Le rapport annuel révèle que sept travailleurs
sur dix dans le monde ont connu un épisode de burnout en 2020 et
qu’une échéance sur quatre est manquée chaque semaine.
Asana, Inc. (NYSE : ASAN), l’une des principales plateformes de
gestion du travail en équipe, publie ce jour son rapport annuel sur
l’Anatomie du travail, une analyse détaillée de la manière dont les
employés utilisent leur temps de travail et des facteurs qui
façonnent leurs habitudes. Les entreprises ont fait de nombreux
efforts afin de transposer les pratiques qui fonctionnaient au
bureau dans un environnement à distance. Malheureusement, les
employés passent encore 66 % de leur temps sur des tâches de
coordination, plutôt que sur le travail qualifié et stratégique
pour lequel ils ont été embauchés.
Ce communiqué de presse contient des éléments
multimédias. Voir le communiqué complet ici :
https://www.businesswire.com/news/home/20210114005386/fr/
Peu importe le secteur ou la taille de
l'entreprise, 60% de leur temps est perdu sur du « work about work
» : le temps passé à chercher des informations, passer d’une
application à l’autre, consulter ses e-mails ou tenir des réunions
de suivi.
D’innombrables heures de travail échappent aux entreprises de
toutes tailles et de tous secteurs à cause du « work about work » :
le temps perdu à chercher des informations, passer d’une
application à l’autre, consulter ses e-mails ou tenir des réunions
de suivi. Les entreprises se développent mais ne parviennent pas
pour autant à éliminer le « work about work ». Ainsi, les
entreprises de plus de 5 000 employés y consacrent 63 % de leur
temps chaque semaine.
L’Anatomie du travail 2021 est une étude menée par Sapio
Research pour Asana qui analyse le comportement de 13 123
travailleurs de la connaissance en Australie/Nouvelle-Zélande, en
France, en Allemagne, au Japon, à Singapour, au Royaume-Uni et aux
États-Unis. Cette étude dévoile de quelle manière les individus,
équipes et entreprises peuvent remettre de l’ordre dans ce monde du
travail bouleversé et y apporter plus de clarté. L’objectif ? Miser
sur une approche résiliente pour aller de l’avant et retrouver une
dynamique de croissance.
La productivité dans le monde du travail décentralisé : un
paradoxe
Au terme d’une année marquée par les bouleversements et les
distractions, le manque de clarté sur les rôles de chacun, leurs
responsabilités et la raison d’être des livrables, associé au
nombre toujours croissant de messages, réunions et outils de
travail, confirme une tendance troublante.
87 % des employés travaillent près de 2 heures de plus chaque
jour, soit 455 heures par an contre 242 heures en 2019. Si les
équipes ont moins d’échanges ponctuels, cela n’a pas pour autant
entraîné une réduction du temps de travail. Les discussions
informelles ont été remplacées par des réunions inutiles, avec pour
résultat une perte de 157 heures de productivité par personne et
par an. Voici une présentation des conclusions principales à
l’échelle mondiale :
- Un quart (26 %) des échéances sont manquées chaque semaine en
raison d’attentes irréalistes et de processus flous.
- Les équipes passent 30 % de temps de plus que l’an passé sur
des tâches ayant déjà été accomplies par d’autres. Les nouvelles
recrues sont les plus touchées et effectuent près de deux fois plus
de travail en double que leurs collègues plus expérimentés.
- Tandis que nos journées de travail ne cessent de s’allonger, 3
employés sur 4 éprouvent des difficultés à déconnecter. En 2020, 7
travailleurs sur 10 ont connu au moins un épisode de burnout.
- Près des deux tiers (62 %) des travailleurs ont souffert du
syndrome de l’imposteur en 2020.
- Près de 80 % des personnes qui ont pris leurs fonctions pendant
la pandémie ont ressenti le syndrome de l’imposteur.
- L’expérience du syndrome de l’imposteur est également plus
fréquente chez les parents avec des enfants à la maison ou les
aidants (67 %) que chez les personnes sans enfant (57 %).
- Voici les trois principaux freins à la productivité au niveau
mondial :
- Surcharge de travail
- Réponse à de trop nombreux e-mails et messages instantanés
- Trop de réunions et visioconférences
« Avant la COVID-19, l’impératif commercial majeur était la
demande croissante pour davantage de clarté et de coordination. La
clarté est un objectif vraiment difficile à atteindre pour les
équipes, même lorsqu’elles sont au bureau. C’est donc un défi
d’autant plus complexe à relever lorsqu’elles travaillent à
distance », déclare Dustin Moskovitz, le PDG d’Asana. « À l’avenir,
certaines entreprises continueront à travailler à distance,
d’autres retourneront au bureau et d’autres encore essaieront de
trouver un équilibre entre les deux. Dans chacun de ces cas de
figure, Asana a un rôle important à jouer pour offrir plus de
transparence aux équipes, où qu’elles soient. »
Tous les pays continuent à être confrontés à un ensemble de
défis professionnels sans précédent liés à la pandémie de COVID-19.
Toutefois, les résultats de l’enquête soulignent les principales
différences observées entre les différents continents :
- Les employés d’Australie et de Nouvelle-Zélande se
sentent mieux écoutés et compris par leur organisation que la
moyenne mondiale. Ils sont aussi les plus optimistes pour l’avenir
du travail en 2021.
- Les travailleurs français sont ceux qui consacrent le
plus de temps (66 %) au « work about work » chaque semaine et qui
ont le plus de mal à déconnecter en fin de journée.
- Seuls 13 % des employés allemands se sentent
complètement écoutés et compris par leur entreprise, un sur trois
(32 %) souhaiterait une plus grande flexibilité des horaires en
télétravail.
- Les travailleurs japonais sont ceux qui s’appuient le
plus sur la communication écrite parmi tous les pays étudiés. Par
conséquent, la gestion des messages et e-mails constitue le frein
principal à la productivité.
- C’est à Singapour que les travailleurs qualifiés ont la
semaine de travail la plus longue (plus de 42 heures) et sont les
plus susceptibles de travailler après 17 h 30.
- Parmi tous les travailleurs interrogés dans les différents
pays, c’est le Royaume-Uni qui réussit à honorer le plus
grand nombre d’échéances. Toutefois, le pourcentage de travailleurs
ayant supposément souffert du syndrome de l’imposteur est l’un des
plus élevés.
- Près de 9 travailleurs qualifiés sur 10 (89 %) aux
États-Unis ont connu un épisode de burnout en 2020. En
outre, les employés ont manqué 36 % de leurs échéances chaque
semaine, soit le taux le plus élevé de tous les pays sondés.
Une nouvelle année pour se dépasser
Cette nouvelle année est l’occasion de prendre un nouveau
départ. L’opportunité nous est aussi donnée de fournir davantage de
moyens aux équipes et à leurs membres, en leur proposant de
s’impliquer dans un emploi qui a du sens et qui leur permettra
d’évoluer professionnellement.
Les deux tiers des personnes interrogées estiment que les
compétences requises pour exercer leur métier évolueront en 2021.
Trois principaux domaines propices au développement professionnel
se distinguent : le renforcement des compétences informatiques et
technologiques, l’acquisition d’une confiance en soi et en son
travail, et le perfectionnement des capacités de leadership. Parmi
l’ensemble des employés interrogés, 73 % estiment que les
organisations peuvent faire preuve de plus de résilience, à
condition d’adopter des plans flexibles.
« L’année passée, nous avons constaté un changement radical dans
la façon de travailler des équipes et des organisations. Le « work
about work » est monté en flèche, sous la forme de réunions et
appels improductifs, et d’une montée de l’utilisation des e-mails
et tchats, en particulier le soir et le week-end. Compte tenu de
l’augmentation continue des chiffres liés au burnout, nos
recherches laissent penser que la productivité va chuter en 2021, à
moins que les entreprises ne décident de prendre les choses en
main. Celles-ci, ainsi que leurs dirigeants, doivent aborder ces
questions de front et adopter des processus et méthodes de travail
clairs. Ils pourront ainsi reprendre une dynamique de croissance
pour l’année à venir et ressortir plus résilients et coordonnés
qu’ils ne l’étaient auparavant, » déclare Dr Sahar Yousef,
spécialiste des neurosciences cognitives au sein de l’Université de
Californie à Berkeley.
Pour plus d’informations sur l’étude Anatomie du travail et au
sujet des résultats sur asana.com/anatomy.
À propos d’Asana
Asana aide les équipes à orchestrer l’ensemble de leur travail,
des petits projets aux initiatives stratégiques. Basé à San
Francisco, en Californie, Asana compte plus de 89 000 clients
payants et des millions d’utilisateurs dans 190 pays. Des
entreprises internationales telles que Danone, Accenture, Sky,
Spotify ou Viessmann utilisent Asana pour gérer toutes leurs
activités, des objectifs d’entreprise à la transformation
numérique, en passant par les lancements de produits et les
campagnes marketing. Pour en savoir plus, consultez
www.asana.com
Méthodologie de recherche
Au cours du mois d’octobre 2020, une étude quantitative a été
menée par Sapio Research pour Asana dans le but de comprendre
comment les employés utilisent leur temps de travail. Asana et
Sapio Research ont collaboré à l’élaboration du questionnaire et
évalué le comportement de 13 123 travailleurs de la connaissance en
Australie/Nouvelle-Zélande, en France, en Allemagne, au Japon, à
Singapour, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
L’étude a défini le travailleur qualifié comme un professionnel
qui passe la majorité de son temps dans un bureau, un espace de
travail partagé ou à domicile en télétravail, et passe 50 % ou plus
de son temps devant un ordinateur ou un autre appareil assimilé
pour accomplir ses tâches. L’échantillon était constitué de
personnes âgées de 18 à 55 ans ou plus, issues de plus de 18
secteurs d’activité, d’entreprises de toute taille, et à tous
niveaux de carrière. Les personnes interrogées ont répondu à 45
questions à choix multiples portant sur diverses thématiques liées
aux environnements de travail.
Partenaire universitaire
Pour obtenir ces informations, nous nous sommes associés au Dr
Sahar Yousef, spécialiste des neurosciences cognitives et membre du
corps enseignant de la Haas School of Business, école de management
de l’Université de Californie à Berkeley. Elle dirige le
laboratoire « Becoming Superhuman Lab » (Laboratoire pour devenir
surhumain), qui étudie les sciences économiques et particulièrement
la productivité. Ce laboratoire aide également les dirigeants et
leurs équipes à accomplir leurs tâches clés plus rapidement et sans
stress.
Consultez la
version source sur businesswire.com : https://www.businesswire.com/news/home/20210114005386/fr/
Leah Wiedenmann press@asana.com
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