changements climatiques ou les attentes du public et du
gouvernement pour ce qui est des questions environnementales, et à
y répondre adéquatement.
Nous prévenons le lecteur que la liste de facteurs de risque qui
précède n'est pas exhaustive et que d'autres facteurs pourraient
avoir une incidence défavorable sur nos résultats. Nous
encourageons les investisseurs à lire également l'Avis
concernant les déclarations prospectives de BCE daté du
8 février 2018 pour obtenir plus de détails au sujet de
certains des facteurs de risque et hypothèses mentionnés et
d'autres facteurs de risque et hypothèses, ce document étant déposé
par BCE auprès des autorités des provinces canadiennes en valeurs
mobilières (disponible à Sedar.com) et de la Securities and
Exchange Commission des États-Unis (disponible à SEC.gov). Ce
document est également disponible à BCE.ca.
L'Avis concernant les déclarations prospectives de BCE
daté du 8 février 2018 est intégré par renvoi dans le présent
communiqué de presse.
Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter la
présentation intitulée Téléconférence sur les résultats du
T4 2017 et l'orientation financière 2018, datée du
8 février 2018, disponible sur le site Web de BCE.
À propos de BCE
BCE, la plus grande entreprise de
communications du Canada, fournit des services sans fil à large
bande, de télé, Internet et de communications d'affaires évolués
dans l'ensemble du pays. Première entreprise canadienne de services
multimédias, Bell Média possède des actifs de premier plan dans les
secteurs de la télévision, de la radio, de l'affichage et des
médias numériques. Pour en savoir plus, visitez les sites Bell.ca
ou BCE.ca. L'initiative Bell Cause pour la cause fait la promotion
de la santé mentale au Canada par des campagnes nationales de
sensibilisation et de lutte contre la stigmatisation, comme la
Journée Bell Cause pour la cause, et permet à Bell de fournir un important financement qui
sert à payer des soins communautaires, de la recherche et des
initiatives en milieu de travail. Pour en savoir plus, visitez le
site Bell.ca/cause.
Questions des médias :
Jean Charles Robillard
514-870-4739
jean_charles.robillard@bell.ca
Questions des investisseurs :
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