En matière d'autonomie financière des
enfants, les avis des parents sont partagés. Pour la
spécialiste Jessica Moorhouse, l'argent de poche n'a pourtant
rien de sorcier.
TORONTO, le 9 mai 2024 /CNW/ - Il n'y a rien de
systématique en la matière, et le « Canadian Allowance Report » de
Mydoh le martèle... systématiquement. Combien verser
d'argent de poche aux enfants ? Faut-il même le faire ? Cela
peut-il servir à obtenir les bons comportements souhaités ? Sur
toutes ces questions, les parents canadiens ne s'accordent
guère.
En association avec l'institut Ipsos, les concepteurs de
Mydoh - l'appli de gestion financière pour enfants et ados
dont RBC fait la promotion - ont sondé des centaines de Canadiens
dont les enfants ont entre 6 et 17 ans.
Que nous apprend cette enquête ?
- Dans 47 % des cas, l'enfant reçoit une allocation de ses
parents. Autrement dit, dans une famille canadienne sur deux, on ne
verse pas d'argent de poche aux enfants.
- La moitié des parents pensent que la menace de la suppression
de l'argent de poche contribue à faire régner la discipline.
L'autre moitié est d'avis contraire.
- Les Britanno-colombiens versent en moyenne 17,80 $ par semaine
à leurs enfants. À l'autre extrémité du spectre, les parents
ontariens déboursent 23,90 $, soit un écart annuel de plus de 300
$.
- C'est aussi en Colombie-Britannique qu'on attend le plus
longtemps avant de verser de l'argent de poche à sa progéniture :
en moyenne, ce n'est guère avant l'âge de 11 ans que l'enfant peut
en obtenir. Au Manitoba et en
Saskatchewan, les parents s'y
résolvent deux ans plus tôt.
« Les parents souhaitent que leurs enfants apprennent à bien
gérer l'argent, mais le rapport montre que, dans leur ensemble, les
Canadiens ne savent pas trop si le versement d'une allocation
contribue à inculquer de bonnes habitudes à cet égard », explique
Angelique de Montbrun, cheffe de
l'exploitation et cheffe du marketing, Mydoh. « On ne
s'étonnera pas d'apprendre qu'un parent sur quatre trouve plus
facile de parler des oiseaux et des abeilles avec son enfant que
d'aborder la question de l'argent. »
De fait, près de 25 % des parents canadiens disent ne pas être
certains de bien s'y prendre en matière d'argent de poche.
Mydoh s'est donc tournée vers Jessica Moorhouse, experte financière et
conseillère financière agréée. Résultat : trois lignes directrices
à l'usage des parents - l'ABC de l'argent de poche.
« Avant tout, prévient Jessica, disons-le clairement : si votre
budget vous permet de verser une allocation à vos enfants, cela
peut contribuer énormément à leur faire acquérir de bonnes
habitudes financières. Le fait de donner régulièrement de l'argent
de poche à son enfant peut susciter des conversations en profondeur
et l'aide à se familiariser en toute sécurité avec les questions de
budget et de gestion financière. Seulement, il faut faire les
choses avec méthode. »
Voici ce que suggère Jessica.
Autonomie
Bien que 78 % des parents sondés
estiment qu'il faut demander à l'enfant d'épargner une partie de
son argent de poche (32 % des parents ajoutent qu'il doit
en consacrer aussi une partie à des œuvres charitables), Jessica
invite à ne pas prendre trop de décisions à sa place.
« L'argent de poche permet aux enfants d'apprendre sans
danger à être financièrement autonomes. Peut-être le vôtre ira-t-il
dépenser en bonbons tout son argent du mois, mais quoi de mieux
pour lui expliquer les vertus de l'économie ? » Plus les
parents dictent aux enfants la conduite à tenir, moins ces derniers
peuvent apprendre par eux-mêmes.
Bien s'entendre
Quel montant verser et à quelle
fréquence ? Il appartient à chaque ménage de décider, suivant
sa situation financière et les besoins de l'enfant. Cela fait, il
faut s'assurer que l'enfant comprend les règles et les
consignes.
Jessica encourage les familles à considérer qu'il s'agit d'une
entente et que les enfants ont leur mot à dire quant à son
mécanisme. « Si on laisse le choix à l'enfant et qu'il
participe à l'établissement des modalités - avec
éventuellement possibilité de se retirer de l'entente s'il le
souhaite -, il se sentira davantage lié par l'engagement pris.
Sa perception de l'argent n'en sera que plus positive à long
terme. »
Un répondant sur quatre déclare que les dépenses que son enfant
doit assumer à même son argent de poche ne sont pas précisées
clairement. S'il vous demande de lui acheter un jeu de cartes à
collectionner, alors que vous lui donnez déjà de l'argent, que
ferez-vous ? Et s'il s'agit de chaussures de sport ?
Expliquez à vos enfants ce qui leur incombe ou non et maintenez le
dialogue en leur posant des questions ouvertes afin qu'ils vous
confient leurs objectifs financiers.
Cohérence
Près de 40 % des parents qui acceptent
de verser de l'argent de poche avouent oublier de le faire
systématiquement. « Une semaine sans allocation peut vous
sembler ne pas prêter à conséquence, mais pour l'enfant, cela peut
entraîner de la confusion et, à long terme, des associations
négatives. »
De même, insiste Jessica, il faut éviter de suspendre le
versement de l'argent de poche pour punir un mauvais comportement.
Cela peut affecter la perception que l'enfant aura plus tard de
l'argent.
Le fait d'automatiser le versement peut simplifier les choses
pour tout le monde. D'après le sondage, 81 % des parents
versent encore l'argent de poche sous forme d'écus sonnants et
trébuchants ; il n'est donc pas étonnant que 26 % des
répondants disent manquer souvent de monnaie pour régler
leur dû.
Les outils numériques comme l'appli Mydoh - à
laquelle on peut désormais s'abonner
gratuitement - permettent de faire un dépôt ou un
virement de la façon et au moment qui conviennent le mieux aux
enfants et aux ados. Ils peuvent en effet utiliser leur argent de
poche en toute sécurité à l'aide d'une carte Visa prépayée et
rechargeable (la carte à puce prépayée Mydoh Visa, par
exemple).
Consulter le rapport de Mydoh ici (en anglais
seulement).
Méthodologie du sondage
Les conclusions ci-dessus
résultent d'un sondage qu'Ipsos a mené du 5 au
8 avril 2024 pour le compte de Mydoh auprès d'un
échantillon de 700 parents canadiens d'au moins 18 ans et
dont les enfants ont entre 6 et 17 ans.
L'échantillon a été établi selon la méthode des quotas pondérés,
afin que sa composition reflète celle de la population du
Canada selon les données du
dernier recensement. La précision des sondages en ligne Ipsos est
calculée en fonction d'un intervalle de crédibilité. En
l'occurrence, les résultats ont été considérés comme précis à
± 4,2 points de pourcentage, 19 fois sur 20,
comparativement à ce qu'ils auraient été si l'on avait sondé tous
les parents canadiens d'au moins 18 ans ayant des enfants
d'âge compris entre 6 et 17 ans. L'intervalle de
crédibilité sera plus important parmi les sous-ensembles de la
population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être
affectés par d'autres types d'erreurs, notamment l'erreur de
couverture et l'erreur de mesure.
Aperçu de RBC
La Banque Royale du Canada est une institution financière mondiale
définie par sa raison d'être, guidée par des principes et orientée
vers l'excellence en matière de rendement. Notre succès est
attribuable aux quelque 94 000+ employés qui mettent à profit leur
créativité et leur savoir faire pour concrétiser notre vision, nos
valeurs et notre stratégie afin que nous puissions contribuer à la
prospérité de nos clients et au dynamisme des collectivités.
Selon la capitalisation boursière,
nous sommes la plus importante banque du Canada et l'une des plus grandes banques du
monde. Nous avons adopté un modèle d'affaires diversifié axé sur
l'innovation et l'offre d'expériences exceptionnelles à nos plus de
17 millions de clients au Canada,
aux États Unis et dans 27 autres pays. Pour en savoir plus, visitez
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communautaires par des dons, des investissements dans la
collectivité et le travail bénévole de nos employés. Pour de plus
amples renseignements, visitez le site
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À propos de Mydoh
Depuis 2019,
Mydoh aide les parents à inculquer de saines habitudes
financières à leur progéniture. Mydoh a été fondée sur la
conviction commune que la gestion financière est non seulement
quelque chose qui s'enseigne, mais aussi quelque chose qui
s'apprend par l'expérience - et que cette expérience doit
commencer tôt. Mydoh, qui défend ces convictions depuis sa
création, a déjà pu aider plus de 142 000 Canadiens à
bâtir une assise financière plus solide pour la nouvelle
génération.
À propos de RBCx
RBCx appuie l'audace des idées,
des fondateurs et des entreprises de technologie. Nous savons que
la création d'entreprises performantes exige plus que du
financement. C'est pourquoi nous misons sur la force conjuguée de
nos quatre piliers - Services bancaires, Capital, Plateforme,
Capital-risque - pour être le principal soutien de l'innovation
canadienne. Nous utilisons notre vaste expertise pour soutenir des
entreprises de toutes tailles à toutes les étapes de leur
croissance. Nous mettons à profit l'expérience, les réseaux et le
capital de RBC pour résoudre les grands problèmes de demain.
SOURCE RBC Groupe Financier