(DONNEES IFRS NON AUDITEES)
POURSUITE DE LA CROISSANCE SOUTENUE DE L’ACTIVITE ET
ACCELERATION DE LA PROGRESSION DES RESULTATS
- CHIFFRE D’AFFAIRES :
- 18 221 M€, +4,4%1 ET
+3,1% EN ORGANIQUE SUR NEUF MOIS
- +4,3%1 AU TROISIEME
TRIMESTRE
- BON DYNAMISME COMMERCIAL
- VOLUMES DE LA PROPRETE EN HAUSSE DE
+3,3%
- EBITDA :
- 2 359 M€, EN HAUSSE DE
+1,7%1 SUR NEUF MOIS
- +4,8%1 AU TROISIEME
TRIMESTRE
- 190 M€ D’ECONOMIES REALISEES AU
COURS DES NEUF PREMIERS MOIS, EN LIGNE AVEC L’OBJECTIF DE 250M€
POUR L’EXERCICE COMPLET
- EBIT COURANT :
- 1 049 M€, EN CROISSANCE DE
+2,2%1
- +6,9%1 AU TROISIEME
TRIMESTRE
- RESULTAT NET COURANT PART DU
GROUPE : QUASI-STABLE A 406 M€ ET EN HAUSSE DE
+4,3%1 HORS PLUS VALUES
- OBJECTIFS 2017 PLEINEMENT
CONFIRMES
Regulatory News :
Veolia Environnement (Paris:VIE) :
Antoine Frérot, Président Directeur Général du Groupe a
indiqué : «Les résultats de Veolia sur 9 mois sont
satisfaisants, et confortent notre stratégie reposant sur la
croissance et l’efficacité. Le solide développement de notre
chiffre d’affaires se confirme, comme annoncé en début d’année.
Notre dynamisme commercial et l’attractivité renouvelée de nos
offres permettent de nouvelles conquêtes sur l’ensemble de nos
métiers et de nos géographies. Nous avons par exemple signé un
nouveau contrat de traitement de déchets dangereux de 10 ans avec
Antero Resources, acteur du secteur pétrolier aux Etats-Unis et
renouvelé le contrat d’exploitation de l’usine de traitement des
eaux usées du Mans pour une durée de 12 ans. Et le bon cadrage de
nos programmes d’efficacité nous permet d’être en ligne avec nos
objectifs de réduction de coûts. Au total, ces gains de croissance
rentable et d’économies se traduisent par une nette accélération de
l’EBITDA et des résultats, conformément à notre plan. L’ensemble de
ces performances me permettent de pleinement confirmer nos
objectifs.»
Chiffre d’affaires de 18 221 M€ contre 17 569 M€ au cours des
neufs premiers mois 2016 retraités proforma, soit une croissance de
3,7% en courant et de 4,4% à change constant.
La variation défavorable des changes a pénalisé à hauteur de
0,7% l’évolution du chiffre d’affaires des neuf premiers mois de
l’exercice 2017 (-123 M€). A périmètre et change constant, la
croissance ressort à 3,1%, comme au premier semestre.
A change constant et hors effets travaux et prix des énergies,
le chiffre d’affaires ressort en forte hausse de 4,9%.
- En France, l’activité est quasi-stable
sur neuf mois (-0,7%) mais est en croissance de 1,2% à périmètre
constant. L’Eau est stable (+0,1%) mais marque une amélioration
progressive grâce à des volumes en hausse de 1% et une indexation
tarifaire qui est passée à +0,4% au troisième trimestre après -0,3%
au cours des premier et deuxième trimestres. La Propreté affiche un
retrait de 1,6% mais progresse de 2,9% à périmètre constant, sous
l’effet d’un bon dynamisme commercial, de volumes en hausse de 2,1%
(et +3,5% au T3) et un effet positif de la hausse des prix des
matières recyclées.
- L’Europe hors France est en forte
hausse (+6,5%) à change constant sur neuf mois et à +8,1% au
troisième trimestre. Toutes les régions enregistrent une croissance
soutenue à l’exception de l’Italie (-2,8%). L’Allemagne est en
croissance de 4,9% grâce à de bonnes performances commerciales dans
la Propreté et à la hausse du prix du papier. Le Royaume-Uni est en
hausse de 5,1% avec la poursuite des bonnes performances des PFIs,
d’une bonne conquête commerciale et de la hausse des prix des
matières recyclées. L’Europe Centrale et Orientale progresse de
10,3% sous l’effet de bons volumes dans l’Energie grâce à un effet
climat favorable au S1 et au réseau de Prague rive gauche, ainsi
que de bons volumes d’eau. Bonne performance également des pays
nordiques (+12,2%) ainsi que de la péninsule ibérique
(+11,5%).
- A change constant, le Reste du monde
continue d’enregistrer une croissance soutenue sur neuf mois
(+10,6%), avec un T3 en hausse de 9,4%. L’Amérique du Nord
progresse de 11,6% grâce notamment à l’intégration des actifs de la
division régénération d’acide sulfurique de Chemours et une
activité municipale qui a bénéficié de la hausse des prix des
énergies. L’activité Services industriels demeure en retrait.
L’Asie progresse de 22% avec notamment une croissance de 30,3% en
Chine toujours portée par les succès commerciaux. Le Japon et la
Corée du Sud sont également en progression. L’Amérique Latine est
en croissance de 22,4%, grâce à de bons développements en
Argentine, au Brésil et en Colombie. L’Australie retrouve la
croissance, avec un troisième trimestre en hausse de 8,2%.
- Les Activités mondiales sont en léger
retrait de 1,3% à change constant. Les Déchets Spéciaux continuent
de croître à un bon rythme (+4,5%). Les activités de travaux de
Veolia Water Technologies sont en retrait de 8,7% sur neuf mois
mais les prises de commandes sont en croissance de 10%. La SADE
enregistre de bonnes performances en France, mais aussi des retards
de démarrage de chantiers à l’international, et est au total en
légère baisse (-2,9%).
La relance commerciale engagée il y a un an continue de
porter ses fruits.
Après de très bonnes performances commerciales enregistrées au
cours du premier semestre qui a vu par exemple les gains de
plusieurs contrats dans son activité Energie en Chine pour plus de
860 M€ de chiffre d’affaires cumulés et la construction et la
gestion du plus gros incinérateur de déchets d’Amérique Latine, au
Mexique (Chiffre d’affaires cumulé de 886 M€), le Groupe a de
nouveau signé plusieurs contrats très significatifs durant le
troisième trimestre.
- Dans l’Eau en France, Veolia a
notamment remporté le contrat d’exploitation de l’usine de
traitement des eaux usées de Valenton pour une durée de 12 ans,
soit un chiffre d’affaires cumulé de 400 M€, ainsi que deux usines
de traitement des eaux usées à Lille pour une durée de 5 ans et au
Mans pour 9 ans.
- Aux Etats-Unis, dans le secteur
pétrolier, Veolia a remporté auprès d’Antero Resources le contrat
de traitement des boues générées par l’exploitation de son site en
Virginie Occidentale pour un chiffre d’affaires de 70 M$ sur 10
ans.
- Dans le recyclage, Veolia a mis en
place une plateforme industrielle mondiale de recyclage du
plastique avec une présence européenne en France, au Royaume-Uni,
en Allemagne, au Bénélux et dans les pays scandinaves et asiatique
en Corée et au Japon.
- Par ailleurs, les taux de
renouvellement des contrats arrivés à échéance sont demeurés très
satisfaisants dans tous les métiers du Groupe.
EBITDA de 2 359 M€, en hausse de +1,3% en courant et +1,7% à
change constant.
- La variation des changes a pénalisé
l’EBITDA à hauteur de 0,4% (-10M€).
- A change constant, la croissance de
l’EBITDA s’est fortement accélérée au troisième trimestre avec une
hausse de +4,8%, après +0,4% au premier semestre.
- Cette hausse est portée par la
croissance toujours soutenue du chiffre d’affaires et des
réductions de coûts qui ont atteint 190 M€ sur neuf mois, en ligne
avec l’objectif annuel de 250 M€. Le poids des éléments non
récurrents défavorables atteint 103 M€ sur neuf mois, mais
seulement 9 M€ au troisième trimestre, ce qui permet de bénéficier
du levier opérationnel sur la croissance de l’activité. L’impact
des variations des prix des énergies et des matières recyclées est
non significatif, à +1 M€ sur les neuf mois.
EBIT courant de 1 049 M€ en croissance de 1,3% en courant et
2,2% à change constant.
- L’EBIT Courant enregistre un effet
change défavorable de 9 M€.
- Hors effet change, la croissance de
l’EBIT Courant est principalement portée par la hausse de l’EBITDA.
Les amortissements et remboursements d’actifs financiers
opérationnels sont en hausse de 2,4% à change constant à 1 255 M€
(effet périmètre). La contribution du résultat net courant des
co-entreprises et entreprises associées est de 76 M€ contre 82 M€
un an plus tôt du fait de sorties de périmètres qui font plus que
compenser la bonne croissance en Chine (50 M€ en 2017 vs 38 M€ sur
les neuf mois 2016 retraités).
Résultat net courant part du Groupe de 406 M€, soit -1,6% en
courant et -0,7% à change constant, mais en croissance de +3,3% en
courant hors plus-values et de +4,3% à change constant.
- Le résultat net courant supporte un
effet de change défavorable de 4 M€.
- Le coût de l’endettement financier net
est stable à 314 M€.
- Il inclut 14 M€ de plus-values de
cessions financières contre 33 M€ sur les neuf premiers mois 2016
retraités.
- Le taux d’impôt est de 25%.
L’Endettement Financier Net est en baisse, à 8 419 M€ au 30
septembre 2017, contre 8 883 M€ au 30 septembre 2016.
**********
Perspectives moyen terme*.
Au regard des performances enregistrées au cours des neuf
premiers mois de 2017, les perspectives moyen terme sont pleinement
confirmées :
- 2017 : année de transition
- Redémarrage de la croissance du chiffre
d’affaires
- Stabilité ou croissance modérée de
l’EBITDA
- Effort accru de réductions de coûts
supérieur à 250 M€
- 2018 :
- Poursuite de la croissance du chiffre
d’affaires
- Reprise d’une croissance plus soutenue
de l’EBITDA
- Réductions de coûts supérieures à 300
M€
- 2019 :
- Poursuite de la croissance du chiffre
d’affaires et plein effet des économies
- EBITDA compris entre 3,3 et 3,5 Mds€
(hors IFRIC 12)
*à change constant
Le groupe Veolia est la référence mondiale de la gestion
optimisée des ressources. Présent sur les cinq continents avec plus
de 163 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des
solutions pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie,
qui participent au développement durable des villes et des
industries. Au travers de ses trois activités complémentaires,
Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver
les ressources disponibles et à les renouveler. En 2016, le groupe
Veolia a servi 100 millions d’habitants en eau potable et 61
millions en assainissement, produit 54 millions de mégawattheures
et valorisé 30 millions de tonnes de déchets. Veolia
Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2016 un
chiffre d’affaires consolidé de 24,39 milliards d’euros.
www.veolia.com
Avertissement important
Veolia Environnement est une société cotée à Euronext Paris et
le présent communiqué de presse contient des « déclarations
prospectives » (forward-looking statements) au sens des
dispositions du U.S. Private Securities Litigation Reform Act de
1995. Ces déclarations ne sont pas des garanties quant à la
performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent
être très différents des déclarations prospectives en raison d’un
certain nombre de risques et d’incertitudes, dont la plupart sont
hors de notre contrôle, et notamment : les risques liés au
développement des activités de Veolia Environnement dans des
secteurs très concurrentiels qui nécessitent d'importantes
ressources humaines et financières, le risque que des changements
dans le prix de l'énergie et le niveau des taxes puissent réduire
les bénéfices de Veolia Environnement, le risque que les autorités
publiques puissent résilier ou modifier certains des contrats
conclus avec Veolia Environnement, le risque que les acquisitions
ne produisent pas les bénéfices que Veolia Environnement espère
réaliser, les risques liés aux termes et conditions figurant
habituellement dans les accords de cession, le risque que le
respect des lois environnementales puisse devenir encore plus
coûteux à l'avenir, le risque que des fluctuations des taux de
change aient une influence négative sur la situation financière de
Veolia Environnement telle que reflétée dans ses états financiers
avec pour résultat une baisse du cours des actions de Veolia
Environnement, le risque que Veolia Environnement puisse voir sa
responsabilité environnementale engagée en raison de ses activités
passée, présentes et futures, de même que les autres risques
décrits dans les documents déposés par Veolia Environnement auprès
de l’Autorités des Marchés Financiers. Veolia Environnement n’a pas
l’obligation ni ne prend l’engagement de mettre à jour ou réviser
les déclarations prospectives. Les investisseurs et les détenteurs
de valeurs mobilières peuvent obtenir gratuitement auprès de Veolia
Environnement (www.veolia.com) copie des documents déposés par
Veolia Environnement auprès de l’Autorités des Marchés
Financiers.
Ce communiqué de presse contient des indicateurs non strictement
comptables (« non GAAP »). Ces indicateurs non GAAP pourraient être
définis différemment des indicateurs similaires publiés par
d’autres groupes, et ne doivent pas se substituer aux indicateurs
préparés en conformité avec les normes IFRS.
INFORMATIONS FINANCIÈRES AU 30 SEPTEMBRE
2017
A] PREAMBULE
Évolution des normes sur les concessions
Dans le cadre des contrats de concession conclus avec les
collectivités locales, les infrastructures sont comptabilisées,
selon le cas, en actif incorporel, en créance financière ou une
combinaison des deux. Veolia peut avoir une obligation de paiement
vis-à-vis du concédant pour utiliser ces actifs.
L’IFRIC a statué sur ces paiements en juillet 2016 et a conclu
que dans le cas de paiements fixes du concessionnaire, un actif et
une dette devaient être enregistrés (modèle incorporel).
Veolia a ainsi procédé au recensement des contrats et appliqué
les nouvelles dispositions IFRIC 12 rétroactivement au 1er janvier
2015 : les contrats concernés les plus significatifs sont ceux de
nos concessions d’eau en République Tchèque et Slovaquie.
Les données au 30 septembre 2016 ont donc été retraitées de
l’application de l’interprétation IFRIC 12. Les impacts sont
présentés en annexe du présent communiqué de presse.
Les données au 30 septembre 2017, commentées dans le présent
communiqué de presse, incluent les impacts des retraitements liés à
l’application de l’interprétation IFRIC 12. Ceux-ci s’élèvent à
160,9 millions d’euros en EBITDA, 70,9 millions d’euros en EBIT
Courant, et 3,6 millions en résultat net courant.
Lituanie
Au 30 septembre 2017, le désengagement en cours des activités
lituaniennes de Veolia, motivé par la fin d’un contrat majeur ainsi
que le processus de cession de ses autres activités, a conduit le
Groupe à traiter la Lituanie en résultat des activités non
poursuivies, conformément à l’application de la norme IFRS 5.
B] CHIFFRES CLES
(en millions d’euros) (4)
30 septembre2016 publié
RetraitementsIFRIC 12 et IFRS5 (3)
30 septembre2016
retraité
30 septembre2017 y.c
IFRIC12
Variation encourant
Variation àchangeconstant
Chiffre d’affaires 17 708 -139 17 569
18 221 +3,7% +4,4% EBITDA 2 206 123 2
329 2 359 +1,3% +1,7% Marge d’EBITDA
12,5% 13,3% 12,9%
EBIT Courant (1) 979 56 1035 1
049 +1,3% +2,2% Résultat net courant – part du Groupe
421 -9 412 406 -1,6%
-0,7% Résultat net courant – part du Groupe, hors plus ou
moins-values de cessions financières nettes d’impôt et des
minoritaires 388 -9 379 392
+3,3% +4,3% Investissements industriels 902 84
986 982 Free cash-flow net (2) 3 -28
-25 -63 Endettement financier net 8 883
- 8 883 8 419
(1) Y compris la quote-part de résultat net courant des
co-entreprises dans le prolongement des activités du Groupe et
entreprises associées.
(2) Le free cash-flow net correspond au free cash-flow des
activités poursuivies i.e. somme de l’EBITDA, des dividendes reçus,
de la variation du besoin en fonds de roulement opérationnel, de la
capacité d'autofinancement financière, moins les frais financiers
nets, les investissements industriels nets, les impôts versés, les
dépenses de renouvellement, les charges de restructuration et les
autres charges non courantes.
(3) Les retraitements au 30 septembre 2016 concernent
l’application de l’interprétation IFRIC 12 ainsi que le classement
de la Lituanie en activité non poursuivie conformément à la norme
IFRS 5 (cf. Annexe).
(4) Les définitions des indicateurs sont données dans la section
3.8.3 du Document de référence 2016.
Les principaux impacts de change sont les suivants :
Impacts de change au 30 septembre
2017(vs 30 septembre 2016 retraité)
% M€ Chiffre d’affaires -0,7% -122,7
EBITDA -0,4% -9,5 EBIT Courant -0,9% -8,9 Résultat net courant hors
Plus ou moins-value -0,9% -3,5 Endettement financier net (vs
septembre 2016 retraité) -1,6% -146 Endettement financier net (vs
décembre 2016) -2,8% -221
C] COMPTE DE RESULTAT
1. CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ
DU GROUPE
Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’élève à 18 221
millions d’euros au 30 septembre 2017 contre
17 568,8 millions d’euros au 30 septembre 2016 retraité,
soit une progression de +4,4% à change constant. Hors activité
Travaux2 et hors impact du prix des énergies, le chiffre d’affaires
est en augmentation de +4,9% à change constant.
L’évolution du chiffre d’affaires sur le troisième trimestre
2017 est, comme pour les deux premiers trimestres, marquée par une
dynamique favorable principalement tirée par l’Europe et le Reste
du monde :
Variations à change
constant
1er trimestre2017
2ème trimestre2017
3ème
trimestre2017
France -1,5% -0,4%
-0.3%
Europe hors France +7,2% +4,4%
+8.1%
Reste du Monde +11,8% +10,8%
+9.4%
Activités mondiales -3,2% +1,7%
-2.7%
Groupe +4,5% +4,4%
+4.3%
Groupe hors Travaux et prix des énergies +5,9%
+4,1%
+4,7%
Par segment, l’évolution
du chiffre d’affaires par rapport au 30 septembre 2016 retraité se
détaille comme suit :
Variation 2016 / 2017 En millions d’euros
30 septembre2016 retraité
30 septembre2017
encourant
à changeconstant
à périmètre et changeconstants
France 4 065,5 4 036,8 -0,7% -0,7% +1,2% Europe, hors
France 5 830,9 6 103,8 +4,7% +6,5% +4,8% Reste du monde 4 346,8 4
815,6 +10,8% +10,6% +5,2% Activités mondiales 3 304,5 3 240,0 -2,0
% -1,3% -0,4% Autres 21,1 24,8 +17,9%
+17,8% +17,8%
Groupe 17 568,8
18 221,0 +3,7% +4,4%
+3,1%
Chiffre d’affaires en hausse en France de 1,2% à périmètre
constant : dans l’Eau la progression est de +0,1% en
courant et s’élève à +2.9% à périmètre constant dans les
déchets.
- Le chiffre d’affaires de l’Eau,
2 198,7 millions d’euros, est marqué par une hausse des
volumes (+1%) et une stabilisation de l’activité commerciale
légèrement minorées par une évolution négative des indexations
tarifaires (-0,2%) ;
- L’activité Déchets est en retrait de
-1,6% par rapport au 30 septembre 2016 retraité, mais progresse de
2,9% à périmètre constant à 1 838,1 millions d’euros, retraité
notamment de l’impact de la cession de Bartin Recycling le 30
novembre 2016. La poursuite d’un développement commercial avec des
gains de contrats significatifs s’accompagne de la hausse des
volumes, ainsi que de l’accroissement du prix des matières
recyclées.
L’Europe hors France (hors Lituanie classée en activité
non poursuivie) est en progression de +6,5% à change constant par
rapport au 30 septembre 2016 retraité, et affiche une bonne
dynamique dans les principaux pays :
- Au Royaume Uni, le chiffre d’affaires
de 1 497,7 millions d’euros est en hausse de +5,1% à change
constant, grâce à la bonne performance des déchets portée par la
bonne contribution des contrats intégrés, l’impact favorable des
prix des matières recyclées (papier, ferrailles et métaux) et les
gains de contrats (St Albans, Southend on Sea, Army 2020). ;
- En Europe Centrale et Orientale, le
chiffre d’affaires s’établit à 2 050,2 millions d’euros
et croît de +10,3% à change constant par rapport au 30 septembre
2016 retraité. Cette hausse est portée :
- dans l’Energie : par un effet
climat positif (+35 millions d’euros), l’augmentation des volumes
de chaleur et d’électricité vendus en Pologne, et la contribution
du réseau de chaleur de Prague;
- dans l’Eau : hausse des volumes et
démarrage de l’extension contractuelle en Arménie ;
- En Europe du Nord, le chiffre
d’affaires de 1 764,4 millions d’euros est en hausse de +4,6%
à change constant par rapport au 30 septembre 2016 retraité.
L’Allemagne, principal pays contributeur (1 298,6 millions
d’euros), bénéficie dans la propreté de la hausse des prix du
papier, de l’effet prix positif sur la collecte des déchets
industriels, du gain de nouveaux contrats. Par ailleurs, des
acquisitions notamment en Suède dans les Déchets contribuent à
améliorer le chiffre d’affaires.
Forte progression (+10,6% à change constant par rapport au 30
septembre 2016 retraité) du chiffre d’affaires du Reste du
monde, dans la plupart des géographies :
- Le chiffre d’affaires en Amérique du
Nord est en hausse de +11,6% à change constant à
1 520,8 millions d’euros. Il bénéficie de l’intégration
des actifs de la division Produits Sulfurés de Chemours (+106,9
millions d’euros), et de l’acquisition d’une société de services
énergétiques du bâtiment (Enovity : +26,4 millions d’euros) en
janvier 2017. Par ailleurs, la bonne performance des activités
Municipal et Commercial est portée par la hausse des volumes et du
prix de l’électricité et du gaz; cette progression est atténuée par
le recul des services industriels ;
- Forte progression du chiffre d’affaires
en Amérique Latine (+22,4% à change constant) grâce aux
augmentations tarifaires en Argentine, à l’impact positif de
l’acquisition de la décharge de Pedreira au Brésil en mai
2016 et au démarrage du contrat de Santa Marta (distribution
d’eau potable) en Colombie en avril 2017 ;
- Le chiffre d’affaires de la zone Asie
est en nette progression de +22% à change constant. En Chine, la
forte croissance du chiffre d’affaires (+30,3%) résulte de l’impact
de nouveaux contrats (Sinopec, Hongda, Heijian Biomass et Hangzhou
WEE) dans l’Eau industrielle et les services industriels, de la
progression des volumes vendus dans l’Energie Municipale et dans
les Déchets. Le chiffre d’affaires du Japon progresse également
porté par le développement de l’Eau municipale et la contribution
des activités de valorisation plastique acquises en août 2016. En
Corée, l’acquisition d’Uniken dans les Déchets industriels impacte
favorablement le chiffre d’affaires ;
- Le chiffre d’affaires de la zone
Pacifique est en progression (+2,9% à change constant au 30
septembre 2017). Dans les Déchets, la hausse des volumes liés à
l’ouverture de nouveaux sites de traitement (Banksmeadow et MBT
Woodlawn) est en partie compensée par la baisse dans les services
industriels (perte du contrat de Rio Tinto);
- L’Afrique Moyen-Orient est en baisse de
-1,9% à change constant.
Activités mondiales : le chiffre d’affaires est en
diminution de -1,3% à change constant par rapport au 30
septembre 2016 retraité.
- Les Déchets dangereux affichent une
croissance de +4,5% à change constant, qui s’explique notamment par
le redressement de l’activité recyclage des huiles ;
- L’activité Design & Build reste en
retrait de -8,7% à change constant, en lien avec le recentrage de
l’activité Veolia Water Technologies, mais le niveau des commandes
progresse (+10%). Par ailleurs, la reprise de l’activité de la SADE
en France compense en partie le retard de l’activité à
l’international.
L’évolution du chiffre d’affaires entre 2016 et 2017 peut
s’analyser comme suit par principaux
effets :
- L’effet change de -122,7
millions d’euros (-0,7% du chiffre d’affaires) reflète
principalement la variation de la livre sterling (-139,9 millions
d’euros), du peso argentin (-15,2 millions d’euros), du Renminbi
chinois (-12,8 millions d’euros), du dollar australien (+26,1
millions d’euros), de la couronne tchèque (+13,5 millions d’euros)
et du real brésilien (+13,1 millions d’euros).
- L’effet périmètre de +225,2
millions d’euros concerne principalement des développements
réalisés en 2016 et 2017 : l’intégration en 2016 des actifs de
la division Produits Sulfurés de Chemours aux Etats-Unis (+106,9
millions d’euros), de la société Prague Rive Gauche en République
tchèque renommé Veolia Energie Praha (+20,5 millions d’euros), de
la décharge CDR Pedreira au Brésil (+16,5 millions d’euros) et de
la cession de Bartin Recycling dans les Déchets en France (-104,9
millions d’euros) ; en 2017 l’acquisition d’Enovity (+26,4
millions d’euros) aux Etats-Unis, d’Uniken en Corée du Sud (+18,0
millions d’euros), la prise de contrôle de la société Ta-ho à
Taïwan (+28,7 millions d’euros) et en Suède les acquisitions de
Corvara et Hans Andersson (+19,2 millions d’euros) qui compensent
la vente des activités de FM AB (-8,1 millions d’euros). A
périmètre et change constants, la croissance du chiffre d’affaires
s’élève à +3,1%.
- Le chiffre d’affaires de l’activité
Travaux est en recul de -67 millions d’euros (- 8 millions
d’euros au 3ème trimestre 2017, versus +15 millions d’euros au 2nd
trimestre 2017 et -74 millions d’euros au 1er trimestre 2017) en
raison de la baisse de l’activité Travaux dans les contrats de
concession légèrement compensée par la reprise de l’activité en
France chez SADE.
- L’impact favorable du prix des
énergies et des matières recyclées s’élève à 72 millions
d’euros (versus -119 millions d’euros à fin septembre 2016).
- La dynamique commerciale connaît une
amélioration significative (effet Commerce / Volumes) à +423
millions d’euros (versus +110 millions d’euros au 30 septembre
2016) :
- Effet volume de +207 millions d’euros
en lien avec la croissance des volumes vendus en Europe Centrale
(notamment vente d’électricité et chaleur), les bons volumes de
déchets en France, au Royaume-Uni et en Allemagne, et la poursuite
de la hausse des volumes dans l’énergie en Chine.
- Effet commerce de +186 millions d’euros
comprenant le développement de nouveaux actifs industriels en
Europe, et en Asie (notamment le contrat Sinopec +63 millions
d’euros) ;
- Impact du climat de +30 millions
d’euros : très favorable en Europe Centrale (+35 millions
d’euros) compensé par l’Amérique du Nord (-6 millions
d’euros).
- Les effets prix favorables (+119
millions d’euros) sont principalement liés à des indexations
tarifaires positives en Allemagne dans les Déchets, en Europe
Centrale dans l’Eau et à l’impact significatif de la hausse des
prix en Argentine.
Par métier, l’évolution
du chiffre d’affaires par rapport au 30 septembre 2016 retraité se
détaille comme suit :
En millions d’euros
30septembre2016 retraité
30septembre2017
encourant
à changeconstant
à c.c. horsimpact Travauxet prix
desénergies
A périmètre etchangeconstants
Eau 8 036,2 8 058,9 +0,3% +0,6% +1,8%
+0,8% Déchets 6 316,4 6 641,6 +5,1% +6,7% +6,8% +4,2%
Energie 3 216,2 3 520,5 +9,5% +9,4%
+8,9% +6,9%
Groupe 17 568,8
18 221,0 +3,7% +4,4%
+4,9% +3,1%
EAU
Le chiffre d’affaires de l’Eau est en légère progression à +0,6%
à change constant, et à +1,8% à change constant hors activité
Travaux et impact du prix des énergies par rapport au 30 septembre
2016 retraité. Cette évolution s’explique par :
- Une hausse des volumes en France, en
Europe centrale (notamment avec le nouveau contrat Arménien) et en
Asie (contrat Sinopec) ainsi qu’un effet commercial positif à
hauteur de +1,9% au global.
- Une hausse des tarifs en Europe
centrale et en Amérique Latine ;
- Des Travaux en légère baisse de
-0,9% liés au tassement de l’activité.
DÉCHETS
Le chiffre d’affaires de l’activité Déchets est en progression
de +6,7% à change constant par rapport au 30 septembre 2016
retraité (+4,2% à périmètre et change constants), en lien avec
:
- Un effet périmètre de +2,6%, relatif
notamment à l’acquisition de la Division Produits Sulfurés de
Chemours aux Etats-Unis (+106,9 millions d’euros), l’acquisition de
Pedreira au Brésil (+16,5 millions d’euros) et opérations de
croissance externe en Asie, partiellement compensé par la vente de
Bartin (-105 millions d’euros);
- Un effet commerce et volumes de
+1,5% : ralentissement des volumes aux Etats-Unis (services
industriels toujours faibles) compensé par de nombreux gains de
contrats, en particulier en France, au Royaume Uni et en
Allemagne ;
- Un effet prix positif de +1,0%;
- L’impact favorable de la hausse du prix
des matières recyclées (+1,5%) et notamment du papier.
ENERGIE
Le chiffre d’affaires de l’activité Energie est en hausse de
+9,4% à change constant par rapport au 30 septembre 2016 retraité
(+6,9% à périmètre et change constants). Cette évolution s’explique
par :
- L’impact positif de la hausse des
volumes et des développements commerciaux à hauteur de +5%, en lien
avec la hausse des volumes d’énergie vendue en Europe Centrale, en
Chine et aux Etats-Unis, ainsi que de nouveaux contrats
d’efficacité énergétique en Asie et en Europe ;
- Un effet climat favorable de 30
millions d’euros (soit +0,9%), notamment en Pologne et en
République tchèque ;
- Un effet prix légèrement positif de
+0,4% : la baisse des prix de chaleur et d’électricité en
Europe est largement compensée par la hausse des prix aux
Etats-Unis.
- Un effet périmètre de +2,5%, relatif à
l’acquisition de Prague Rive Gauche et Gesten en 2016, ainsi que
d’une activité d’efficacité énergétique aux Etats-Unis en 2017
(Enovity) ;
2. EBITDA
Au 30 septembre 2017, l’EBITDA consolidé du Groupe s’élève à
2 358,7 millions d’euros, soit une augmentation de 1,7% à
change constant par rapport au 30 septembre 2016 retraité. Le taux
de marge passe de 13,3% en septembre 2016 retraité à 12,9% en
septembre 2017.
L’évolution de l’EBITDA par
segment est la suivante :
En France, l’EBITDA est en amélioration :
- Dans les métiers de
l’Eau, l’EBITDA est en bonne progression au 30 septembre 2017
grâce aux efforts significatifs de réductions des coûts, et à la
hausse des volumes (+1%) que compensent cependant partiellement le
pincement des marges lié à l’impact des indexations tarifaires
négatives et des renégociations contractuelles.
- Dans les Déchets, l’EBITDA est
également en hausse grâce aux réductions des coûts et à l’impact
des développements commerciaux.
Stabilité de l’EBITDA en Europe hors France (hors
Lituanie) qui s’explique par la combinaison de plusieurs effets
:
- En Europe Centrale et Orientale,
l’EBITDA progresse principalement grâce à l’effet climat favorable
dans l’Energie et à de bons volumes dans l’Eau ;
- Au Royaume Uni, bonne performance
opérationnelle partiellement compensée par des arrêts de
maintenance et des coûts ponctuels de démantèlement;
- Baisse de l’EBITDA de l’Europe du Nord
principalement dûe à des éléments non récurrents positifs au 1er
semestre 2016 (résolution d’un litige et remboursement d’assurance
sur un sinistre).
Croissance de l’EBITDA dans le Reste du monde :
- Hausse de l’EBITDA aux Etats-Unis,
essentiellement liée aux effets périmètre avec l’intégration
réussie des actifs de la division Produits Sulfurés de
Chemours et à la bonne progression dans l’Energie avec
l’acquisition d’Enovity partiellement compensée par la cession des
actifs énergie de West Coast. La baisse dans les services
industriels est quant à elle partiellement compensée par les
mesures d’efficacité mises en oeuvre ;
- Progression de l’EBITDA de l’Amérique
Latine expliquée principalement par des hausses tarifaires en
Argentine, les effets des acquisitions au Brésil et un nouveau
contrat en Colombie ;
- Croissance soutenue de l’EBITDA en
Chine dans toutes les activités : Energie municipale et
industrielle, Eau industrielle (Sinopec) et Déchets (volumes
enfouis et croissance des déchets dangereux).
Dans le segment Activités mondiales, le bénéfice de la
restructuration de Veolia Water Technologies ainsi que la bonne
performance des Déchets dangereux sont limités par la non
récurrence d’éléments favorables en 2016 (résolution favorable
d’une fin de contrat). Veolia Water Technologies poursuit son plan
de transformation via la standardisation de ses offres, des
économies dans les achats et la baisse des coûts administratifs et
commerciaux.
Par effet, l’évolution de
l’EBITDA entre 2016 et 2017 peut s’analyser comme
suit :
L’impact change sur l’EBITDA est négatif et s’élève à
-9,5 million d’euros. Il reflète principalement la variation
défavorable de la livre sterling (-18,1 millions d’euros) et du
Renminbi chinois (-3,3 millions d’euros), compensée par les effets
favorables de la couronne tchèque (+4,6 millions d’euros), du zloty
polonais (+3,2 millions d’euros), du real brésilien (+2,7 millions
d’euros) et du dollar australien (+2,2 millions d’euros).
L’effet périmètre de +52,6 millions d’euros concerne
principalement des développements réalisés en 2016 :
l’intégration des actifs de la division Produits Sulfurés de
Chemours aux Etats-Unis, de Prague Rive Gauche en République
tchèque, et de la décharge Pedreira au Brésil.
Les effets Commerce et volumes s’élèvent à +33 millions
d’euros en raison du dynamisme commercial (notamment en Asie), de
bons volumes d’eau en Europe, d’une progression des volumes de
déchets et de conditions climatiques favorables sur les neuf
premiers mois. Ces éléments favorables sont partiellement compensés
par l’impact (quoique plus faible) des renégociations de contrats
dans l’Eau en France, de pertes de contrats en Italie et du déclin
des activités de service aux industriels en Amérique du Nord et
dans le Pacifique.
Le Prix des énergies et des matières recyclées a un
impact favorable sur l’EBITDA (+1 million d’euros) : l’évolution
des tarifs chaleur et électricité (baisse en Europe centrale,
hausse aux Etats-Unis) suit celle du prix d’achat des énergies
entrantes. Par ailleurs, l’effet positif de la hausse des prix des
matières recyclées au Royaume-Uni est compensé par la hausse des
coûts du fuel dans les Déchets en France.
Le Pincement Prix est de -104 millions d’euros, il inclut
notamment les effets négatifs liés au démarrage de nouvelles
activités.
La contribution des plans d’économies de coûts s’élève à
190 millions d’euros, en ligne avec l’objectif annuel de 250
millions d’euros. Elle porte principalement sur l’efficacité
opérationnelle (à hauteur de 46%) et les achats (31%), et concerne
l’ensemble des géographies : la France (à hauteur de 32%),
l’Europe hors France (26%), le Reste du monde (25%), les Activités
mondiales (15%) et le Siège (2%).
Les coûts transitoires et éléments ponctuels incluent
notamment la non récurrence d’éléments favorables en 2016
(résolution d’un litige en Belgique, indemnités d’assurances reçues
en Allemagne et d’une fin de contrat favorable chez Veolia Water
Technologies), et des surcoûts d’assurance et de maintenance
(notamment au Royaume-Uni) constatés au 1er semestre 2017.
3. EBIT COURANT
L’EBIT Courant consolidé du Groupe au 30 septembre 2017
s’établit à 1 049,2 millions d’euros, en progression de +2,2%
à change constant par rapport au 30 septembre 2016 retraité.
Les éléments de passage de l’EBITDA à l’EBIT Courant au 30
septembre 2017 et 2016 sont les suivants :
En millions d’euros
30 septembre2016 retraité
30septembre2017
EBITDA 2 329,0 2 358,7 Dépenses
de renouvellement -202,5 -206,7 Amortissements (*) -1 231,1
-1 255,5 Provisions, juste valeur et autres : 58,3 76,9
- Pertes de valeurs nettes courantes sur actifs corporels,
incorporels et AFOs
1,9 10,5
- Dotations nettes de reprises aux provisions opérationnelles,
ajustements de juste valeur et autres
36,3 57,2
- Plus ou moins-values de cession industrielles
20,1 9,2 Quote-part du résultat net courant des co-entreprises et
entreprises associées 81,6 75,8
EBIT Courant
1 035,3 1 049,2
(*) Y compris remboursement des actifs financiers opérationnels
(AFO) à hauteur de -120,1 millions d’euros au 30 septembre 2017
contre -140,4 millions d’euros au 30 septembre 2016.
La croissance de l’EBIT Courant à change constant est le
reflet :
- de la progression de l’EBITDA à change
constant ;
- de l’augmentation des charges
d’amortissement à change constant, en lien notamment avec les
effets périmètre, principalement aux Etats-Unis suite à
l’acquisition des actifs de Chemours en juillet 2016, mais
également au Brésil;
- de l’écart favorable sur les reprises
de provisions opérationnelles, en particulier sur les captives
d’assurance (+12 millions d’euros) ;
- des plus ou moins-values de cessions
industrielles au 30 septembre 2017 en retrait ;
- de la quote-part du résultat net
courant des co-entreprises et entreprises associées qui s’établit à
75,8 millions d’euros contre 81,6 millions d’euros en 2016 :
l’amélioration des performances des concessions chinoises est
notamment compensée par la cession d’actifs au Royaume-Uni.
L’effet change sur l’EBIT Courant est négatif de -8,9 millions
d’euros et reflète principalement la variation de la livre sterling
(-10,5 millions d’euros), du real brésilien (+1,6 millions
d’euros), de la couronne tchèque (+2,3 millions d’euros), du
RenMinbi chinois (-3,1 millions d’euros) et du dollar australien
(+1,2 millions d’euros).
4. RÉSULTAT NET
COURANT
Le résultat net courant attribuable aux propriétaires de la
société mère s’établit à 406 millions d’euros au 30 septembre 2017
contre 412 millions d’euros au 30 septembre 2016 retraité. Hors
plus ou moins-values de cessions financières nettes d’impôts et
minoritaires, le résultat net courant attribuable aux
propriétaires de la société mère est en augmentation de 4,3% à
change constant, à 392 millions d’euros versus 379 millions d’euros
au 30 septembre 2016 retraité.
D] FINANCEMENT
Le Free cash-flow net s’élève à -63 millions d’euros au
30 septembre 2017, versus -25 millions d’euros au 30 septembre 2016
retraité.
L’évolution du free cash-flow net par rapport au 30 septembre
2016 retraité reflète principalement la hausse des charges de
restructuration et autres (-40 millions d’euros).
A fin septembre 2017, le free cash-flow net hors saisonnalité du
BFR s’élève à 619M€.
Au global, l’Endettement financier net s'établit à
8 419 millions d'euros, contre 7 812 millions d’euros au
31 décembre 2016 retraité.
Outre l’évolution du free cash-flow net (y compris la variation
du BFR opérationnel), l’Endettement financier net est impacté par
les investissements financiers nets à hauteur de -248 millions
d’euros, ainsi que par un effet de change favorable de 221 millions
d’euros sur les neuf premiers mois et par les dividendes
versés.
ANNEXE
Réconciliation des données publiées en 2016 avec les données
retraitées 20161
(en millions d’euros)
30-sept-16publié
RetraitementIFRIC 12
(2)
RetraitementIFRS 5
(5)
30-sept-16retraité
Chiffre d’affaires 17 707,6 0,0 -138,8
17
568,8 EBITDA (a)
2 206,4 151,4 -28,8
2
329,0 EBIT Courant (3) 978,8 69,6 -13,1
1 035,3 Résultat opérationnel 828,4 69,6 -13,1
884,9 Résultat net courant - part du groupe
421,4 0,5 -9,5
412,4 Investissements industriels
bruts (b)
-902 -84 0
-986 Dont Variation du BFR
du domaine concédé
0 -80 0
-80 Intérêts sur Actifs
opérationnels IFRIC 12 (c)
0,0 -67,3 0,0
-67,3
Free cash-flow net (4) 3 0 -28
-25
Endettement Financier Net -8 883 0 0
-8 883
(1) Données non auditées
(2) Voir ci-dessous
(3) Y compris quote-part de résultat net courant des
co-entreprises et entreprises associées au 30 septembre 2016
retraité
(4) Impact du retraitement IFRIC 12 nul sur le Free cash flow
net (a)+(b)+(c)=0)
(5) Les comptes de septembre 2016 ont été retraités, afin
d’assurer la comparabilité des périodes, du reclassement en «
Résultat net des activités non poursuivies » des activités du
groupe en Lituanie conformément à la norme IFRS 5.
Interprétation IFRIC 12
Au P&L, les retraitements liés à la clarification IFRIC 12
conduisent à une amélioration de l’EBITDA et de l’EBIT Courant. En
effet, la charge initiale de redevance est annulée pour être
répartie en charge d’intérêts et remboursements de la dette
reconnue. En parallèle, une charge d’amortissement de l’actif est
constatée et des impôts différés sont calculés en conséquence.
Au bilan, les dettes sont ventilées entre dettes courantes et
non courantes, en fonction de leur échéance. Le solde de dettes
liées aux retraitements effectués est supérieur à la valeur nette
des actifs correspondant : en effet le rythme d’amortissement des
actifs est linéaire et celui des remboursements de dettes
progressif (« formule d’annuité constante » avec
réduction de la part intérêt au profit du remboursement du
principal).
L’amélioration de l’EBITDA liée à l’application de la
clarification est compensée par les remboursements de la dette
(classés en CAPEX) et le paiement des intérêts. De ce fait, les
retraitements n’ont aucun impact sur le Free cash-flow net ou
l’Endettement financier net.
1 A change constantEn données publiées (à change courant) :
chiffre d’affaires en hausse de 3,7%, croissance de l’EBITDA de
1,3%, croissance de l’EBIT courant de 1,3%, résultat net courant
part du groupe en retrait de 1,6%, mais en hausse de 3,3% hors
plus-values.
2 Les Travaux regroupent notamment les activités de Veolia Water
Technologies, SADE et Sede.
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Relations Presse GroupeLaurent ObadiaSandrine GuendoulTél
: + 33 (0)1 85 57 42 16sandrine.guendoul@veolia.comouRelations
Investisseurs & AnalystesRonald Wasylec - Ariane de
LamazeTél. : + 33 (0)1 85 57 84 76 / 84 80Terri Anne Powers
(États-Unis)Tél. : + 1 630 218 1627
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