CREDIT AGRICOLE SA : Résultats 2ème trimestre et 1er semestre 2024
- Performance continue du modèle de banque universelle
PERFORMANCE CONTINUE DU MODÈLE DE BANQUE
UNIVERSELLE
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DONNÉES PUBLIÉES ET SOUS-JACENTES CASA ET GCA
T2-2024 |
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CRÉDIT AGRICOLE S.A. |
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GROUPE CRÉDIT AGRICOLE |
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Publié |
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Sous-jacent |
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Publié |
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Sous-jacent |
Revenus |
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6 796 m€
+1,8% T2/T2 |
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6 754 m€
+6,7% T2/T2 |
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9 507 m€
-0,4% T2/T2 |
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9 443 m€
+3,1% T2/T2 |
Charges |
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- 3 621 m€
+12,6% T2/T2 |
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- 3 591 m€
+12,4% T2/T2 |
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- 5 687 m€
+8,8% T2/T2 |
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- 5 657 m€
+8,6% T2/T2 |
Résultat Brut d’Exploitation |
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3 175 m€
-8,3% T2/T2 |
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3 163 m€
+1,0% T2/T2 |
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3 819 m€
-11,6% T2/T2 |
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3 785 m€
-4,2% T2/T2 |
Coût du risque |
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- 424 m€
-20,7% T2/T2 |
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-424 m€
-5,8% T2/T2 |
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-872 m€
-7,1% T2/T2 |
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-872 m€
+2,1% T2/T2 |
RNPG |
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1 828 m€
-10,4% T2/T2 |
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1 823 m€
-1,5% T2/T2 |
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2 028 m€
18,3% T2/T2 |
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2 006 m€
-10,8% T2/T2 |
COEX |
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53,3%
+5,1 pp T2/T2 |
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53,2%
+2,6 pp T2/T2 |
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59,8%
+5,0 pp T2/T2 |
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59,9%
+3,0 pp T2/T2 |
RÉSULTAT SEMESTRIEL EN CROISSANCE SOUTENUE, CONFIRMATION DE
L’OBJECTIF DE RNPG > 6 MDS€ EN 2024
RESULTAT TRIMESTRIEL DE TRÈS BON NIVEAU APRÈS UN T2-23
MARQUÉ PAR DES ÉLÉMENTS EXCEPTIONNELS LIÉS À LA RÉORGANISATION DES
ACTIVITÉS MOBILITÉ
-
Croissance de +0,2% du RNPG en vision sous-jacente
et hors effet du décalage temporel de la contribution au fonds de
garantie des dépôts en Italie (DGS)
- Revenus
de haut niveau, en hausse marquée en vision
sous-jacente
-
Coefficient d’exploitation bas, accompagnement du
développement des métiers avec une hausse des charges sous-jacentes
hors effet de périmètre et hors DGS à +5,7%
ACTIVITÉ DYNAMIQUE DANS TOUS LES MÉTIERS
- Activité
solide de la banque de proximité et du crédit à la
consommation, s’appuyant sur une conquête de bon niveau,
une hausse de la collecte en France et en Italie, une amorce de
reprise de l’activité de crédit habitat en France, une légère
hausse de la production de crédit aux entreprises en France, une
croissance soutenue de l’activité de crédit à l’international et
une stabilité de l’activité de crédit à la consommation à un haut
niveau
- Fort
dynamisme en BFI, gestion d’actifs et assurance, résultant
d’une collecte brute élevée en assurance vie, du maintien d’une
croissance soutenue du chiffre d’affaires en assurance dommage et
protection des personnes, d’un semestre record en BFI avec un haut
niveau d’activité, d’une collecte élevée et d’un niveau record
d’encours en gestion d’actifs
POURSUITE DES PROJETS STRATÉGIQUES
- Prise de
participation majoritaire dans Degroof Petercam
- Acquisition de
Alpha Associates
- Accord définitif
en vue du partenariat avec Victory Capital
POSITIONS DE CAPITAL ET DE LIQUIDITÉ TRÈS SOLIDES
- CET1 Crédit
Agricole S.A. phasé 11,6%
- CET1 Groupe CA
phasé 17,3%
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Dominique Lefebvre,
Président de la SAS Rue La Boétie et Président du Conseil
d’administration de Crédit Agricole S.A.
« Ces résultats démontrent une nouvelle fois la capacité
de notre modèle de banque universelle à délivrer une performance
solide et régulière. Ils sont avant tout la traduction de notre
utilité au service de nos clients. »
|
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Philippe Brassac,
Directeur général de Crédit Agricole S.A.
« Les très bons niveaux de résultats, trimestriel et
semestriel, confirment la perspective d’un résultat 2024 en avance
d’un an sur les Ambitions 2025 de Crédit Agricole S.A.»
|
|
Ce communiqué de presse commente les
résultats de Crédit Agricole S.A. ainsi que ceux du
Groupe Crédit Agricole, qui regroupe les entités de
Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales du
Crédit Agricole, lesquelles détiennent 62,8%
de Crédit Agricole S.A. Les éléments spécifiques qui,
retraités des différents soldes intermédiaires auxquels ils se
rapportent, permettent de calculer les résultats sous-jacents, sont
détaillés dans les annexes de ce communiqué.
Groupe Crédit Agricole
Activité du Groupe
L’activité commerciale a été dynamique ce
trimestre dans les métiers du Groupe. La conquête brute est forte.
Sur le deuxième trimestre 2024, le Groupe enregistre +482 000
nouveaux clients en banque de proximité, et le fonds de commerce
progresse de +76 000 clients. Plus spécifiquement sur le
trimestre, le Groupe a conquis +382 000 nouveaux clients en banque
de proximité France et +100 000 nouveaux clients en banque de
proximité à l’international (Italie et Pologne) et le fonds de
commerce croît également (respectivement +68 000 et +8 000
clients).
Au 30 juin 2024, en banque de détail, l’encours
de collecte bilan s’élève à 832 milliards d’euros, en hausse de
+4,4% sur un an en France et en Italie (+4,6% pour les Caisses
régionales et LCL, et +2,5% en Italie). Les encours de crédits
s’élèvent à 873 milliards d’euros, +0,4% sur un an en France et en
Italie (+0,3% pour les Caisses régionales et LCL, et +2,2% en
Italie). La production de crédits habitat reste en baisse en France
ce trimestre par rapport au second trimestre 2023, de -34% pour les
Caisses régionales et -42% pour LCL, avec toutefois une
stabilisation par rapport au premier trimestre 2024 (+18% pour les
Caisses Régionales et +16% pour LCL). En Italie, la production de
crédit habitat reste dynamique ce trimestre, +40% pour CA Italia
par rapport au deuxième trimestre 2023, soutenue par des
initiatives commerciales. Le taux d’équipement assurance
dommage1 est en hausse à 43,5% pour les Caisses
régionales (+0,7 point de pourcentage par rapport au deuxième
trimestre 2023), 27,8% pour LCL (+0,4 point de pourcentage), 19,7%
chez CA Italia (+1,8 point de pourcentage).
En gestion d’actifs, la collecte est élevée
(+15,5 milliards d’euros), notamment en actifs moyen long terme
(+15 milliards d’euros) et au sein des JV (+11,6 milliards
d’euros). En épargne/retraite, Crédit Agricole Assurances affiche
une collecte brute de haut niveau (8,1 milliards d’euros, en hausse
de +23,1% sur un an), le taux d’unité de compte demeure élevé sur
la production (32,2%) et la collecte nette est positive (+1,5
milliards d’euros) et en croissance. En assurance dommages, le
portefeuille est en croissance de +5,2% sur un an et représente
16,4 millions de contrats. Les encours sous gestion sont encore une
fois au plus haut et progressent par rapport à fin juin 2023 en
gestion d’actifs (2 156 milliards d’euros soit +9,9%), en
assurance-vie (338 milliards d’euros soit +3,6%) et en gestion de
fortune, qui bénéficie de l’intégration de Degroof Petercam (IWM et
LCL 269 milliards d’euros soit +44,6%).
Le pôle SFS enregistre un niveau d’activité
stable à un haut niveau, avec une hausse des encours de crédit à la
consommation chez CAPFM (+8,2% par rapport à fin juin 2023) tirés
par les activités automobiles qui représentent 53%2 des
encours totaux, et par la progression de la production et des
encours crédit-bail chez CAL&F (19,8 milliards d’euros soit
+8,5% par rapport à fin juin 2023).
La dynamique est forte en Grande Clientèle, avec
des revenus records en banque de financement et d’investissement
(meilleur deuxième trimestre et meilleur semestre), la banque de
marché et d’investissement étant portée par le crédit primaire et
la banque de financement bénéficiant de la progression de la banque
commerciale. CACEIS affiche également un haut niveau d’encours
conservés (4 966 milliards d’euros, +16,2% par rapport à fin juin
2023), et d’encours administrés (3 426 milliards d’euros, +50,4%
par rapport à fin juin 2023) et bénéficie de l’intégration d’ISB
ainsi que d’un bon dynamisme commercial, avec toutefois des effets
marchés défavorables sur le trimestre.
Chacun des métiers du Groupe affiche ainsi une
activité dynamique (Cf. Infra).
Point sur la transition énergétique
Le Groupe publie son Plan de transition
climat, guide de référence de sa démarche Net Zero 2050. Cette
édition3 constitue la mise à jour du guide « Agir
pour le climat » publié en 2023. Elle détaille la mise en
œuvre et les méthodologies de trajectoires de décarbonation, tant
sur les émissions financées que sur l’empreinte de
fonctionnement.
Le Groupe continue de déployer massivement
financements et investissements en faveur de la transition. Ainsi,
le Groupe Crédit Agricole a multiplié par 2 ses expositions aux
financements des énergies bas carbone4 entre fin 2020 et
mars 2024 avec 21,7 milliards d’euros au 31 mars 2024. Par
ailleurs, le financement des capacités de production d’énergie
renouvelable par CAA a augmenté de +17% par rapport à fin 2022 et
représente 13,8 gigawatt au 30 juin 2024.
Enfin, le portefeuille de green
loans5 de CACIB a augmenté de +60% entre fin 2022
et juin 2024, et représente 19,8 milliards d’euros au 30 juin
2024.
Résultats du Groupe
Au deuxième trimestre 2024, le
résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à
2 028 millions d’euros,
en baisse de -18,3% par rapport au deuxième trimestre 2023
caractérisé par des éléments spécifiques importants (cf.
ci-dessous).
Les éléments spécifiques du
deuxième trimestre 2024 ont un effet net
positif de +22 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe du Groupe
Crédit Agricole. Ils sont composés des éléments comptables
récurrents suivants : les éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA (Debt Valuation Adjustment),
la partie spread émetteur de la FVA, et le secured lending
pour +27 millions d’euros en résultat net part du Groupe sur la
banque de marché et d’investissement, et la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour +4 millions
d’euros en résultat net part du Groupe. À ces éléments récurrents,
s’ajoutent des éléments spécifiques à ce trimestre : une
reprise des provisions épargne logement pour +1 million d’euros en
résultat net part du Groupe de LCL, une reprise des provisions
épargne logement pour +17 millions d’euros en résultat net part du
Groupe des Caisses régionales, -1 million d’euros en résultat net
part du Groupe de AHM, des coûts d’intégration ISB pour -13
millions d’euros en résultat net part du Groupe en Grande
clientèle, des coûts d’intégration Degroof Petercam pour -4
millions d’euros en résultat net part du Groupe en Gestion de
l’épargne et de l’assurance, et des coûts d’acquisition de Degroof
Petercam pour -9 millions d’euros en résultat net part du Groupe de
la banque privée.
Les éléments spécifiques du
deuxième trimestre 2023 avaient un impact cumulé
de +232 millions d’euros en résultat net part du Groupe et étaient
composés d’éléments comptables non récurrents pour +244 millions
d’euros, composés de la réorganisation des activités
Mobilité6 sur le pôle SFS (+140 millions d’euros) et de
la reprise de la provision pour amende Echanges Images Chèques
(+104 millions d’euros).
Hors les éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent7 du Groupe Crédit
Agricole atteint 2
006 millions d’euros, en baisse de -10,8% par
rapport au deuxième trimestre 2023.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T2-2024 et au
T2-2023
En m€ |
T2-24
publié |
Eléments spécifiques |
T2-24
sous-jacent |
T2-23
publié |
Eléments spécifiques |
T2-23
sous-jacent |
∆ T2/T2
publié |
∆ T2/T2
sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
9 507 |
64 |
9 443 |
9 546 |
388 |
9 159 |
(0,4%) |
+3,1% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(5 687) |
(30) |
(5 657) |
(5 233) |
(18) |
(5 215) |
+8,7% |
+8,5% |
FRU |
- |
- |
- |
6 |
- |
6 |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat brut d'exploitation |
3 819 |
34 |
3 785 |
4 319 |
369 |
3 950 |
(11,6%) |
(4,2%) |
Coût du risque
de crédit |
(872) |
(0) |
(872) |
(938) |
(84) |
(854) |
(7,1%) |
+2,1% |
Sociétés mises
en équivalence |
74 |
(0) |
74 |
46 |
(12) |
58 |
+61,0% |
+27,5% |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
(7) |
(12) |
5 |
33 |
28 |
5 |
n.m. |
(14,5%) |
Résultat avant impôt |
3 014 |
22 |
2 992 |
3 460 |
301 |
3 160 |
(12,9%) |
(5,3%) |
Impôt |
(762) |
(6) |
(756) |
(772) |
(69) |
(704) |
(1,3%) |
+7,4% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
- |
- |
- |
4 |
- |
4 |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat net |
2 252 |
16 |
2 236 |
2 692 |
232 |
2 460 |
(16,4%) |
(9,1%) |
Intérêts
minoritaires |
(224) |
6 |
(230) |
(211) |
(0) |
(211) |
+5,9% |
+8,7% |
Résultat net part du Groupe |
2 028 |
22 |
2 006 |
2 481 |
232 |
2 249 |
(18,3%) |
(10,8%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
59,8% |
|
59,9% |
54,8% |
|
56,9% |
+5,0 pp |
+3,0 pp |
Au deuxième trimestre 2024, le produit
net bancaire sous-jacent s’élève à 9 443
millions d'euros, en hausse de +3,1% par rapport au deuxième
trimestre 2023, s’appuyant sur la bonne performance de tous les
métiers. En effet, les revenus sont stables en banque de détail
(+0,1%), le pôle Gestion de l’épargne et assurance profite d’une
activité dynamique et de l’intégration de Degroof Petercam, la
Grande clientèle s’appuie sur le niveau historique de revenus en
banque de financement et d’investissement, en plus de l’intégration
d’ISB, les Services Financiers Spécialisés bénéficient également
d’effets périmètre et de volumes favorables. Les charges
d’exploitation sous-jacentes sont en hausse de +8,6% au
deuxième trimestre 2024, pour s’établir à 5
657 millions d’euros, intégrant des effets périmètre, le
décalage temporel8 de la contribution au fonds de
garantie des dépôts en Italie (DGS) en plus de l’accompagnement du
développement des métiers. Au global, le Groupe voit son
coefficient d’exploitation sous-jacent s’établir à
59,9% au deuxième trimestre 2024, en hausse de +3,0 points de
pourcentage. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
s’établit à 3 785 millions d’euros, soit une baisse de -4,2% par
rapport au deuxième trimestre 2023.
Le coût du risque de crédit
sous-jacent s’élève à -872millions d’euros, dont une
dotation de -143 millions d’euros sur les encours sains
(niveau 1 et 2), une dotation de -749 millions d’euros de
coût du risque avéré (niveau 3) et une reprise de +20 millions
d’euros sur les autres risques, soit une hausse de +2,1% par
rapport au deuxième trimestre 2023. Les niveaux de provisionnement
ont été déterminés en tenant compte de plusieurs scénarios
économiques pondérés, comme lors des précédents trimestres, et en
appliquant des ajustements forfaitaires sur des portefeuilles
sensibles. Les scénarios économiques pondérés du deuxième trimestre
ont fait l’objet d’une mise à jour, avec un scénario favorable (PIB
à +1,2% en France en 2024, +1,5% en 2025) et un scénario
défavorable (PIB à -0,2% en France en 2024 et +0,5% en 2025). Le
coût du risque sur encours9
sur quatre trimestres glissants atteint 25
points de base, soit en ligne avec l’hypothèse du Plan à
Moyen Terme à 25 points de base. Il atteint
30 points de base en vision trimestrielle
annualisée10.
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à 2 992 millions d'euros, en baisse de
-5,3% par rapport au deuxième trimestre 2023. Il intègre la
contribution des sociétés mises en équivalence pour 74
millions d’euros (en hausse de +27,5%) ainsi que le résultat
net sur autres actifs qui atteint 5 millions d’euros ce
trimestre. La charge d’impôt sous-jacente
est en hausse de +7,4% sur la période avec un taux
d’impôt ce trimestre à 25,9%, soit en hausse de +3,2 points de
pourcentage en lien notamment avec un effet de base au deuxième
trimestre 2023 lié à la reprise sur l’amende Echange Image chèque
non soumise à l’impôt. Le résultat net sous-jacent avant déduction
des minoritaires est en baisse de -9,1% pour s’établir à 2 236
millions d’euros. Les intérêts minoritaires augmentent de
+8,7%. Cette évolution des minoritaires divergeant de l’évolution
du résultat net résulte essentiellement de la baisse de la
valorisation de Banco BPM qui n’est pas soumise aux minoritaires.
Enfin, le résultat net part du Groupe
sous-jacent, à 2 006 millions d’euros ressort en baisse
de -10,8% par rapport au deuxième trimestre 2023.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au S1-2024 et au
S1-2023
En m€ |
S1-24
publié |
Eléments spécifiques |
S1-24
sous-jacent |
S1-23
publié |
Eléments spécifiques |
S1-23
sous-jacent |
∆ S1/S1
publié |
∆ S1/S1
sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
19 031 |
114 |
18 917 |
18 473 |
356 |
18 117 |
+3,0% |
+4,4% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(11 276) |
(50) |
(11 226) |
(10 517) |
(18) |
(10 498) |
+7,2% |
+6,9% |
FRU |
- |
- |
- |
(620) |
- |
(620) |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat brut d'exploitation |
7 755 |
64 |
7 691 |
7 337 |
338 |
6 999 |
+5,7% |
+9,9% |
Coût du risque
de crédit |
(1 523) |
(20) |
(1 503) |
(1 486) |
(84) |
(1 402) |
+2,5% |
+7,2% |
Sociétés mises
en équivalence |
142 |
(0) |
142 |
153 |
(12) |
165 |
(7,5%) |
(14,2%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
(14) |
(20) |
6 |
37 |
28 |
10 |
n.m. |
(35,3%) |
Résultat avant impôt |
6 361 |
24 |
6 336 |
6 042 |
269 |
5 773 |
+5,3% |
+9,8% |
Impôt |
(1 517) |
(12) |
(1 505) |
(1 483) |
(60) |
(1 422) |
+2,3% |
+5,8% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
- |
- |
- |
6 |
- |
6 |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat net |
4 843 |
12 |
4 831 |
4 565 |
209 |
4 356 |
+6,1% |
+10,9% |
Intérêts
minoritaires |
(432) |
10 |
(442) |
(415) |
(0) |
(415) |
+4,0% |
+6,5% |
Résultat net part du Groupe |
4 412 |
22 |
4 389 |
4 150 |
209 |
3 941 |
+6,3% |
+11,4% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
59,2% |
|
59,3% |
56,9% |
|
57,9% |
+2,3 pp |
+1,4 pp |
Sur l’ensemble du
premier semestre 2024, le
résultat net part du Groupe publié est de 4
412 millions d'euros, contre 4 150 millions d'euros
au premier semestre 2023, soit une hausse de +6,3%.
Les éléments spécifiques des six premiers mois
2024 comprennent les éléments spécifiques du premier semestre 2024
des Caisses régionales détaillés dans la section Caisses régionales
et les éléments spécifiques de Crédit Agricole S.A. détaillés dans
la section Crédit Agricole S.A.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 4
389 millions d'euros, en hausse de +11,4% par
rapport au premier semestre 2023.
Le produit net bancaire sous-jacent
s’élève à 18 917 millions d’euros, en hausse de
+4,4% au premier semestre 2024 par rapport au
premier semestre 2023. Cette hausse s’explique par une hausse dans
tous métiers, atteignant au global, sans le pôle AHM, +4,8% par
rapport au premier semestre 2023.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes s’élèvent à -11 226 millions d’euros, en hausse de
+6,9 % hors FRU par rapport au premier semestre 2023,
notamment sous l’effet de la hausse des rémunérations dans un
contexte inflationniste, de l’accompagnement du développement des
métiers, des dépenses IT et d’effets périmètre (cf. ci-dessous).
Le coefficient d’exploitation sous-jacent sur le
premier semestre 2024 s’établit à 59,3 % en hausse de
+1,4 point de pourcentage par rapport à celui au premier
semestre 2023 hors FRU. Le FRU s’élevait à -620 millions d’euros en
2023.
Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent atteint ainsi 7 691 millions d’euros, en hausse de
+9,9 % par rapport au premier semestre 2023.
Le coût du risque sous-jacent
sur le semestre est en hausse, à -1 503 millions d’euros (dont
-85 millions d’euros de coût du risque sur encours sains
(niveau 1 et 2), -1 439 millions d’euros de coût du
risque avéré et + 21 millions d’euros de risques autres
correspondant principalement à des reprises de provisions
juridiques), soit une hausse de +7,2% par rapport au premier
semestre 2023.
Au 30 juin 2024, les indicateurs de risque
confirment la qualité de l’actif du groupe Crédit Agricole
et du niveau de couverture de ses risques. Le portefeuille
de prêts est diversifié, plutôt orienté habitat (45% des encours
bruts) et entreprises (32% des encours bruts). Le stock de
provisions s’élève à 21,2 milliards d’euros à fin juin 2024 (dont
11,5 milliards d’euros pour les Caisses régionales), dont 41% de
provisions sur encours sains (47% pour les Caisses régionales). La
gestion prudente de ce stock de provisions permet au Groupe Crédit
Agricole de présenter un taux de couverture global des créances
douteuses élevé à 82,3% à fin juin 2024.
Le résultat net sur autres
actifs s’établit à 6 millions au premier semestre
2024 contre 10 millions d’euros au premier semestre 2023. Le
résultat sous-jacent avant impôt, activités cédées et minoritaires
ressort en hausse de +9,8%, à 6 336 millions d’euros. La
charge d’impôt est de -1 505 millions d’euros, en hausse de
+5,8 %, avec un taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établissant à 24,3%, en baisse de - 1,1 point de pourcentage
comparé au premier semestre 2023. Le résultat net avant
minoritaires affiche ainsi une hausse de +10,9 %. Les intérêts
minoritaires s’établissent à - 442 millions d’euros au
premier semestre 2023, soit une hausse de +6,5 %.
Le résultat net part du Groupe
sous-jacent du premier semestre 2024 s’établit ainsi à 4
389 millions d’euros en hausse de + 11,4% par rapport au premier
semestre 2023.
Caisses régionales
La conquête brute s’établit à
+278 000 nouveaux clients sur le trimestre et le fonds de
commerce croît de +38 000 nouveaux clients sur la
même période. Le taux de principalisation de DAV continue
sa progression (+0,5 point de pourcentage sur un an) et
atteint 76,4%. La part des clients utilisant les outils
digitaux se stabilise à un niveau élevé à
plus de 76% à fin juin 2024.
La production de crédit est en
baisse ce trimestre (-23% par rapport au deuxième
trimestre 2023). La baisse est marquée sur l’habitat -34% par
rapport au deuxième trimestre 2023), mais une reprise est amorcée
sur ce trimestre (+18% par rapport au premier trimestre 2024). Le
taux moyen à la production des crédits habitat11 atteint
3,67% pour la période avril/mai, en baisse de -17 points de
base par rapport à celui du premier trimestre 2024. Les
encours de crédits atteignent 644 milliards d’euros à fin
juin 2024, ils sont stables sur tous les marchés (+0,2% par rapport
à fin juin 2023).
Les encours de collecte globale
sont dynamiques et affichent une hausse de +3,7% sur un an pour
atteindre 898 milliards d’euros à fin juin 2024. Cette croissance
est portée tant par les encours de collecte bilan, qui atteignent
602 milliards d’euros à fin juin 2024, en progression de +3,9% par
rapport à fin juin 2023, que par les encours de collecte
hors-bilan, qui atteignent 296 milliards d’euros, en hausse de
+3,2% sur un an, portés par la collecte d’UCO. Sur le trimestre,
les encours de collecte bilan sont portés par la hausse de dépôts à
terme (+4%) et par la reprise sur les dépôts à vue (+1,9%).
Le taux d’équipement sur l’assurance
dommage s’établit à 43,5% à fin juin 2024 et poursuit sa
progression (+0,7 point par rapport à juin 2023). Concernant les
moyens de paiement, le nombre de cartes est en
hausse de +1,5% sur un an, tout comme la part des cartes haut de
gamme dans le stock qui augmente de 1,5 point de pourcentage sur un
an, et représente désormais 15,6% du total des cartes.
Au premier trimestre 2024,
le produit net bancaire
consolidé des Caisses régionales y compris dividende SAS Rue La
Boétie12 atteint 5 305
millions d’euros, en hausse de +7,2% par rapport au deuxième
trimestre 2023. La marge d’intermédiation est en baisse de -4,9%.
Le PNB de portefeuille est en hausse de +17,4% en lien avec
l’augmentation des dividendes reçus. Les commissions sont bien
orientées avec une croissance de +3,1% par rapport au deuxième
trimestre 2023, en particulier sur l’assurance-vie et la gestion de
comptes.
Les charges d’exploitation
progressent de +4,7%. Hors un effet de base lié aux indemnités de
fin de carrière, la hausse atteint +3,1%. Le résultat brut
d’exploitation ressort en hausse de +9,6%. Le coût
du risque est en hausse de +12,5% par rapport au deuxième
trimestre 2023 et s’élève à -459 millions d’euros lié
principalement à la hausse du risque avéré. Le coût du risque sur
encours demeure à un niveau maîtrisé à 20 points de base.
Le résultat net consolidé des
Caisses régionales y compris dividende SAS Rue La
Boétie12 s’élève à 2 262 millions d’euros au deuxième
trimestre 2024, en hausse de +11% par rapport au deuxième trimestre
2023.
La contribution des Caisses régionales
au résultat net part du Groupe s’élève à 208 millions
d’euros au deuxième trimestre 2024, en baisse de -50% en
comparaison au deuxième trimestre 2023.
Sur le premier semestre 2024,
le produit net bancaire y compris dividende SAS Rue La
Boétie est en hausse (+3,9%) par rapport au premier
semestre 2023. Les charges d’exploitation progressent de +0,9%
(+0,1% hors effet de base lié aux indemnités de fin de carrière) et
le résultat brut d’exploitation est par conséquent
en hausse de +8,5% sur le semestre. Enfin, avec un coût du
risque en hausse de +22,4%, le résultat net part
du groupe des Caisses régionales y compris dividende SAS Rue La
Boétie s’élève à 2 701 millions d’euros, en hausse de
+9,3% par rapport au premier semestre 2023.
La contribution des Caisses régionales
aux résultats du Groupe Crédit Agricole au premier semestre
2024 s’élève à 650 millions d’euros (-22%) en résultat net
part du groupe publié, avec un produit net bancaire à 6 568
millions d’euros (-1,8%) et un coût du risque à -691 millions
d’euros (+19,8%).
Crédit Agricole S.A.
Résultats
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole
S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le 31
juillet 2024, a examiné les comptes du deuxième trimestre
2024.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T2-2024 et au
T2-2023
|
|
|
|
|
|
|
|
|
En m€ |
T2-24
publié |
Eléments spécifiques |
T2-24
sous-jacent |
T2-23
publié |
Eléments spécifiques |
T2-23
sous-jacent |
∆ T2/T2
publié |
∆ T2/T2
sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 796 |
42 |
6 754 |
6 676 |
346 |
6 329 |
+1,8% |
+6,7% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(3 621) |
(30) |
(3 591) |
(3 218) |
(18) |
(3 200) |
+12,5% |
+12,2% |
FRU |
- |
- |
- |
4 |
- |
4 |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat brut d'exploitation |
3 175 |
12 |
3 163 |
3 461 |
328 |
3 133 |
(8,3%) |
+1,0% |
Coût du risque
de crédit |
(424) |
(0) |
(424) |
(534) |
(84) |
(450) |
(20,7%) |
(5,8%) |
Sociétés mises
en équivalence |
47 |
(0) |
47 |
27 |
(12) |
39 |
+73,7% |
+20,1% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
15 |
(12) |
27 |
29 |
28 |
1 |
(46,7%) |
x 23,3 |
Résultat avant impôt |
2 814 |
(0) |
2 814 |
2 983 |
259 |
2 724 |
(5,7%) |
+3,3% |
Impôt |
(704) |
(1) |
(703) |
(677) |
(69) |
(609) |
+3,9% |
+15,5% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
- |
- |
- |
4 |
- |
4 |
ns |
ns |
Résultat net |
2 110 |
(1) |
2 111 |
2 309 |
190 |
2 119 |
(8,6%) |
(0,4%) |
Intérêts
minoritaires |
(282) |
5 |
(287) |
(269) |
(1) |
(269) |
+4,7% |
+6,8% |
Résultat net part du Groupe |
1 828 |
5 |
1 823 |
2 040 |
190 |
1 850 |
(10,4%) |
(1,5%) |
Bénéfice par action (€) |
0,58 |
0,00 |
0,58 |
0,64 |
0,06 |
0,58 |
(10,4%) |
(0,9%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
53,3% |
|
53,2% |
48,2% |
|
50,6% |
+5,1 pp |
+2,6 pp |
Au deuxième trimestre 2024, le
résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. ressort à
1 828 millions d’euros, soit une
baisse de -10,4% par rapport au deuxième trimestre 2023, qui était
particulièrement élevé et bénéficiait d’éléments non récurrents
notamment liés à la réorganisation de l’activité mobilité et la
reprise de provision image chèque (cf. ci-dessous). Ce résultat du
deuxième trimestre 2024 est de très bon niveau, il s’appuie sur des
revenus élevés ainsi que sur un coefficient d’exploitation maintenu
à un niveau bas.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre ont un impact cumulé de +5 millions d’euros en résultat
net part du Groupe, ils sont composés des éléments comptables
récurrents suivants : les éléments de volatilité comptable
récurrents en produit net bancaire, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment), la partie
spread émetteur de la FVA, et le secured lending
pour +27 millions d’euros en
résultat net part du Groupe en Grande
clientèle, et la couverture de portefeuille de prêts en Grandes
Clientèles pour +4 millions d’euros en résultat net part du Groupe.
A ces éléments récurrents, s’ajoutent des éléments spécifiques à ce
trimestre : une reprise des provisions épargne logement pour
+1 million d’euros en résultat net part du Groupe de LCL et - 1
million d’euros en résultat net part du Groupe de AHM, des coûts
d’intégration Degroof Petercam pour - 4 millions d’euros en
résultat net part du Groupe en Gestion de l’épargne et de
l’assurance, des coûts d’intégration ISB pour -13 millions d’euros
en résultat net part du Groupe en Grande clientèle, des coûts
d’acquisition de Degroof Petercam pour -9 millions d’euros en
résultat net part du Groupe en Gestion de l’épargne et de
l’assurance.
Les éléments spécifiques du
deuxième trimestre 2023 avaient un impact cumulé de +190 millions
d’euros en résultat net part du Groupe et étaient composés
d’éléments comptables non récurrents pour +201 millions d’euros, à
savoir la réorganisation des activités Mobilité13 sur le
pôle SFS (+140 millions d’euros) et la reprise de la provision pour
amende Echanges Images Chèques (+62 millions d’euros). Les éléments
récurrents s’élevaient à -11 millions d’euros en résultat net part
du Groupe.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent14 s’établit à 1
823 millions d’euros au deuxième trimestre 2024,
en baisse de -1,5% par rapport au deuxième trimestre 2023. En sus,
la contribution au fonds de garantie des dépôts en Italie a été
comptabilisé au deuxième trimestre en 2024, alors qu’elle était
comptabilisée au quatrième trimestre en 2023. Ainsi, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent14 hors décalage
temporel de la comptabilisation de la DGS est stable à +0,2% par
rapport au deuxième trimestre 2023.
Au deuxième trimestre 2024, les revenus
sous-jacent sont de haut niveau et atteignent 6
754 millions d’euros. Ils sont en hausse (+6,7%) par rapport
au deuxième trimestre 2023. Cette croissance est portée par tous
les métiers : le pôle Gestion de l’épargne et assurance profite
d’une activité dynamique et de l’intégration de Degroof
Petercam15, la Grande clientèle s’appuie sur le niveau
historique de revenus au deuxième trimestre en banque de
financement et d’investissement, en plus de l’intégration
d’ISB16 et de la hausse des commissions au sein de
CACEIS, les Services Financiers Spécialisés bénéficient d’effets
périmètre17 et volume favorables, la Banque de proximité
en France est portée par l’amélioration de la marge nette
d’intérêts, et enfin la Banque de proximité à l’international
s’appuie sur la hausse des commissions en Italie et de la marge
nette d’intérêts en Pologne. Le pôle des Activités hors métiers
enregistre une variation nette sous-jacente de -158 millions
d’euros en lien avec un impact défavorable de la valorisation des
titres Banco BPM en partie compensé par un dividende plus élevé par
rapport au deuxième trimestre 2023 pour -71 millions d’euros en
combinant les deux effets et un effet de base lié à la reprise de
la provision sur l’amende Echange Image Chèques comptabilisée au
deuxième trimestre 2023 pour -42 millions d’euros.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes s’élèvent à -3 591 millions d’euros, au
deuxième trimestre 2024, en hausse de +12,4% par rapport au
deuxième trimestre 2023. La hausse des charges de -395 millions
d’euros sur un an, est constituée pour l’essentiel d’un effet
périmètre à hauteur de -156 millions d’euros18, du
décalage temporel de la contribution au fonds de garantie des
dépôts en Italie (DGS) pour -58 millions d’euros, la hausse de
frais de personnel pour -131 millions d’euros (dont -39 millions
d’euros de provisions pour rémunérations variables en lien avec la
performance des métiers), et d’investissements IT pour -53 millions
d’euros. La hausse des charges sous-jacentes hors effet périmètre,
hors DGS est de +5,7% soit -181 millions d’euros.
Le coefficient d’exploitation
sous-jacent s’établit ainsi à 53,2% au deuxième trimestre
2024, en hausse de +2,6 point de pourcentage par rapport au
deuxième trimestre 2023.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
du deuxième trimestre 2024 s’établit à 3 163 millions d’euros, en
hausse de +1,0% par rapport au deuxième trimestre 2023. Retraité de
l’impact DGS, le résultat brut d’exploitation sous-jacent est en
hausse de +2,8% soit + 88 millions d’euros par rapport au deuxième
trimestre 2023.
Au 30 juin 2024, les indicateurs de risque
confirment la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt
orienté habitat (26% des encours bruts) et entreprises (43% des
encours bruts de Crédit Agricole S.A.). Le taux de créances
douteuses diminue par rapport au trimestre précédent et demeure
toujours bas à 2,5%. Le taux de couverture19, élevé, à
71,3%, est en hausse de +1,6 point de pourcentage
sur le trimestre. Le stock total de provisions
s’établit à 9,7 milliards d’euros pour Crédit Agricole
S.A., stable par rapport à fin mars 2024. Sur ce stock de
provisions, 34% sont liées au provisionnement des encours sains
(proportion en ligne avec les trimestres précédents).
Le coût du risque sous-jacent
est en dotation nette de -424 millions d’euros soit en baisse de
-5,8% par rapport au deuxième trimestre 2023 qui s’élevait à
-450 millions d'euros. Au deuxième trimestre 2024, la
charge nette de -424 millions d’euros se décompose en une reprise
sur encours sains (niveau 1 et 2) de +31 millions d’euros
(contre une reprise de +14 millions d’euros au deuxième
trimestre 2023), un provisionnement des risques avérés
(niveau 3) pour -491 millions d’euros (contre
-468millions d’euros au deuxième trimestre 2023) et +37
millions d’euros de reprises de provisions sur d’autres éléments
(provisions juridiques). Par métier, 50% de la dotation nette du
trimestre provient du pôle des Services financiers spécialisés
(contre 49% au deuxième trimestre 2023), 22% de LCL (contre 15% au
deuxième trimestre 2023), et 17% de la Banque de détail à
l’international (contre 28% au deuxième trimestre 2023). Les
niveaux de provisionnement ont été déterminés en tenant compte de
plusieurs scénarios économiques pondérés, comme lors des précédents
trimestres, et en appliquant des ajustements forfaitaires sur des
portefeuilles sensibles. Les scénarios économiques pondérés du
deuxième trimestre ont fait l’objet d’une mise à jour, avec un
scénario favorable (PIB à +1,2% en France en 2024, +1,5% en 2025)
et un scénario défavorable (PIB à -0,2% en France en 2024 et +0,5%
en 2025). Au second trimestre 2024, le coût du risque sur encours
sur quatre trimestres glissants20 atteint
32 points de base et
32 points de base en vision trimestrielle
annualisée21.
La contribution sous-jacente des
sociétés mises en équivalence
ressort à 47 millions d’euros au deuxième trimestre 2024
en hausse de +20,1% par rapport au deuxième trimestre 2023,
s’appuyant notamment sur la forte croissance des sociétés mises en
équivalence en gestion d’actifs et du métier du financement
personnel et mobilité. Le résultat net sur autres
actifs sous-jacent s’établit à 27 millions d’euros au
deuxième trimestre 2024 intégrant notamment l’externalisation de la
plus-value de cession de Unifergie à Crédit Agricole Transition
& Energie22.
Le résultat
sous-jacent23 avant
impôt, activités cédées et minoritaires ressort ainsi en
hausse de +3,3%, à 2 814 millions d'euros. Le
taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à 25,4%, soit une hausse de +2,7 points de pourcentage
par rapport au deuxième trimestre 2023, en lien notamment avec un
effet de base au deuxième trimestre 2023 lié à la reprise sur
l’amende Echange Image chèque non soumise à l’impôt. La charge
d’impôt sous-jacente est de -703 millions d’euros, en
hausse de +15,5%. Le
résultat net avant minoritaires est
stable, et s’établit à 2 111 millions d’euros. Les
intérêts minoritaires s’établissent à
-288 millions d’euros au deuxième trimestre 2024, en
hausse de +7,0%. L’évolution des intérêts minoritaires divergeant
de celle du résultat net est en lien avec la baisse de valorisation
de Banco BPM non soumise aux minoritaires.
Le bénéfice par action
sous-jacent sur le deuxième trimestre 2024 atteint
0,58 €, il est en baisse de -0,9% par rapport au
deuxième trimestre 2023.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au S1-2024 et au
S1-2023
|
|
|
|
|
|
|
|
|
En m€ |
S1-24
publié |
Eléments spécifiques |
S1-24
sous-jacent |
S1-23
publié |
Eléments spécifiques |
S1-23
sous-jacent |
∆ S1/S1
publié |
∆ S1/S1
sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
13 602 |
51 |
13 551 |
12 797 |
315 |
12 482 |
+6,3% |
+8,6% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(7 289) |
(50) |
(7 240) |
(6 546) |
(18) |
(6 528) |
+11,4% |
+10,9% |
FRU |
- |
- |
- |
(509) |
- |
(509) |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat brut d'exploitation |
6 312 |
1 |
6 311 |
5 741 |
296 |
5 445 |
+9,9% |
+15,9% |
Coût du risque
de crédit |
(824) |
(20) |
(804) |
(908) |
(84) |
(824) |
(9,3%) |
(2,5%) |
Sociétés mises
en équivalence |
90 |
(0) |
90 |
113 |
(12) |
125 |
(20,7%) |
(28,4%) |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
9 |
(20) |
29 |
33 |
28 |
5 |
(72,6%) |
x 5,9 |
Résultat avant impôt |
5 587 |
(39) |
5 626 |
4 979 |
227 |
4 752 |
+12,2% |
+18,4% |
Impôt |
(1 315) |
4 |
(1 319) |
(1 199) |
(60) |
(1 138) |
+9,7% |
+15,8% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
- |
- |
- |
6 |
- |
6 |
ns |
ns |
Résultat net |
4 273 |
(35) |
4 308 |
3 786 |
167 |
3 619 |
+12,9% |
+19,0% |
Intérêts
minoritaires |
(542) |
10 |
(551) |
(520) |
(0) |
(519) |
+4,2% |
+6,2% |
Résultat net part du Groupe |
3 731 |
(25) |
3 756 |
3 266 |
167 |
3 100 |
+14,2% |
+21,2% |
Bénéfice par action (€) |
1,08 |
(0,01) |
1,09 |
1,00 |
0,06 |
0,95 |
+8,2% |
+15,4% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
53,6% |
|
53,4% |
51,2% |
|
52,3% |
+2,4 pp |
+1,1 pp |
Sur l’ensemble du
premier semestre 2024, le
résultat net part du Groupe publié est de 3
731 millions d'euros, contre 3
266 millions d'euros au premier semestre 2023,
soit une hausse de +14,2%.
Les éléments spécifiques pour le
premier semestre 2024 ont un effet négatif de
-25 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe publié. S’ajoutant
aux éléments du deuxième trimestre de +5 millions d’euros déjà
mentionnés supra, les éléments du
premier trimestre 2023 ont eu un impact négatif de -30
millions d’euros en résultat net part du Groupe, ils sont composés
des éléments comptables récurrents suivants : les éléments de
volatilité comptable récurrents en produit net bancaire,
à savoir le DVA (Debt Valuation Adjustment), la
partie spread émetteur de la FVA, et le secured
lending pour +4 millions d’euros en
résultat net part du Groupe en Grande
clientèle, et la couverture de portefeuille de prêts en Grandes
Clientèles pour +1 million d’euros en résultat net part du Groupe.
A ces éléments récurrents, s’ajoutent des éléments spécifiques au
premier trimestre 2024 : une reprise des provisions épargne
logement pour +1 million d’euros en résultat net part du Groupe de
LCL, des coûts d’intégration ISB pour -10 millions d’euros en
résultat net part du Groupe en Grande clientèle, un complément de
dotation de provision pour risque Ukraine pour -20 millions d’euros
en résultat net part du Groupe de la Banque de proximité à
l’international, les coûts d’acquisition de Degroof Petercam pour
-6 millions d’euros en résultat net part du Groupe de la banque
privée.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 3 756
millions d'euros, en hausse de
+21,2% par rapport au
premier semestre 2023.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de +8,6% par rapport
au premier semestre 2024, portés par tous les métiers.
Les charges d’exploitation sous-jacentes sont en
hausse de +2,9% par rapport au premier semestre 2023, en lien avec
l’accompagnement du développement des métiers et l’intégration
d’effets périmètre, partiellement compensés par la fin de la
période de constitution du FRU24. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU s’établit ainsi à 53,4% sur le
semestre, en hausse de 1,1 point de pourcentage par rapport à celui
du premier semestre 2023. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent atteint ainsi 6
311 millions d’euros, +15,9% par rapport au
premier semestre 2023. Enfin, le
coût du risque sous-jacent affiche
une diminution de -2,5% sur la période, s’établissant à
-804 millions d'euros contre
-824 millions d'euros au
premier semestre 2023.
Le bénéfice par action sous-jacent
atteint 1,09 euro par action au premier semestre
2023, en hausse de +15,4% par rapport au
premier semestre 2023.
Le RoTE25
sous-jacent, calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent annualisé26 et de charges IFRIC linéarisées
sur l’année, net des coupons annualisés
d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres
part du Groupe hors incorporels) et net de l’impact de
change sur les AT1 remboursés, et retraité de certains éléments
volatils comptabilisés en capitaux propres (dont réserves
latentes), atteint 15,5% au premier
semestre 2024, en hausse de +0,8 point de pourcentage par
rapport au premier semestre 2023.
Analyse de l’activité et des résultats des pôles et
métiers de Crédit Agricole S.A.
Activité du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances
Au deuxième trimestre 2024, les encours du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances (GEA) s’établissent à
2 763 milliards d’euros, en hausse de +115 milliards
d’euros sur le trimestre (soit +4,5%), en raison d’un impact
périmètre (+ 77 milliards d’euros) lié à la consolidation de
Degroof Pertercam et Alpha Associates, à un bon niveau de collecte
nette sur les trois métiers de gestion d’actifs, d’assurance et de
gestion de fortune (soit +18 milliards d’euros au total), et à un
effet marché favorable (+20 milliards d’euros). Sur un an, les
encours gérés sont en hausse de +11,7%.
L’activité en assurances (Crédit
Agricole Assurances) est très dynamique au deuxième
trimestre 2024 avec un chiffre d’affaires global de 10,8 milliards
d’euros, en augmentation de +18,9% par rapport au deuxième
trimestre 2023, et en hausse dans les trois lignes d’activité
épargne/ retraite, dommages, et prévoyance/ emprunteur/ assurances
collectives. En cumulé, le chiffres d’affaires global est de 23,1
milliards d’euros, en augmentation de +11,2% par rapport au premier
semestre 2023.
En Epargne/Retraite, au
deuxième trimestre, le chiffre d’affaires atteint 8,1 milliards
d’euros, en hausse de +23,1% par rapport au deuxième trimestre
2023. Elle s’est appuyée sur une reprise de l’activité à
l’international, en plus des campagnes de bonus sur versements
euros en France, lancées au cours du premier trimestre, qui ont
dynamisé la collecte brute Euro. Le taux d’unités de compte est de
32,2% de la collecte brute, en baisse de -13,1 points de
pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2023. Cette baisse
est à mettre en lien avec la reprise de la collecte brute Euro et
des conditions de marché moins favorables aux unités de compte,
notamment une attractivité moins forte des unités de compte
obligataires. La collecte nette s’améliore fortement pour atteindre
+1,5 milliard d’euros ce trimestre, constituée d’une collecte nette
positive des contrats en unités de compte (+0,7 milliard d’euros)
et également sur le fonds euros (+0,8 milliard d’euros). En
cumulé à fin juin, le chiffre d’affaires Epargne/Retraite atteint
16,7 milliards d’euros, en progression de +12,7% par rapport à fin
juin 2023.
Les encours (épargne, retraite
et prévoyance obsèques) atteignent leur plus haut niveau, et
s’établissent à 337,9 milliards d’euros, en augmentation sur
un an (+11,7 milliards d’euros, soit +3,6%) et sur le semestre
(+7,6 milliards d’euros, +2,3% par rapport à fin décembre
2023). Les encours sont portés par un effet marché en plus d’une
collecte nette positive. La part des unités de compte dans les
encours est de 29,5%, en hausse de +1,6 point de pourcentage sur un
an et de +0,6 point de pourcentage par rapport à fin décembre
2023.
La provision pour participation aux excédents
(PPE27) s’élève à 9,2 milliards d’euros au 30 juin 2024
et représente 4,2%27 des encours en euros
En Assurance dommages, le
chiffre d’affaires s’établit à 1,3 milliard d’euros au deuxième
trimestre 2024, en hausse de +6,3%28 par rapport au
deuxième trimestre 2023. Cette croissance s’appuie sur un effet
volume et un effet prix. En effet, à fin juin 2024, le portefeuille
s’élève à 16,4 millions29 de contrats, en croissance de
+5,2% sur an. En parallèle, la prime moyenne est en hausse,
bénéficiant des révisions tarifaires ainsi que de l’évolution du
mix produit. Enfin, le ratio combiné à fin juin 2024
s’établit à 94,6%30, en amélioration de -1,3 point de
pourcentage sur un an, grâce à un effet boni sur exercices
antérieurs. En cumulé à fin juin 2024, le chiffre d’affaires est de
3,7 milliards d’euros, en progression de +7,3% par rapport au
premier semestre 2023.
En prévoyance/ emprunteur/ assurances
collectives, le chiffre d’affaires du deuxième trimestre
2024 s’établit à 1,4 milliard d’euros en hausse de +8,9% par
rapport au deuxième trimestre 2023. Le chiffre d’affaires sur
l’assurance emprunteur augmente de +8,7% par rapport au deuxième
trimestre 2023, grâce au bon niveau d’activité à l’international.
La prévoyance est en progression de +9% par rapport au deuxième
trimestre 2023 (essentiellement portée par les assurances
collectives qui affichent une forte hausse de +35,2%). En cumulé à
fin juin, le chiffre d’affaires est de 2,7 milliards d’euros,
en progression de +7,5% par rapport au premier semestre 2023.
La Gestion d’actifs (Amundi)
affiche au premier trimestre 2024 un très bon niveau de
collecte.
Les encours gérés par Amundi au
30 juin 2024 progressent de +9,9% sur un an et de +1,9% sur un
trimestre et s’établissent à 2 156 Md€, un plus haut
historique. L’augmentation des encours de +40 milliards d’euros sur
le trimestre est liée à un effet marché et change positif de +16,6
milliards d’euros, à l’intégration d’Alpha Associates (+ 8
milliards d’euros) et à une collecte nette positive de +15,5
milliards d’euros.
Cette collecte nette du trimestre est portée par
une collecte dynamique en actifs moyen long
terme31 (+15 milliards d’euros) tant en gestion
active que passive, et ce malgré un contexte d’aversion aux
risques. La gestion active continue de bénéficier d’un fort intérêt
pour les stratégies obligataires. Cette dynamique est en partie
compensée par des sorties saisonnières en produits de
trésorerie31, le deuxième trimestre
enregistrant chaque année des rachats liés au paiement des
dividendes par les entreprises. Enfin, les JV
poursuivent leur solide dynamique commerciale, avec une collecte
nette de +11,6 milliards d’euros, reflétant une contribution
positive dans tous les pays : en Inde en particulier (SBI MF,
+9,4 milliards d’euros) et en Corée du Sud, mais également en
Chine.
Par segments de clientèle, la collecte
Retail (+2,2 milliards d’euros au deuxième
trimestre 2024) s’appuie sur l’excellente dynamique des
distributeurs tiers (+5,4 milliards d’euros), notamment en gestion
passive et produits de trésorerie, mais également depuis deux
trimestres en gestion active ; la collecte sur les réseaux
France et International est en revanche impactée par la concurrence
d’autres produits d’épargne à faible profil de risque (épargne
réglementée, retour d’une rémunération attrayante pour l’assurance
vie traditionnelle en France, nouvelles émissions d’obligations
d’Etat en Italie). Le segment des Institutionnels
enregistre également une collecte très positive en Actifs MLT,
notamment en Epargne Salariale grâce aux opérations d’actionnariat
salarié ; en mandats assurantiels grâce au retournement du
marché en assurance vie sur les contrats en euros ; et surtout
auprès des Institutionnels & Souverains avec un nouveau mandat
institutionnel en gestion diversifiée. En revanche les produits de
trésorerie ont connu une forte décollecte saisonnière.
En Gestion de fortune, les
encours gérés s’établissent au total (CA Indosuez Wealth Management
et Banque privée de LCL) à 269 milliards d’euros à fin juin 2024 et
sont en augmentation de +36,6% par rapport à mars 2024 et de +44,6%
par rapport à juin 2023. Pour Indosuez Wealth Management, les
encours à fin juin sont de 204,932 milliards d’euros, en
augmentation par rapport à fin mars 2024 (+71,8 milliards d’euros,
soit +53,9%) en raison d’un effet marché favorable de +1,3 milliard
d’euros, d’une collecte nette positive de +1,2 milliard d’euros, et
d’un effet périmètre de +69,2 milliards d’euros compte tenu de
l’intégration ce trimestre de Degroof Petercam. Pour la Banque
Privée de LCL, les encours à fin juin sont de 63,8 milliards
d’euros, en augmentation par rapport à fin mars 2024
(+0,3 milliard d’euros, soit +0,4%).
Résultats du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances
Au deuxième trimestre 2024 le pôle GEA réalise
un produit net bancaire de 1 944 millions
d’euros, en hausse de +12,2% par rapport au deuxième trimestre
2023. La hausse est expliquée par la bonne performance sur les
trois métiers, gestion d’actifs, assurances et gestion de fortune.
Les charges augmentent de +13,7% et s’établissent
à -813 millions d’euros. Ainsi, le coefficient
d’exploitation s’élève à 41,8%, en hausse de
+0,6 point de pourcentage par rapport au deuxième trimestre
2023. Le résultat brut d’exploitation s’établit à 1 131 millions
d’euros, +11,2% par rapport au deuxième trimestre 2023.
L’impôt s’établit à 283 millions d’euros, et est en hausse de
+14,8%. Le résultat net part du Groupe du
pôle GEA s’établit à 736 millions d’euros, en hausse de
+8,9% par rapport au deuxième trimestre 2023.
Au premier semestre 2024, le pôle GEA réalise un
produit net bancaire de 3 733 millions d’euros, en
hausse de +7,3% par rapport au premier semestre 2023. La hausse est
expliquée par un très haut niveau de revenus sur les trois métiers,
en Assurances, en Gestion d’actifs et en Gestion de fortune. Les
charges hors FRU augmentent de +9,6%. Ainsi le coefficient
d’exploitation hors FRU s’élève à 42,0 %, en augmentation de
+0,9 point de pourcentage par rapport au premier semestre
2023. Le résultat brut d’exploitation s’établit à 2 166
millions d’euros, en hausse de +6,1% par rapport au premier
semestre 2023. L’impôt s’établit à 502 millions d’euros, et
est en hausse de +5,0%. Le résultat net part du
Groupe du pôle GEA s’établit à 1
453 millions d’euros, en hausse de +5,7% par rapport au
premier semestre 2023. Le résultat net part du Groupe est en hausse
entre le premier semestre 2023 et le premier semestre 2024 sur la
gestion d’actifs (+7,1%) et les métiers d’assurances (+9,0), et en
baisse sur la gestion de fortune (-38,8%).
Au premier semestre 2024, le pôle GEA contribue
à hauteur de 36% au résultat net part du Groupe sous-jacent des
pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) et à
hauteur de 27% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 30 juin 2024, les fonds propres alloués
au pôle s’élèvent à 12,8 milliards d’euros dont 10,7 milliards
d’euros sur les Assurances, 1,3 milliard d’euros sur la
Gestion d’actifs et 0,9 milliard d’euros sur la Gestion de
fortune. Les emplois pondérés du pôle sont de 55,5 milliards
d’euros dont 32,6 milliards d’euros sur les Assurances,
13,8 milliards d’euros sur la Gestion d’actifs et
9,1 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle
s’établit quant à lui à 26,9% sur le premier semestre 2024.
Résultats Assurances
Au deuxième trimestre 2024, le produit
net bancaire des assurances atteint
774 millions d’euros, en hausse de +15,8% par rapport au
deuxième trimestre 2023. Il se compose notamment de 476 millions
d’euros sur l’épargne retraite33, 115 millions d’euros
sur la protection des personnes34 et 75 millions d’euros
sur le dommage35. La hausse du produit net bancaire est
liée à la croissance des encours et la bonne dynamique d’activité,
ainsi qu’à des écarts d’expérience positifs.
La CSM (Contractual service
margin) s’établit à 23,7 milliards d’euros, en légère baisse
depuis le 31 décembre 2023 (-0,8%), en raison d’un impact
défavorable de la réévaluation du stock (effet marché). L’impact
des affaires nouvelles du semestre est supérieur à l’allocation de
CSM, et le facteur d’allocation de CSM sur stock, annualisé,
s’établit à 8,7% au premier semestre 2024.
Les charges non attribuables du trimestre
s’établissent à 88 millions d’euros, en hausse de +17,7% par
rapport au deuxième trimestre 2023, en raison du caractère non
attribuable du fonds de garantie assureurs italien mis en place au
1er janvier 2024 et de la consolidation de CATU
(Pologne) au 30 juin 2024. Le résultat brut
d’exploitation s’établit à 686 millions d’euros, en
augmentation de +15,6% par rapport au deuxième trimestre 2023.
Le résultat net part du Groupe s’établit à 495
millions d’euros, en hausse de +14,5% par rapport au deuxième
trimestre 2023.
Le produit net bancaire de l’assurance au
premier semestre 2024 atteint 1 496 millions
d’euros, en hausse de +8,4% par rapport au premier semestre 2023.
Le résultat brut d’exploitation est de 1 317 millions d’euros
(+7,7% par rapport au premier semestre 2023). Les charges non
attribuables s’établissent à 179 millions d’euros, en hausse de
+14,6%. Le coefficient d’exploitation s’établit ainsi à 12,0%, en
deçà du plafond cible fixé par le Plan Moyen Terme de 15%. Le
résultat net part du groupe atteint 989 millions d’euros, en
augmentation de +9,0% par rapport à celui du premier semestre
2023.
Au 30 juin 2024, Crédit Agricole Assurances
affiche de nouveau sa solidité avec un ratio prudentiel Solvabilité
II à 200%.
Les Assurances contribuent à hauteur de 24 % au résultat net part
du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit
Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin juin 2024 et de 11 % à
leurs revenus sous-jacents.
Résultats Gestion d’actifs
Au deuxième trimestre 2024, le produit
net bancaire atteint 864 millions d’euros (+7,5%
par rapport au deuxième trimestre 2023). La hausse des commissions
de gestion de +6,7% par rapport au deuxième trimestre 2023 reflète
le bon niveau d’activité et la progression des encours moyens sous
gestion hors JV (qui augmentent de +8,1% sur la même période). Les
commissions de surperformance sont quasi-stables par rapport au
deuxième trimestre 2023 ; elles progressent par rapport au
premier trimestre 2024 du fait du niveau plus élevé de
cristallisation au deuxième trimestre. Les revenus d’Amundi
Technology progressent de +10,1% par rapport au deuxième trimestre
2023. Les revenus financiers sont en hausse grâce à l’effet positif
de la hausse des taux courts. Les charges
d’exploitation s’élèvent à -471 millions d’euros, en hausse de
+7,1% en lien avec l’accélération des investissements et l’impact
de la croissance des revenus sur les rémunérations variables.
L’effet ciseaux est positif sur le trimestre. Le
coefficient d’exploitation s’établit ainsi à
54,5%, en légère amélioration sur un an (-0,2 point de
pourcentage). Le résultat brut d’exploitation
augmente de +8,0% par rapport au deuxième trimestre 2023. La
contribution des sociétés mises en équivalence, reprenant la
contribution des joint-ventures asiatiques d’Amundi,
s’établit à 33 millions d’euros, en hausse de +19,9% par rapport au
deuxième trimestre 2023 s’appuyant notamment sur la forte
croissance de la contribution de SBI MF en Inde. La charge d’impôt
s’élève à -95 millions d’euros, en hausse de +5,1%. Au final,
le résultat net part du Groupe s’établit à 218
millions d’euros, en hausse de +8,4% par rapport au deuxième
trimestre 2023.
Sur le premier semestre 2024,
le produit net bancaire augmente de +5,8% en gestion d’actifs,
reflet de la croissance soutenue des commissions de gestion et de
la forte hausse des revenus d’Amundi Technology (35 M€, +21,7%) et
des produits financiers. Les commissions de surperformance sont en
revanche en baisse. La croissance des commissions nettes de gestion
est légèrement en-deçà de celle des encours moyens hors JV, reflet
d’une légère érosion des marges qui s’explique par l’évolution
défavorable du mix produits, dans un contexte d’aversion au risque
de la part des clients. Les charges d’exploitation hors FRU
augmentent de +5,7%. Le coefficient d’exploitation hors FRU est de
55,1%, stable par rapport au premier semestre 2023. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation augmente de +6,3% par rapport au
premier semestre 2023. Le résultat des sociétés mises en
équivalence augmente de +24,6%. Au final, le résultat net part du
Groupe du semestre s’établit à 415 millions d’euros en hausse de
+7,1%.
La Gestion d’actifs contribue à hauteur de 10%
au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de
Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin juin 2024 et
12 % de leurs revenus sous-jacents.
Au 30 juin 2024, les fonds propres alloués à la
Gestion d’actifs s’élèvent à 1,3 milliard d’euros ; les
emplois pondérés sont de 13,8 milliards d’euros.
Résultats Gestion de
fortune36
Concernant la finalisation de l’acquisition
Degroof Petercam, la prise de participation majoritaire à hauteur
de 65% a été finalisée le 3 juin 2024. Les données financières
présentées ci-après intègrent donc 1 mois de résultat de Degroof
Petercam37. Compte tenu du succès de l’OPA, la part
d’Indosuez dans Degroof Pertercam est passée à 78,7% à compter du
26 juillet 2024.
Le produit net bancaire de la
gestion de fortune s’établit à 307 millions d’euros au deuxième
trimestre 2024, en hausse de +17,3% par rapport au deuxième
trimestre 202337. Les revenus bénéficient de l’impact de
l’intégration de Degroof Petercam en juin 2024 ; hors cet
effet, ils sont soutenus par la bonne tenue des commissions de
gestion et des commissions transactionnelles qui compense l’érosion
des revenus d’intérêt. Les charges atteignent -255
millions d’euros, en hausse de +26,6% par rapport au deuxième
trimestre 2023, en raison de de l’impact de l’intégration de
Degroof Petercam en juin 202437, des coûts d’intégration
de -5 millions d’euros au 2ème trimestre, et d’un
effet base 2023 sur les taxes et l’immobilier38.
Retraitée de ces impacts, l’évolution des charges est maitrisée, en
augmentation de +1,3% par rapport au deuxième trimestre 2023. Le
coefficient d’exploitation s’établit par
conséquent à 83,1% au deuxième trimestre 2024, en hausse de +6,1
points de pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2023. Le
résultat brut d’exploitation s’établit à 52 millions d’euros, en
baisse de -13,6% par rapport au deuxième trimestre 2023. Le
résultat net sur autres actifs s’établit à -12 millions d’euros au
deuxième trimestre 2024, correspondant à des frais d’acquisition
Degroof Petercam, retraités en éléments spécifiques. Le
résultat net part du Groupe atteint 24 millions
d’euros, en baisse de -44,9% par rapport au deuxième trimestre
2023, mais il augmente de +5,8% après retraitement des frais
d’intégration et des coûts d’acquisition sur Degroof Pertercam, et
d’effets de base 2023 sur les taxes et
l’immobilier38.
Sur le premier semestre 2024, le produit net
bancaire du métier gestion de fortune est en augmentation de +9,2%
par rapport au premier semestre 2023, bénéficiant notamment de
l’intégration de Degroof Petercam en juin 2024, pour atteindre 570
millions d’euros. Les charges hors FRU sont en augmentation de
+16,1% en raison de l’impact de l’intégration de Degroof Petercam
en juin 202437, des coûts d’intégration, et d’un effet
base 2023 sur les taxes et l’immobilier38. Retraitée de
ces impacts, l’évolution des charges est maitrisée, en augmentation
de +3,1% par rapport au premier semestre 2023. Le résultat brut
d’exploitation baisse ainsi de -12,0% pour s’établir à 102 millions
d’euros. Le résultat net sur autres actifs s’établit à -20 millions
d’euros au premier semestre 2024, correspondant à des frais
d’acquisition Degroof Petercam, retraités en éléments spécifiques.
Le résultat net part du Groupe s’établit à 49 millions d’euros sur
le semestre, et baisse de -38,8% par rapport au premier semestre
2023, et de -3,8% après retraitements des coûts d’intégration, des
coûts d’acquisition et d’effets de base 202338.
La Gestion de fortune contribue à hauteur de 2%
au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de
Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin juin 2024 et
4 % de leurs revenus sous-jacents.
Au 30 juin 2024, les fonds propres alloués à la
Gestion de fortune s’élèvent à 0,9 milliard d’euros; les
emplois pondérés sont de 9,1 milliards d’euros.
Activité du pôle Grandes clientèles
L’ensemble de la Banque de Financement
et d’Investissement (BFI) affiche encore une fois une très
bonne performance sur le deuxième trimestre 2024 (meilleur deuxième
trimestre et meilleur semestre en termes de revenus). Les
Services financiers aux institutionnels ont
également connu une activité dynamique sur la période.
Au deuxième trimestre, les revenus sous-jacents
de la BFI sont en forte hausse à 1 664 millions d’euros, soit +7,3%
par rapport au deuxième trimestre 2023, portée par la croissance de
ses deux métiers. Les revenus de la Banque de Financement sont en
hausse de +5,2% par rapport au deuxième trimestre 2023 à 817
millions d’euros. Ceci s’explique notamment par l’excellente
performance de la Banque Commerciale (+12,6% par rapport au
deuxième trimestre 2023) portée par les activités
d’International Trade & Transaction Banking et par le
développement des activités d’origination Corporate et de Télécoms.
L’activité de Banque de Marché et d’Investissement affiche
également une progression de ses revenus de +9,4% par rapport au
deuxième trimestre 2023, à 847 millions d’euros, soutenue par le
maintien d’un haut niveau de performance de la Banque de Marché
(+1,7% par rapport au deuxième trimestre 2023) et le bon niveau
d’activité de la Banque d’Investissement, notamment sur les
Structurés Actions et la reprise des activités de M&A sur le
trimestre.
La Banque de Financement confirme ainsi son
positionnement de leader sur les crédits syndiqués (#2 en
France39 et #2 en EMEA3939). CACIB
réaffirme sa bonne position sur les émissions
obligataires (#3 All bonds in EUR
Worldwide3939) et affiche la position de #2
sur les Green, Social & Sustainable bonds en EUR40.
La VaR réglementaire moyenne s’établit à 10,1 millions d’euros sur
le deuxième trimestre 2024 en baisse par rapport au premier
trimestre 2024 à 11,5 millions d’euros, en lien avec l’évolution
des positions et celle des marchés financiers. Elle demeure à un
niveau reflétant la gestion prudente des risques.
Par ailleurs, le deuxième trimestre 2024 est
marquée par la poursuite de l’intégration de RBC Investor Services,
devenu CACEIS Investor Services Bank (ISB), avec la fusion
effective des entités légales avec celles de CACEIS, intervenue le
31 mai 2024 et le début des migrations de portefeuilles de clients.
Pour rappel, des coûts d’intégration d’ISB seront comptabilisés
durant l’année pour un montant d’environ 80 à 100 millions d’euros,
dont 25 millions d’euros au deuxième trimestre 2024, soit 45
millions d’euros comptabilisés sur le premier semestre 2024 (20
millions d’euros ayant été comptabilisés au premier trimestre).
Au deuxième trimestre 2024, l’intégration d’ISB
et le dynamisme de l’activité client soutiennent la croissance des
encours sur l’année, avec toutefois sur le trimestre un
ralentissement dû à des effets marchés négatifs. Les
encours conservés affichent ainsi une baisse de
-1,0% à fin juin 2024 par rapport à fin mars 2024 et une hausse de
+16,2% par rapport à fin juin 2023, pour atteindre 4
966 milliards d’euros. Les encours
administrés sont quant à eux en légère hausse de +0,3% sur
le trimestre et de +50,4% sur un an, atteignant 3
426 milliards d’euros à fin juin 2024.
Résultats pôle Grandes clientèles
Au deuxième trimestre 2024, le
produit net bancaire publié du pôle
Grandes clientèles atteint encore une fois un haut niveau à
2 223 millions d’euros, en hausse de +16,7% par
rapport au deuxième trimestre 2023, soutenu par une excellente
performance, aussi bien des métiers de la Banque de Financement et
d’Investissement que des services financiers aux institutionnels.
Les éléments spécifiques du trimestre du pôle ont un impact de
+42,1 millions d’euros dans la Banque de Financement et se
composent du DVA (la partie spread émetteur de la FVA, et
le secured lending) pour +37 millions d’euros, ainsi que
de la couverture des portefeuilles de prêts pour +5 millions
d’euros. Les charges d’exploitation sont en hausse
par rapport au deuxième trimestre 2023 (+16,0%), expliquée d’une
part par les rémunérations variables et les investissements IT
accompagnant le développement, et d’autre part par l’effet
périmètre ISB pour -104 millions d’euros. A noter également la
comptabilisation des coûts d’intégration ISB pour -25 millions
d’euros, retraités en éléments spécifiques. Ainsi le
résultat brut d’exploitation du pôle est
en forte croissance de +17,2% par rapport au deuxième trimestre
2023 à 1019 millions d’euros. Le pôle enregistre une dotation nette
globale du coût du risque de -39 millions d’euros au deuxième
trimestre 2024, à comparer à une dotation de -32 millions d’euros
au deuxième trimestre 2023. Le résultat avant impôts publié s’élève
à 993 millions d’euros, en forte croissance (+17,6%) sur la
période. La charge d’impôt s’élève à -248 millions d’euros. Enfin,
le résultat net part du Groupe publié atteint 694
millions d’euros au deuxième trimestre 2024, à comparer avec un
résultat publié de 622 millions d’euros au deuxième trimestre 2023.
Le RNPG sous-jacent s’élève à 677 millions d’euros au deuxième
trimestre 2024, contre 633 millions d’euros au deuxième trimestre
2023.
Au premier semestre 2024, le
produit net bancaire publié du pôle Grandes
Clientèles s’établit au plus haut niveau historique à 4 489
millions d’euros, soit +13,5% d’euros par rapport au premier
semestre 2023. Les charges d’exploitation hors FRU
augmentent de +15,9% par rapport au premier semestre 2023 à
2 501 millions d’euros, essentiellement liés aux frais de
personnel et aux investissements IT et incluant les coûts
d’intégration d’ISB pour 45 millions d’euros. Ainsi le résultat
brut d’exploitation du premier semestre 2024 s’élève à 1 988
millions d’euros, en hausse de +33,8% par rapport du premier
semestre 2023. Le coût du risque termine le
premier semestre 2024 en dotation nette de -5 millions d’euros par
rapport à une dotation de -68 millions d’euros au premier semestre
2023. Ainsi, la contribution du métier au résultat net part
du Groupe publié s’établit à 1 416 millions d’euros, en
forte hausse de +41,8% par rapport au premier semestre 2023. Le
RNPG sous-jacent s’élève à 1 404 millions d’euros au premier
semestre 2024, contre 1 033 millions d’euros au premier semestre
2023.
Le pôle contribue à hauteur de 34% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin juin 2024 et
de 32% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 30 juin 2024, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 13,6
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 142,9 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 20,7% à fin juin 2024.
Résultats Banque de financement et
d’investissement
Au deuxième trimestre 2024 le
produit net bancaire publié de la Banque
de Financement et d’Investissement affiche une performance record à
1 706 millions d’euros en hausse de +11,2% par rapport au
deuxième trimestre 2023, porté par de bons résultats dans tous ses
métiers et comparé à une performance au deuxième trimestre 2023
particulièrement élevée. Les éléments spécifiques du trimestre de
la Banque de Financement et d’Investissement ont un impact de +42,1
millions d’euros et se composent du DVA (la partie spread émetteur
de la FVA, et le secured lending) pour +37 millions d’euros, ainsi
que de la couverture des portefeuilles de prêts pour +5 millions
d’euros. Les charges d’exploitation enregistrent
une hausse de +3,9% pour s’établir à -839 millions d’euros,
expliquée principalement par les rémunérations variables et les
investissements IT. Le
résultat brut d’exploitation augmente
fortement de +19,3% par rapport au deuxième trimestre 2023 et
s’établit ainsi à un haut niveau à 867 millions d’euros. Le
coefficient d’exploitation atteint 49,2%, en nette amélioration de
-3,4 points de pourcentage sur la période. Le coût du
risque enregistre une dotation nette de -30 millions
d’euros, stable par rapport au deuxième trimestre 2023. Enfin,
le résultat avant impôt du deuxième trimestre 2024
s’élève à 841 millions d’euros, à comparer à 697 millions
d’euros au deuxième trimestre 2023. La charge d’impôt atteint
-209 millions d’euros. Finalement, le
résultat net part du Groupe publié
enregistre une forte croissance de +12,9% pour s’établir à
618 millions d’euros au deuxième trimestre 2024.
Au premier semestre 2024, le
produit net bancaire publié
progresse de +7,4% par rapport au premier semestre 2023 pour
s’établir à 3 464 millions d’euros, soit le plus
haut niveau historique semestriel. Les éléments
spécifiques du semestre ont un impact de +49,4 millions d’euros et
se composent du DVA (la partie spread émetteur de la FVA, et le
secured lending) pour +42 millions d’euros, ainsi que de la
couverture des portefeuilles de prêts pour +7 millions d’euros. Les
charges hors FRU augmentent de +4,2%,
principalement sur les rémunérations variables et les
investissements IT pour accompagner le développement des métiers.
Ainsi, le résultat brut d’exploitation à 1
703 millions d’euros est en nette hausse (+34,7% par
rapport au premier semestre 2023). Le coût du
risque enregistre une reprise nette de +7 millions d’euros
sur le premier semestre 2024, contre une dotation de -65
millions d’euros au premier semestre 2023. La charge d’impôt
s’élève à -414 millions d’euros, en hausse de +38,9% en lien avec
la croissance de l’activité. Au final, le
résultat net part du Groupe publié
s’établit à 1 269 millions d’euros sur le premier
semestre 2024, progressant de +44,3% sur la période. Le RNPG
sous-jacent s’élève à 1 233 millions d’euros au premier semestre
2024, contre 914 millions d’euros au premier semestre 2023.
Les emplois pondérés à fin juin
2024 sont en hausse de +4,8 milliards d’euros par rapport
à fin mars 2024 à 131,3 milliards d’euros. Cette
variation s’explique principalement par la croissance organique des
métiers.
Résultats Services financiers aux
institutionnels
Au deuxième trimestre 2024, le
produit net bancaire des Services
financiers aux institutionnels enregistre une nette hausse de
+39,5% par rapport au deuxième trimestre 2023 et s’établit à 517
millions d’euros, dont un effet périmètre de 107 millions d’euros
en lien avec la consolidation d’ISB. Cette progression est
notamment tirée par la bonne performance des commissions
bénéficiant de la hausse des encours. Les charges
d’exploitation sont en hausse de +58,2% (hors FRU) à
-365 millions d’euros, dont l’effet périmètre de la
consolidation d’ISB pour -104 millions d’euros et les coûts
d’intégration d’ISB de -25 millions d’euros retraités en éléments
spécifiques (contre 6,3 millions d’euros de coûts d’intégration au
deuxième trimestre 2023). Hors cet effet périmètre et les coûts
d’intégration, la hausse des charges se porte à +5,6% par rapport
au deuxième trimestre 2023. Le résultat brut
d’exploitation affiche ainsi une forte progression et
s’établit à 152 millions d’euros (+6,8%) au deuxième trimestre
2024. Ainsi, le coefficient d’exploitation s’élève
à 70,6%, en hausse de +8,4 points de pourcentage (hors FRU).
Hors coûts
d’intégration ISB, il s’élève à
65,9%, en hausse de 5,3 points par rapport au deuxième trimestre
2023 (hors FRU). Le trimestre enregistre également 8 millions
d’euros en résultat sur les sociétés mises en équivalence. Le
résultat net atteint ainsi
113 millions d’euros, il augmente de +3,3% par rapport au
deuxième trimestre 2023. Après partage avec les minoritaires pour
36 millions d’euros, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe
s’élève à 77 millions d’euros au deuxième trimestre 2024,
en hausse de +2,5% sur un an.
Le produit net bancaire publié du
premier semestre 2024 est en hausse de +40,3% par rapport
au premier semestre 2023, porté par l’intégration d’ISB, la bonne
dynamique commerciale et une marge d’intérêt en évolution favorable
sur la période. Les charges hors FRU sont en
hausse de +58,1% et intègrent un effet périmètre de 207 millions
d’euros sur le premier semestre 2024 et 45 millions de coûts
d’intégrations au titre de l’acquisition des activités de ISB
(contre -9,5 millions d’euros de frais d’intégration au premier
semestre 2023). Le résultat brut d’exploitation
est en très forte hausse de +29% par rapport au premier semestre
2023. Le coefficient d’exploitation, hors
coûts d’intégration
ISB, s’élève à 67,8%, en hausse de 5,1 points par
rapport au deuxième trimestre 2023 (hors FRU). Le résultat
net est ainsi en hausse de +24,7%. Au final, la
contribution du métier au résultat net part du
Groupe au premier semestre 2024 s’établit à 148 millions
d’euros, en progression de +24,0% par rapport au 30 juin 2023.
Activité Services financiers spécialisés
La production commerciale de
Crédit Agricole Personal Finance & Mobility
(CAPFM) atteint 12 milliards d’euros au deuxième trimestre
2024, en recul de -11,0% par rapport au deuxième trimestre 2023,
impactée par la baisse chez GAC Sofinco en Chine, mais en hausse de
+2,8% par rapport au premier trimestre 2024. La part des
financements automobile41 dans la production
trimestrielle s’élève à 50,6% ce trimestre. Le taux client moyen à
la production est stable par rapport au premier trimestre 2024. Les
encours gérés de CAPFM s’établissent ainsi à
115,8 milliards d’euros à fin juin 2024 en hausse de +8,2% par
rapport à fin juin 2023, portés par tous les périmètres (Automobile
+13,9%42, LCL et Caisses Régionales +5,1% ; Autres
entités +4,5%). Enfin, les encours consolidés
s’élèvent à 68,6 milliards d’euros à fin juin 2024, en hausse de
+6,2% par rapport au deuxième trimestre 2023.
La production commerciale de
Crédit Agricole Leasing & Factoring
(CAL&F) progresse de +38,6% par rapport au deuxième
trimestre 2023, portée par le crédit-bail
immobilier et le financement des énergies renouvelables en
France. La dynamique favorable sur le crédit-bail
mobilier se poursuit, notamment en Pologne. Les
encours de crédit-bail sont en hausse de +8,5% sur
un an, à la fois en France (+7,2%) et à l’international (+13,9%) et
atteignent 19,8 milliards d’euros à fin juin 2024 (dont 15,7
milliards d’euros en France et 4,1 milliards d’euros à
l’international). La production commerciale en
affacturage est en baisse de -21,4% par rapport au
deuxième trimestre 2023, dans un marché en repli43. Les
encours d’affacturage à fin juin 2024 sont en
hausse de +7,8% par rapport à fin juin 2023, grâce à la hausse du
chiffre d’affaires factoré (+5,3% T2/T2) qui s’élève à 32,2
milliards d’euros.
Résultat services financiers spécialisés
Le produit net bancaire du pôle
Services financiers spécialisés s’élève à 889 millions d’euros au
deuxième trimestre 2024, en baisse de -23,5% par rapport au
deuxième trimestre 2023, et en hausse de +3,1% hors effet de
base44 du deuxième trimestre 2023 en lien avec la
réorganisation des activités Mobilité, bénéficiant notamment
d’effets volume, change, et périmètre45 favorables. Les
charges s’élèvent à -443 millions d’euros, en
hausse de +3,1% par rapport au deuxième trimestre 2023, et en
hausse de +5,2% hors effet de base44 du deuxième
trimestre 2023 et hors effet périmètre45. Le
coefficient
d’exploitation46 s’établit à
49,8%, soit +2,1 points de pourcentage par rapport à la
même période en 2023. Le
résultat brut d’exploitation s’établit
ainsi à 447 millions d’euros, en baisse de -39,2% par rapport au
deuxième trimestre 2023, et en baisse de -1.7% hors effet de
base44 du deuxième trimestre 2023. Le coût du
risque s’élève à -211 millions d’euros, en baisse de
-30,8% par rapport au deuxième trimestre 2024, et il est en baisse
de -4,2% hors effet de base44 du deuxième trimestre
2023. Le résultat net part du groupe du pôle
atteint 187 millions d’euros, en baisse de -38,4% par rapport
à la même période en 2023, et en hausse de +14% hors effet de
base44 du deuxième trimestre 2023.
Au premier semestre 2024, le
produit net bancaire du pôle Services financiers
spécialisés diminue de -5,4%, et il augmentent de +13,1% hors effet
de base44 du deuxième trimestre 2023, comparé au premier
semestre 2023, porté une bonne performance de CAL&F (+8,6%
comparé au premier semestre 2023) et des revenus en hausse pour
CAPFM hors effet de base44 du deuxième trimestre 2023
(+14,5% par rapport au premier semestre 2023) bénéficiant des
effets périmètre49 liés au pivot stratégique autour de
la Mobilité à partir du deuxième trimestre 2023 avec la
consolidation à 100% de Crédit Agricole Auto Bank et la
consolidation des activités d’ALD et LeasePlan dans six pays
Européens ainsi que la prise de participation majoritaire au
capital d’Hiflow au T3-23. Les charges hors FRU
augmentent de +12,0% comparé au premier semestre 2023. Les charges
hors FRU et hors effet de base44 du deuxième trimestre
2023 sont en hausse de +14,7%, intégrant l’impact des effets
périmètre49, et hors effets périmètre49 elles
sont en hausse de +4,2%. Le coefficient
d’exploitation46 s’élève à
51,7%, soit +8,0 points de pourcentage par rapport à la même
période en 2023, retraitée de l’effet de base44 du
deuxième trimestre 2023 la variation est de +0,7 point de
pourcentage. Le coût du risque diminue de -7,2%
par rapport au premier semestre 2023, à -429 millions d’euros, et
augmente de +13,5% hors effet de base44 du deuxième
trimestre 2023, cette hausse intègre notamment l’impact des effets
périmètre49. La contribution des sociétés mises
en équivalence est en baisse de -30,1% par rapport à la
même période en 2023, et en baisse de -38,7% hors effet de
base44 du deuxième trimestre 2023, en lien avec les
effets périmètres49 de Crédit Agricole Auto Bank
consolidée en intégration globale au deuxième trimestre 2023 alors
qu’elle était comptabilisée en Mise en Équivalence auparavant.
Le résultat net part du Groupe
s’établit ainsi à 330 millions d’euros, en baisse de -23,5% par
rapport au premier semestre 2023, et hors effet de
base44 du deuxième trimestre 2023, le résultat net part
du Groupe est en hausse de +13,2% par rapport à la même période
l’année dernière.
Le pôle contribue à hauteur de 8% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) au
premier semestre 2024 et de 12% aux revenus sous-jacents hors
AHM.
Au 30 juin 2024, les fonds propres
alloués au pôle s’élèvent à 6,8 milliards d’euros et les
emplois pondérés du pôle sont de 71,6 milliards
d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 9,1% au premier semestre 2024.
Résultats Financement Personnel et
Mobilité
Le produit net bancaire de
CAPFM atteint 695 millions d’euros au deuxième trimestre 2024,
-29,1% par rapport au deuxième trimestre 2023, et +2,0% hors effet
de base44 du deuxième trimestre 2023, porté par des
effets périmètre45 et volume (hausse des encours)
favorables, tandis que le taux de marge à la production est quasi
stable par rapport au premier trimestre 2024. Les
charges s’établissent à -343 millions d’euros, en
hausse de +2,4% par rapport à la même période en 2023. Les charges
hors effet de base44 du deuxième trimestre 2023, et hors
effet périmètre45, sont en hausse de +5,2% par rapport
au deuxième trimestre 2023. Le résultat brut
d’exploitation s’établit ainsi à 352 millions d’euros, en
baisse de -45,7%, et en baisse de -4,2% hors effet de
base44 du deuxième trimestre 2023. Le
coefficient
d’exploitation46 s’élève à
49,3%, soit +2,9 points de pourcentage par rapport à la même
période en 2023. Le coût du risque diminue de
-33,2% à -191 millions d’euros par rapport au deuxième
trimestre 2023, et diminue de -5,0% hors effet de base44
du deuxième trimestre 2023. Le coût du risque sur
encours s’établit ainsi à 114 points de base47,
en baisse de -20 points de base par rapport au deuxième trimestre
2023. Le taux de créances douteuses atteint 4,3% à fin juin 2024,
en augmentation de +0,2 point de pourcentage par rapport à fin mars
2024, et le taux de couverture atteint 75,8%, en diminution de -2,9
points de pourcentage par rapport à fin mars 2024. La contribution
des sociétés mises en équivalence est en forte
hausse (x2,2) par rapport à la même période en 2023, et en hausse
de +19,3% hors effet de base44 du deuxième trimestre
2023. Ainsi, le résultat net part du Groupe
atteint 132 millions d’euros au deuxième trimestre 2024, soit
-49,7% par rapport à la même période l’année dernière, et hors
effet de base44 du deuxième trimestre 2023 le résultat
net part du Groupe est en hausse de +7,8% par rapport à la même
période l’année dernière.
Au premier semestre 2024, Le
produit net bancaire de CAPFM atteint 1 365
millions d’euros -8,5% par rapport au premier semestre 2023, et
+14,5% hors effet de base48 du deuxième trimestre 2023,
bénéficiant des effets périmètre49 liés au pivot
stratégique autour de la Mobilité à partir du deuxième trimestre
2023 avec la consolidation à 100% de Crédit Agricole Auto Bank et
la consolidation des activités d’ALD et LeasePlan dans six pays
Européens ainsi que la prise de participation majoritaire au
capital d’Hiflow au T3-23. Les charges hors FRU
s’établissent à -698 millions d’euros, en hausse de +14,0% par
rapport au premier semestre 2023. Les charges hors FRU et hors
effet de base48 du deuxième trimestre 2023 sont en
hausse de +17,5% par rapport au premier semestre 2023, intégrant
l’impact des effets périmètre49, et hors effet
périmètre49 elles sont en hausse de +3,7%. Le
résultat brut d’exploitation s’établit ainsi à 667
millions d’euros, en baisse de -23,0%, et en hausse de +14,0% hors
effet de base48 du deuxième trimestre 2023. Le
coefficient
d’exploitation50 s’élève à
51,1%, soit +10,1 points de pourcentage par rapport à la même
période en 2023, retraitée de l’effet de base du deuxième trimestre
2023 la variation est de +1,3 point de pourcentage. Le coût
du risque diminue de -9,7% par rapport au premier semestre
2023, à -390 millions d’euros, et augmente de +12,3% hors
effet de base48 du deuxième trimestre 2023, cette hausse
intègre notamment l’impact des effets périmètre49. La
contribution des sociétés mises en équivalence est
en baisse de -28,4%par rapport à la même période en 2023, et en
baisse de -37,1% hors effet de base48 du deuxième
trimestre 2023, en lien avec les effets périmètres de Crédit
Agricole Auto Bank consolidée en intégration globale au deuxième
trimestre 2023 alors qu’elle était comptabilisée en Mise en
Équivalence auparavant. Ainsi, le résultat net part du
Groupe atteint 231 millions d’euros au premier
semestre 2024, soit -35,6% par rapport à la même période l’année
dernière, et hors effet de base48 du deuxième trimestre
2023 le résultat net part du Groupe est en hausse de +5,4% par
rapport à la même période l’année dernière.
Résultats Leasing &
Affacturage
Le produit net bancaire de
CAL&F atteint 194 millions d’euros, en hausse de
+7,7% par rapport au deuxième trimestre 2023. Cette hausse est
tirée par l’ensemble des métiers, bénéficiant d'effets volume
(hausse du chiffre d’affaires factoré et des encours de crédit-bail
mobilier), et change favorables (en Pologne). L’évolution des
marges est bien orientée. Les charges sont en
hausse maitrisée de +6,1%, et le coefficient
d’exploitation s’établit à 51,4%, en amélioration de -0,8
points de pourcentage50 par rapport au deuxième
trimestre 2023. Le résultat brut d’exploitation
atteint 94 millions d’euros, en hausse de +9,6%, avec un effet
ciseaux positif de +1,6 point de pourcentage. Le coût du
risque s’élève à -20 millions d’euros, en hausse de +4,6%
par rapport à la même période en 2023. Le coût du risque
sur encours s’élève à 21 points de base47,
stable par rapport au deuxième trimestre 2023. Ainsi, le
résultat net part du Groupe
s’établit à 55 millions d’euros, en hausse de +32,5% par
rapport au deuxième trimestre 2023.
Au premier semestre 2024, le
produit net bancaire est en hausse de +8,6% par
rapport au premier semestre 2023 à 371 millions d’euros.
Les charges hors FRU sont en hausse de +6,1% à 199
millions d’euros. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation affiche une bonne progression à +24,0% par
rapport au premier semestre 2023 pour atteindre 172 millions
d’euros. Le coefficient d’exploitation sous-jacent hors
FRU s’établit à 53,6%, en amélioration de -1,2 point de
pourcentage par rapport au premier semestre 2023. Le coût
du risque est en hausse par rapport au premier semestre
2023 (+27,6%). Enfin, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent s’élève à 99 millions d’euros, en hausse de
+37,0% par rapport au premier semestre 2023.
Activité de la Banque de proximité Crédit Agricole
S.A.
En Banques de proximité chez
Crédit Agricole S.A. ce trimestre, l’activité est solide, la
conquête de bon niveau et l’équipement des clients en assurances
est dynamique. La production de crédits habitat en France se
stabilise et une légère hausse est à noter pour les entreprises. A
l’international, la croissance de l’activité de crédits est
soutenue.
Activité Banque de proximité en
France
Au deuxième trimestre 2024, la
conquête brute s’établit à 72 000 nouveaux clients et la conquête
nette à 6 000 clients. Le taux d’équipement en assurances
automobile, MRH, santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV
progresse de +0,4 point de pourcentage par rapport au deuxième
trimestre 2023 pour s’établir à 27,8% à fin juin 2024.
La production de crédits au deuxième trimestre
2024 s’élève à 6 milliards d’euros, en baisse de -15% par rapport à
celle du deuxième trimestre 2023. La production est en nette hausse
sur le marché des entreprises (+37%), mais en baisse sur les autres
marchés, en particulier sur l’habitat (-42%) mais cette dernière
affiche des signes de reprise sur le trimestre (+18% par rapport au
premier trimestre 2024). Le taux à la production des prêts
habitats s’établit à 3,80%51, en baisse depuis le
premier trimestre 2024 (-36 points de base). Le taux du stock des
crédits habitat s’améliore de +4 points de base par rapport au
premier trimestre 2024.
Les encours de crédits atteignent 168,2
milliards d’euros à fin juin 2024, ils sont stables sur la période
(+0,5% par rapport au deuxième trimestre 2023) dont +0,8% sur les
crédits habitats, +1,2% sur les crédits aux professionnels,
-0,3 % sur les crédits aux entreprises et -1,6% sur les
crédits à la consommation. Les encours sont également stables sur
le trimestre (+0,1% par rapport à mars 2024). Les encours de
collecte, qui s’établissent à 251,8 milliards d’euros à fin juin
2024, sont en hausse, de +4,5% par rapport à fin juin 2023, et
stables par rapport au premier trimestre 2024 avec notamment la
stabilisation des encours de DAT (+0,6% à fin juin 2024 par rapport
à fin mars 2024) et la reprise des DAV sur le trimestre (+1,3%). La
collecte hors-bilan bénéficie d’un effet marché positif sur un
an.
Activité Banque de proximité en
Italie
Au deuxième trimestre 2024, la conquête brute de
CA Italia atteint 48 000 nouveaux
clients (soit +7% par rapport au deuxième trimestre 2023), et le
fonds de commerce augmente d’environ 19 000 clients.
Les encours de crédit de CA Italia à fin juin
2024 s’établissent à 61,052 milliards d’euros, en
hausse de +2,2% par rapport à fin juin 2023, notamment grâce au
marché des particuliers dont les encours augmentent de +4,4%. La
production de crédits, portée par une bonne dynamique sur
l’ensemble des marchés, est en forte hausse de +52,2% par rapport
au deuxième trimestre 2023, dans un marché italien pourtant en
baisse53 En particulier, la production de crédits
habitat est soutenue par des initiatives commerciales et augmente
de +39,8%. Le taux du stock sur les crédits est stable par rapport
au premier trimestre 2024.
Les encours de collecte à fin juin 2024
s’élèvent à 116,7 milliards d’euros, en hausse de +3,1% par rapport
à fin juin 2023 ; la collecte bilan est en hausse de +2,5% par
rapport à l’année dernière et stable à un niveau élevé par rapport
au premier trimestre 2024, tirée par les dépôts à terme. Le coût de
la collecte reste sous contrôle ; la collecte hors bilan
augmente de +4,0% et bénéfice d’un effet de marché et d’une
collecte nette positive.
Le taux d’équipement en assurances automobile,
MRH, santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV est en hausse
chez CA Italia à 19,7%, en hausse de 1,8 point de pourcentage
par rapport au deuxième trimestre 2023.
Activité Groupe Crédit Agricole en
Italie54
Les métiers du Groupe présents en Italie
poursuivent leur développement sur le premier semestre 2024. Ils
servent 6 millions de clients à fin juin 2024 et la part de marché
du Groupe s’élève à 5%55 en Italie à fin juin 2024.
Crédit Agricole Italie a le meilleure IRC parmi
les banques commerciales56. Les métiers du Groupe se
classent 2ème en crédit à la consommation57,
3ème en gestion d’actifs58, et
4ème en bancassurance vie59.
Les encours de crédits sont stables à 101
milliards d’euros à fin juin 2024 (+1% par rapport fin décembre
2023). Les encours de collecte globaux atteignent 338 milliards
d’euros à fin juin 2024 (+2% par rapport à fin décembre 2023).
Activité Banque de proximité à
l’international hors Italie
Pour les Banques de proximité à
l’international hors Italie, les encours de crédit sont en
hausse de +1,4% à cours courant à fin juin 2024 par rapport à fin
juin 2023 (+5,6% à cours constant). Les encours de collecte sont en
hausse de +1,4% à cours courant (+9,0% à cours constant) sur la
même période.
En particulier en Pologne, les encours de crédit
augmentent de +6,4% par rapport à juin 2023 (+3,4% à change
constant) et la collecte de +8,6% (+5,5% à change constant), dans
un contexte de concurrence élevée sur les dépôts. Par ailleurs, la
production de crédit en Pologne reste dynamique et augmente de
+31,9% par rapport au deuxième trimestre 2023 à change courant
(+25,4% à change constant).
En Egypte, les encours de crédit sont impactés
par la dévaluation de la livre égyptienne et diminuent de -12,4%
entre fin juin 2024 et fin juin 2023, mais ils augmentent de +33,8%
à change constant. Sur la même période, la collecte baisse de
-26,1% mais reste en hausse importante de +12,8% à change
constant.
L’excédent net de collecte sur les crédits de la
Pologne et de l’Egypte s’élève à 1,7 milliard d’euros au 30
juin 2024, et atteint 3,4 milliards d’euros en incluant
l’Ukraine.
A signaler également sur ce trimestre, la
cession de la participation résiduelle de 15% dans le Crédit du
Maroc.
Résultats Banque de proximité en France
Au deuxième trimestre 2024, le
produit net bancaire de LCL est en hausse de +2,2% par rapport au
deuxième trimestre 2023, et atteint 979 millions d’euros.
La marge nette d’intérêt est en hausse de +10,9% par rapport au
deuxième trimestre 2023. Elle bénéficie d’un côté du repricing
progressif des crédits et de l’impact positif de la
macrocouverture, mais pâtit d’un autre côté de la poursuite de la
hausse des coûts des ressources clientèle et de refinancement de
marché, même si ces derniers sont partiellement compensés par des
effets favorables de valorisation du portefeuille de private
equity. Les commissions sont stables hors effet de
base60 par rapport deuxième trimestre 2023. Les charges
sont en croissance de +6,7% et s’établissent à -591 millions
d’euros. Retraités d’effets one-off sur la fiscalité et
d’un effet de base lié aux indemnités de fin de carrière, les
charges récurrentes sont en hausse de +4,4%. sur la période. Le
coefficient d’exploitation demeure à un niveau bas, il s’établit à
60,3%, en hausse de +2,6 points de pourcentage hors FRU.
Le résultat brut d’exploitation est en baisse de
-5,4%, à 389 millions d’euros.
Le coût du risque est en hausse de +38% et
s’établit à -95 millions d’euros (dont -4 millions d’euros sur le
coût du risque sur encours sains, - 89 millions d’euros sur le
risque avéré, et -2 millions d’euros de risques autres). Cette
augmentation est notamment liée à des dossiers de place sur le
marché entreprises. Le coût du risque sur encours reste cependant
tout-à-fait maîtrisé à 22 points de base. Le taux de couverture
s’établit à 60,8% à fin mars 2024, en hausse de +0,9 point de
pourcentage par rapport à fin mars 2024. Le taux de créances
douteuses atteint 2,0% à fin juin 2024, stable par rapport à fin
mars 2024 (- 0,1 point de pourcentage). Au final, le résultat net
part du Groupe diminue de -14,3% par rapport au deuxième trimestre
2024.
Au premier semestre 2024, les
revenus de LCL sont en hausse de +2,0% par rapport au premier
semestre 2023 et atteignent 1 933 millions d’euros. La marge
nette d’intérêt est en hausse (+5,3%), bénéficiant du repricing
progressif des crédits et de l’impact positif de la macrocouverture
dans un contexte de hausse du coût du refinancement et des
ressources (des effets de valorisation favorables sur le
portefeuille de private equity ont également été constatés
au deuxième trimestre). Hors effet de base60, les
commissions sont en hausse de +1,1% par rapport au premier semestre
2023, en particulier sur l’assurance et sur les moyens de paiement.
Les charges hors FRU sont en croissance de +3,5% sur la période
(+2,4% hors effets one-off sur la fiscalité et un effet de
base lié aux indemnités de fin de carrière) et le coefficient
d’exploitation reste maitrisé (+0,9 point de pourcentage par
rapport au premier semestre 2023, hors FRU) à 61,7%. Le résultat
brut d’exploitation progresse de +6% et le coût du risque augmente
de +58,5%. Au final, la contribution du métier au résultat net part
du groupe atteint 393 millions d’euros et diminue de -3,7%.
Au final, le métier contribue à hauteur de 10%
au résultat net part du Groupe sous-jacent des
pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) au
premier semestre 2024 et de 14% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Au 30 juin 2024, les fonds propres
alloués au métier s’élèvent à 5,1 milliards d’euros et les
emplois pondérés du pôle sont de 53,7 milliards
d’euros. Le RoNE (retour sur fonds propres alloués normalisés)
sous-jacent de LCL s’établit quant à lui à 14,4% au premier
semestre 2024.
Résultats Banque de proximité à
l’international61
Au deuxième trimestre 2024, les
revenus de la Banque de proximité à
l’international s’établissent à
1 027 millions d’euros, en progression de +4,6% (+7,4% à change
constant) par rapport au deuxième trimestre 2023. Les
charges d’exploitation s’élèvent à
555 millions d’euros, en hausse de +10,3% (+11% à cours
constant) en raison de la prise en compte au deuxième trimestre
d’une contribution de -58 millions d’euros au fonds de garantie des
dépôts en Italie. Retraité de cet impact, l’évolution des charges
d’exploitation est maitrisée. Par conséquent, le résultat
brut d’exploitation s’établit à 472 millions d’euros, en
baisse de -1,4% (+3,0% à change constant) sur la période. Le
coût du risque atteint -72 millions d’euros, en
baisse de -42,9% par rapport au deuxième trimestre 2023 (-42,6% à
change constant).
Finalement, le résultat net part du
Groupe pour CA Italia, CA Egypte et CA Pologne et CA
Ukraine s’élève à 228 millions d’euros au deuxième
trimestre 2024, en hausse de +15,6% (+22,0% à cours constant).
Au premier semestre 2024,
les revenus de de la Banque de proximité à
l’international augmentent de +6,9% pour s’établir à
2 085 millions d’euros (+1,9% à change constant). Les
charges hors FRU et hors DGS sont maitrisées à
-1 002 millions d’euros, en augmentation de 1,5% par rapport
au premier semestre 2023. Le résultat brut
d’exploitation s’établit à 1 024 millions d’euros, en
hausse de +10,8% (+3,7% à change constant). Le coût du
risque est en baisse de -36,0% (-14,9% à change constant)
à -154 millions d’euros par rapport au premier semestre 2023. Au
final, le résultat net part du Groupe de la
Banque de proximité à l’international s’établit à
485 millions d’euros, par rapport aux 375 millions au premier
semestre 2023.
Au premier semestre 2024, la Banque de Proximité
à l’International contribue à hauteur de 12% au résultat net part
du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit
Agricole S.A. (hors AHM) et de 15% à leurs revenus
sous-jacents hors AHM.
Au 30 juin 2024, le capital alloué au pôle
Banque de Proximité à l’International s’élève à 4,4 milliards
d’euros et les emplois pondérés sont de 46,2 milliards
d’euros.
Résultats Italie
Au deuxième trimestre 2024, les revenus de
Crédit Agricole Italia s’établissent à 784
millions d’euros, en hausse de +3,3% par rapport au deuxième
trimestre 2023. La marge d’intermédiation se stabilise, en légère
hausse de +0,8% entre le deuxième trimestre 2024 et le deuxième
trimestre 2023 et de +1,8% par rapport au premier trimestre 2024.
Les commissions augmentent de +9% par rapport au deuxième trimestre
2023 et bénéficient de l’impact de la collecte hors bilan et de la
bonne dynamique sur la production de crédit. Les charges
d’exploitation sont impactées par la comptabilisation au deuxième
trimestre de la contribution au fonds de garantie des dépôts en
Italie (égale à 58 millions d’euros) qui avait été comptabilisée au
4ème trimestre en 2023. Hors cet impact, les charges du
trimestre s’élèvent à 381 millions et baissent de -4,0% par rapport
au deuxième trimestre 2023. Le résultat brut d’exploitation baisse
de -4,8% par rapport au deuxième trimestre 2023.
Le coût du risque s’élève à -61 millions au
deuxième trimestre 2024, en baisse de -30,8% par rapport au
deuxième trimestre 2023, et correspond pour la quasi-totalité à des
provisions au titre du risque avéré. Le coût du risque sur
encours62 est à 50 points de base, en amélioration de 5
points de base par rapport au premier trimestre 2024. Le taux de
créances douteuses s’améliore par rapport au premier trimestre 2024
et s’établit à 3,2% et le taux de couverture s’établit à 72,4%
(+0,9 point de pourcentage par rapport au premier trimestre 2024).
Le résultat net part du Groupe de CA Italia s’établit ainsi à 153
millions d’euros en hausse de +2,0% par rapport au deuxième
trimestre 2023 (en hausse de +22,2% après retraitement de l’impact
DGS comptabilisé au 2ème trimestre 2024)
Au premier semestre 2024,
les revenus de Crédit Agricole
Italia augmentent de +2,5% pour s’établir à 1 559
millions d’euros. Les charges hors FRU et hors DGS
(fonds de garantie des dépôts en Italie) sont maitrisées à 763
millions d’euros, en légère baisse de -0,7% par rapport au premier
semestre 2023. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation s’établit à 738 millions d’euros, en hausse
de +3,7% par rapport au premier semestre 2023. Le coût du
risque s’établit à -123 millions d’euros et est en baisse
de -18,0% par rapport au premier semestre 2023. Au final,
le résultat net part du Groupe de CA Italia
s’établit à 333 millions d’euros, en hausse de +7,5% par rapport au
premier semestre 2023.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de CA Italia s’établit à 22,6% au 30 juin
2024.
Résultat Groupe Crédit Agricole en
Italie63
Au premier semestre 2024, le résultat net part
du Groupe sous-jacent des entités en Italie
atteint 659 millions d’euros en progression de 12% par rapport au
premier semestre 2023. Il reflète la poursuite de la dynamique des
différentes lignes métiers présentes, en particulier sur la banque
de détail, les métiers de la gestion de l’épargne et Assurances et
sur la grande clientèle. En termes de répartition par métiers, ce
résultat se ventile de la façon suivante : 50% pour la Banque
de proximité, 19% pour les Services financiers spécialisés, 21%
pour la Gestion de l’épargne et l’Assurance, et 10% pour la Grandes
Clientèles. Enfin, la contribution de l'Italie représente 16% du
résultat net part du Groupe de Crédit Agricole S.A du premier
semestre 2024.
Résultats Banque de proximité à
l’international - hors Italie
Au deuxième trimestre 2024, les
revenus de la Banque de proximité à
l’international hors Italie s’établissent à 243 millions
d’euros, en progression de +9,2% (+23,6% à change constant) par
rapport au deuxième trimestre 2023. Les revenus en Pologne
augmentent de +27,1% par rapport au deuxième trimestre 2023 (+20,9%
à change constant) portés par une marge nette d’intérêts en hausse
et une bonne dynamique sur les commissions. Les revenus en Egypte
sont en baisse (-13,6% par rapport au deuxième trimestre 2023)
compte tenu de l’évolution des cours de change (dans un contexte de
dévaluation de la devise EGP) mais restent très bien orientés à
cours constants (+41,9%). Ils bénéficient en effet d’une forte
augmentation de la marge d’intérêt et d’une très bonne activité de
change. Les charges d’exploitation de la
Banque de proximité à l’international hors Italie
s’élèvent à 116 millions d’euros, en hausse de +9,0% par rapport au
deuxième trimestre 2023 (+14,0% à change constant). Le
résultat brut d’exploitation s’établit à 127
millions d’euros, en hausse de +9,3% (+34,2% à change constant) par
rapport au deuxième trimestre 2023. Le coût du
risque atteint -11 millions d’euros, en baisse de -71,1%
(-70,5% à change constant). Par ailleurs, à fin juin 2024, le taux
de couverture des encours de crédit reste élevé en Pologne et en
Egypte à 123% et à 141% respectivement. En Ukraine, le taux de
couverture locale reste prudent (321%). Au final, la contribution
de la Banque de proximité à l’international hors
Italie au résultat net part du Groupe est de
75 millions d’euros, en augmentation de 58,9% par rapport au
deuxième trimestre 2023. Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent des Autres BPI (hors CA Italia) s’établit à
41,0% au 30 juin 2024.
Sur le premier semestre 2024,
les revenus de la Banque de proximité à
l’international hors Italie s’établissent à 525 millions
d’euros, en hausse de +22,1% (+30,8% à change constant) par rapport
au premier semestre 2023, tirée par la hausse de la marge net
d’intérêt. Les charges d’exploitation hors FRU
augmentent de +9,7% par rapport au premier semestre 2023 (+10,5% à
change constant) et s’élèvent à -239 millions d’euros. Le
coefficient d’exploitation est de 45,6% à fin juin 2024 (en
amélioration de 5,1 points par rapport au coefficient
d’exploitation hors FRU à fin juin 2023). Grace à la forte
progression des revenus, le résultat brut
d’exploitation s’établit à 286 millions d’euros, en hausse
de 34,8% (+54,7% à change constant) par rapport au premier semestre
2023. Le coût du risque s’établit à -31 millions
d’euros, en baisse de -65,4% (-64,8% à change constant) par rapport
au premier semestre 2023. Au final, la contribution de la Banque de
proximité à l’international hors Italie au résultat net
part du Groupe est de 152 millions d’euros.
Au 30 juin 2024, le pôle Banque de
proximité dans son ensemble contribue à
hauteur de 22% au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) et de 29% aux
revenus sous-jacents hors AHM.
Au 30 juin 2024, les fonds propres alloués au
pôle s’élèvent à 9,5 milliards d’euros. Les emplois pondérés du
pôle sont de 100,0 milliards.
Résultat Activités hors métiers
Le résultat net part du Groupe
des activités hors métiers s’établit à -238 millions d’euros
au deuxième trimestre 2024 en baisse de
-222 millions d’euros par rapport au deuxième trimestre
2023. La contribution négative du pôle
Activités hors métiers s’analyse en distinguant la
contribution « structurelle » (-245 millions d’euros) des
autres éléments (+7 millions d’euros).
La contribution de la composante « structurelle » (-245
millions d’euros) est en baisse de -138 millions d’euros par
rapport au deuxième trimestre 2023 et se décompose en trois types
d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -332 millions d’euros
au deuxième trimestre 2024, en baisse de -71 millions d’euros
intégrant la hausse des charges liées à des projets et des charges
fiscales non récurrentes.
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity),
CA Immobilier, CATE et BforBank intégré en mise en
équivalence. Leur contribution, à +78 millions d’euros au deuxième
trimestre 2024, est en baisse de -69 millions d’euros par rapport
au deuxième trimestre 2023, intégrant l’impact défavorable de la
valorisation des titres Banco BPM en partie compensé par un
dividende plus élevé (soit -71 millions d’euros en combinant les
deux effets).
- Les activités
support du Groupe. Leur contribution s’élève à +9 millions d’euros
ce trimestre (+1 million d’euros par rapport au deuxième trimestre
2023).
La contribution des
« autres éléments » est en baisse de -84 millions
d’euros par rapport au deuxième trimestre 2023 du fait de l’effet
de base (-42 millions d’euros) lié à la reprise de provision sur
l’amende Echange Image Chèque comptabilisée au deuxième trimestre
2023 ainsi que la volatilité OIS / BOR.
L’effet lié aux « marges internes » au moment de la
consolidation de l’activité assurances au niveau de Crédit Agricole
est comptabilisé dans le pôle Activités Hors Métiers. Sur le
trimestre, l’impact des marges internes est de -217 millions
d’euros en revenus et de + 217 millions d’euros en
charges.
Au
premier semestre 2024, le résultat net
part du Groupe sous-jacent du pôle AHM s’élève à -345
millions d’euros, en baisse de -25 millions d’euros, par
rapport au premier semestre 2022. La composante
structurelle contribue à hauteur de -351 millions d’euros et les
autres éléments du pôle enregistrent une contribution de +6
millions d’euros sur le semestre.
La contribution de la composante « structurelle » est en
hausse de +136 millions d’euros comparé au premier semestre 2023 et
se décompose en trois types d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -627 millions d’euros
au premier semestre 2024, en hausse de +21 millions d’euros par
rapport au premier semestre 2023;
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity),
CA Immobilier et BforBank: leur contribution, à
+262 millions d’euros au premier semestre 2024, est en
hausse par rapport au premier semestre 2023
(+111 millions d’euros) intégrant notamment la fin de la
période de constitution du FRU (-84 millions d’euros au premier
semestre 2023) ;
- Les fonctions
support du Groupe : leur contribution est de +13 millions
d’euros sur le premier semestre 2024 en hausse de +4 millions
d’euros comparé au premier semestre 2023.
La contribution des
« autres éléments » est en baisse de -161
millions d’euros comparé au premier semestre 2023.
Au 30 juin 2024, les emplois pondérés sont de
29,2 milliards d’euros.
Solidité financière
Groupe Crédit Agricole
Au 30 juin 2024, le ratio
Common Equity Tier 1 (CET1)
phasé du Groupe Crédit Agricole s’établit à 17,3%,
en baisse de -0,2 point de pourcentage par rapport à fin mars 2024.
Ainsi, le Groupe Crédit Agricole affiche un coussin
substantiel de 7,6 points de pourcentage entre le
niveau de son ratio CET1 et l’exigence SREP fixée à 9,8%. Le ratio
CET1 non phasé atteint 17,2%.
Au cours du deuxième trimestre 2024 :
- Le ratio CET1 bénéficie d’un impact
de +25 points de base lié au résultat
conservé.
- L’évolution des emplois pondérés
liée à la croissance organique des
métiers impacte le ratio CET1 du Groupe à hauteur de -18
points de base (cf. détail ci-dessous).
- Les évolutions
liées aux opérations de M&A comprennent
essentiellement l’impact de la participation majoritaire au capital
de Degroof Pertercam (-21 points de base) et celui en lien avec
l’acquisition de 100% du capital d’Alpha Associates (-3 points de
base)
Le ratio Tier
1 phasé ressort à 18,5% et le ratio global phasé est
à 21,3% à fin juin 2024.
Le ratio de levier phasé
ressort à 5,5%, stable par rapport à fin mars 2024, bien au-dessus
de l’exigence réglementaire de 3,5%.
Les emplois pondérés du Groupe
Crédit Agricole s’élèvent à 628 milliards euros, en hausse de +9,9
milliards d’euros par rapport au 31 mars 2024. La variation se
décompose par métier de la façon suivante : Banques de
proximité +3,8 milliards d’euros, Gestion de l’épargne et
assurances -0,2 milliard d’euros (incluant pour les Assurances le
solde du paiement du dividende), Services financiers spécialisés
+1,2 milliard d’euros, Grande clientèle +3,3 milliards d’euros et
Activités hors métiers +1,8 milliard d’euros.
Seuils de déclenchement du montant
maximum de distribution (MMD et L-MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction
des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1
et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions) vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Le Groupe Crédit Agricole, au
30 juin 2024, dispose d’une marge de sécurité de 690 points
de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 43
milliards d’euros de capital CET1.
Le non-respect de l’exigence de coussin de ratio
de levier entraînerait une restriction de distributions et le
calcul d’un montant maximal distribuable (L-MMD).
Au 30 juin 2024, le Groupe Crédit
Agricole dispose d’une marge de sécurité de 199
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du L-MMD, soit
42 milliards d’euros de capital Tier 1. Au niveau du
Groupe Crédit Agricole, c’est la distance au seuil de déclenchement
du L-MMD qui détermine la distance jusqu'à la restriction de
distribution.
Crédit Agricole S.A., au 30
juin 2024, dispose d’une marge de sécurité de 298 points de
base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 12 milliards
d’euros de capital CET1. Crédit Agricole S.A. n'est pas
soumis à l’exigence de L-MMD.
TLAC
Le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences de ratio TLAC suivantes
:
- un ratio TLAC
supérieur à 18% des actifs pondérés des risques (Risk Weighted
Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la directive
européenne CRD5, une exigence globale de coussins de fonds propres
(incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation
de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à
0,77% pour le Groupe CA au 30 juin 2024). En tenant compte de
l’exigence globale de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit
Agricole doit respecter un ratio TLAC supérieur à 22,3% ;
- un ratio TLAC
supérieur à 6,75% de l’exposition en levier (Leverage Ratio
Exposure - LRE).
L’objectif 2025 du Groupe Crédit
Agricole est de conserver un ratio TLAC supérieur ou égal à 26% des
RWA hors dette senior préférée éligible.
Au 30 juin 2024, le ratio TLAC du Groupe
Crédit Agricole s’élève à 27,1% des RWA et 8,0% de
l’exposition en levier, hors dette senior préférée
éligible64, soit bien au-delà
des exigences. Le ratio TLAC exprimé en pourcentage des actifs
pondérés des risques s’inscrit en baisse de 20 points de base sur
le trimestre, en raison d’une progression des emplois pondérés plus
rapide que celle des fonds propres et éléments éligibles sur la
période. Exprimé en pourcentage de l’exposition en levier (LRE), le
ratio TLAC est stable par rapport à mars 2024.
Le Groupe présente ainsi un ratio TLAC hors
dette senior préférée éligible supérieur de 480 points de base,
soit 30 milliards d’euros, au-delà de l’exigence actuelle de 22,3%
des RWA.
A fin juin 2024, 5,7 milliards d’euros
équivalent ont été émis sur le marché (dette senior non préférée et
Tier 2), ainsi que 1,25 milliard d’euros d’AT1. Le montant de
titres senior non préférés du Groupe Crédit Agricole pris en compte
dans le calcul du ratio TLAC s’élève à 31,0 milliards d’euros.
MREL
Les niveaux minimums à respecter sont déterminés
dans des décisions prises par les autorités de résolution et
notifiées à chaque établissement, puis révisées périodiquement. Au
30 juin 2024, le Groupe Crédit Agricole doit respecter une exigence
minimale de MREL total de :
- 22,01% des RWA,
niveau auquel s’ajoute d’après la directive européenne CRD5, une
exigence globale de coussins de fonds propres (incluant pour le
Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation de 2,5%, un
coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à 0,77% pour
le Groupe CA au 30 juin 2024). En tenant compte de l’exigence
globale de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole
doit respecter un ratio MREL total supérieur à 26,3% ;
- 6,25% de la
LRE.
Au 30 juin 2024, le Groupe Crédit
Agricole présente un ratio MREL total à 32,8% des RWA et 9,8% de
l’exposition en levier, bien au-delà de l’exigence.
Une exigence de subordination additionnelle («
MREL subordonné ») est également déterminée par les autorités de
résolution et exprimée en pourcentage des RWA et de la LRE. Au 30
juin 2024, cette exigence de MREL subordonné pour le Groupe Crédit
Agricole s’élève à :
- 18,25% des RWA,
niveau auquel s’ajoute l’exigence globale de coussins de fonds
propres. En tenant compte de l’exigence globale de coussins de
fonds propres, le Groupe Crédit Agricole doit respecter un ratio
MREL subordonné supérieur à 22,5% ;
- 6,25% de
l’exposition en levier.
Au 30 juin 2024, le Groupe Crédit
Agricole présente un ratio MREL subordonné à 27,1% des RWA et 8,0%
de l’exposition en levier, bien au-delà de l’exigence.
La distance au seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution liée aux exigences de MREL (M-MMD)
correspond au minimum entre les distances respectives aux exigences
de MREL, MREL subordonné et TLAC exprimées en RWA.
Au 30 juin 2024, le Groupe Crédit
Agricole dispose ainsi d’une marge de sécurité de
460 points de base au-dessus du seuil de déclenchement du
M-MMD, soit 29 milliards d’euros de capital CET1 ; la
distance au seuil de déclenchement du M-MMD correspond à la
distance entre le ratio MREL subordonné et l’exigence
correspondante.
Crédit Agricole S.A.
Au 30 juin 2024, le ratio de solvabilité de
Crédit Agricole S.A. s’établit au-dessus de la cible du Plan à
Moyen Terme, avec un ratio Common
Equity Tier 1 (CET1) de 11,6%
en vision phasée, en baisse de -0,2 point de pourcentage par
rapport à fin mars 2024. Ainsi, Crédit Agricole S.A. affiche un
coussin confortable de 3 points de pourcentage entre le niveau de
son ratio CET1 et l’exigence SREP fixée à 8,6%. Le ratio
CET1 non phasé atteint 11,5%.
Au cours du deuxième trimestre 2024 :
- Le ratio CET1
bénéficie d’un impact positif de +22 points de base lié au
résultat conservé. Cet impact correspond au
résultat net part du Groupe net des coupons AT1 (impact de +44
points de base) et de la distribution de 50% du résultat, soit une
provision pour dividendes de 29 centimes par action au deuxième
trimestre 2024 (-22 points de base).
- L’évolution
des emplois pondérés liée à la croissance
organique des métiers impacte le ratio CET1 à hauteur de -12 points
de base, dont + 5 points de base sur le métier Assurances
(intégrant le solde du paiement du dividende sur le trimestre), les
autres métiers contribuant à hauteur de -17 points de base.
- Les évolutions
liées aux opérations de M&A comprennent
essentiellement l’impact de la prise de participation majoritaire
au capital de Degroof Pertercam (-28 points de base) et celui en
lien avec l’acquisition de 100% du capital d’Alpha Associates (-5
points de base)
Le ratio de levier phasé
s’établit à 3,8% à fin juin 2024, en baisse de -0,1 point de
pourcentage par rapport à fin mars 2024, et au-dessus de l’exigence
de 3%.
Le ratio Tier 1 phasé ressort à
13,4% et le ratio global phasé est à 17,6% ce trimestre.
Les emplois pondérés de Crédit
Agricole S.A. s’élèvent à 399 milliards euros à fin juin 2024, en
hausse de +6,5 milliards d’euros par rapport au 31 mars 2024. La
décomposition de la variation par pôle métier s’explique de la
façon suivante :
- La Gestion de
l’épargne et les assurances enregistrent une baisse de -0,3
milliard d’euros, dont -2,7 milliards d’euros de RWA pour les
Assurances liés au paiement du solde du dividende et au résultat
sur le deuxième trimestre 2024. L’intégration de Degroof Pertercam
contribue pour +2,6 milliards de RWA sur la période.
- Les Services
financiers spécialisés sont en hausse de +1,2 milliard d’euros en
lien avec la croissance de l’activité dans le crédit à la
consommation.
- La Grande
clientèle enregistre une augmentation des emplois pondérés de +3,3
milliards d’euros sur le trimestre, dont +4,8 milliards pour CACIB
et -1,6 milliard d’euros pour CACEIS.
- Les pôles
Banques de proximité et Activités hors métiers enregistrent une
hausse des emplois pondérés de +1,3 milliard d’euros et +1,0
milliard d’euros respectivement.
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il repose d’abord
sur l’application d’une table de passage entre les états financiers
IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash et dont la
définition est communément admise sur la place. Il correspond au
périmètre bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec
leur propre contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des comptes IFRS
dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation
(nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de
l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de
risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts de la
juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert et
autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un montant
de 49 milliards d’euros à fin juin 2024. De même, 154 milliards
d’euros de repos/reverse repos sont éliminés, dans la mesure où ces
encours sont la traduction de l’activité du desk Titres effectuant
des opérations de prêts/emprunts de titres qui se compensent. Les
autres nettings effectués pour la construction du bilan cash, pour
un montant total de 187 milliards d’euros à fin juin 2024, sont
relatifs aux dérivés, appels de marge, comptes de régularisation /
règlement / liaison et aux titres non liquides détenus par la
Banque de Financement et d’Investissement (BFI) et sont intégrés au
compartiment des « Actifs de négoce à la clientèle ».
Il est à noter que la centralisation à la Caisse
des Dépôts et Consignations ne fait pas l’objet d’un netting dans
la construction du bilan cash ; le montant de l’épargne centralisée
(103 milliards d’euros à fin juin 2024) étant intégré à l’actif
dans les « Actifs de négoce à la clientèle » et au passif dans les
« Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions Senior dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque
Européenne d’Investissements et Caisse des Dépôts et Consignations
et les autres refinancements de même type adossés à des prêts
clientèle, dont le classement comptable engendrerait une
affectation au compartiment « Ressources marché long terme »,
sont retraités pour apparaître comme des « Ressources clientèle
».
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les « Ressources
marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 722
milliards d’euros au 30 juin 2024, fait apparaître un
excédent des ressources stables sur emplois stables de 198
milliards d’euros, en hausse de 12 milliards d’euros par
rapport à fin mars 2024 après remboursement de l’échéance de TLTRO
du mois de juin (5 Mds€).
L’encours total T-LTRO 3 pour le Groupe Crédit
Agricole s’élève à 0,7 milliard d’euros au 30 juin 2024, en baisse
de 5,1 milliards d’euros remboursé sur le trimestre.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, le Groupe demeure en position prêteuse à court terme au
30 juin 2024 (dépôts Banques centrales supérieurs au montant de
l’endettement court terme net).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 262 milliards d’euros au 30 juin 2024,
stables par rapport à fin mars 2024. Les émissions de dettes senior
préférées compensent le remboursement de ressources T-LTRO 3 en
juin 2024.
Elles comprennent les dettes seniors
collatéralisées à hauteur de 77 milliards d’euros, les dettes
seniors préférées à hauteur de 127 milliards d’euros, les dettes
seniors non préférées pour 34 milliards d’euros et des titres Tier
2 s’élevant à 24 milliards d’euros.
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à 478 milliards
d’euros au 30 juin 2024, en hausse de 2 milliards d’euros
par rapport au 31 mars 2024.
Elles couvrent plus de deux fois l’endettement
court terme net (hors replacements en Banques centrales).
Cette hausse des réserves de liquidité
s’explique principalement par :
- La libération
de collatéral suite au remboursement TLTRO pour +5 Mds€
- L’arrêt de
l’éligibilité TRICP des créances inférieures à 25 K€ pour -3
Mds€
Le Groupe Crédit Agricole a par ailleurs
poursuivi ses efforts afin de maintenir les réserves immédiatement
disponibles (après recours au financement BCE). Les actifs non-HQLA
éligibles en banque centrale après décote s’élèvent à 158 milliards
d’euros.
Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur le ratio LCR, fixé à 100% depuis le 1er janvier
2018.
Au 30 juin 2024, les ratios LCR de fin
de mois s’élèvent respectivement à 146% pour le Groupe Crédit
Agricole (soit un excédent de 99,8 milliards d’euros)
et 152% pour Crédit Agricole S.A. (soit un
excédent de 96,3 milliards d’euros). Ils sont supérieurs à
l’objectif du Plan à Moyen Terme (environ 110%).
Par ailleurs, les ratios NSFR du Groupe
Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A. sont supérieurs à
100%, conformément à l’exigence règlementaire entrée en
application le 28 juin 2021 et supérieurs à l’objectif du Plan à
Moyen Terme (>100%).
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long
terme, avec un accès très diversifié aux marchés, en
termes de base investisseurs et de produits.
Au 30 juin 2024, les principaux
émetteurs du Groupe ont levé sur le marché l’équivalent de 40
milliards d’euros65,66
de dette à moyen long terme, dont 47% émis par
Crédit Agricole S.A. On note notamment les montants suivants pour
le Groupe :
-
Crédit Agricole CIB a émis 14,3 milliards d’euros en format
structuré dont 1,3 milliard d’euros sous format Green Bond ;
-
Crédit Agricole Personal Finance & Mobility (ex Crédit Agricole
Consumer Finance) a émis 1,5 milliard d’euros équivalent en
émission EMTN à travers l’entité Crédit Agricole Auto Bank (CAAB)
et 0,3 milliard d’euros de titrisations ;
-
CA Italia a émis en format senior collatéralisé deux émissions pour
un total de 1,5 milliard d’euros dont 500 millions d’euros en
format Green Bond ;
-
Crédit Agricole next bank (Suisse) a émis deux tranches en format
senior collatéralisé pour un total de 200 millions de francs
suisses dont 100 millions de francs suisses en format Green
Bond.
Le financement à moyen long terme du Groupe peut
se décomposer à travers les catégories suivantes :
-
8,6 milliards d’euros de financement sécurisé ;
-
15,2 milliards d’euros de financement non sécurisé vanille
;
-
14,2 milliards d’euros de financement structuré ;
-
2,1 milliards d’euros de dépôts institutionnels long-terme et
CD.
Par ailleurs, 9,2 milliards d’euros ont
également été levés hors marché et se répartissent entre :
-
7,2 milliards d’euros au travers des réseaux de banques (banque de
proximité du Groupe ou réseaux externes) ;
-
0,4 milliard d’euros auprès des organismes supranationaux et
institutions financières ;
-
1,6 milliard d’euros auprès de véhicules de refinancement nationaux
(dont CRH).
Au 30 juin 2024, Crédit Agricole S.A. a
levé sur le marché l’équivalent de 18,8 milliards
d’euros67,68 soit
une réalisation de 72% de son programme de refinancement
2024 :
La banque a levé l’équivalent de 18,8 milliards
d’euros, dont 3,2 milliards d’euros en dette senior non préférée et
2,5 milliards d’euros en dette Tier 2, ainsi que 6,6 milliards
d’euros de dette senior préférée et 6,5 milliards d’euros de dette
senior collatéralisée à fin juin. Le financement est diversifié en
formats et en devises avec notamment :
-
3,8 milliards d’euros69 ;
-
4,85 milliards de dollars américains (4,5 milliards d’euros
équivalent) ;
-
0,6 milliard de livres sterling (0,7 milliard d’euros
équivalent) ;
-
230 milliards de yen japonais (1,4 milliard d’euros
équivalent) ;
-
0,5 milliard de francs suisses (0,6 milliard d’euros
équivalent) ;
-
1,75 milliard de dollars australiens (1,1 milliard d’euros
équivalent) ;
-
2,5 milliards de renminbi (0,3 milliard d’euros équivalent).
A noter que Crédit Agricole S.A. a réalisé 69%
de son refinancement en devises hors euros à fin
juin70,71.
De plus, Crédit Agricole S.A. a émis le 2
janvier 2024 un AT1 Perpétuel NC6 ans pour 1,25 milliard d’euros au
taux initial de 6,5% et a annoncé le remboursement de l’AT1 (144A:
US225313AL91 & RegS: USF2R125CF03) à la 1ère date de call le
23/09/2024 pour 1,25 milliard de dollars américains.
Depuis fin juin, 1,3 milliard d’euros de
financement complémentaire ont été émis, dont une émission Senior
Non Préférée en format Social Bond pour 750 millions d’euros et une
émission Panda en format Senior Préférée double-tranche à 3 et 5
ans pour 0,6 milliard d’euros équivalent.
A fin juillet, le montant émis s’élève ainsi à
20,1 milliards d’euros soit une réalisation de 77%72 du
programme 2024.
Environnement économique et
financier
Rétrospective
1er semestre
2024
Aux États-Unis, la « résilience
» qui a caractérisé l’économie en 2023 s’est largement maintenue au
début de l’année 2024. Si la croissance a ralenti au premier
trimestre à 1,3% (taux trimestriel annualisé), l’analyse de ses
composantes livre une image plus positive : une grande partie du
ralentissement provient en effet des composantes volatiles (stocks
et exportations nettes) alors que la demande domestique privée
résiste et progresse encore de 2,8%. Couplée au dynamisme du marché
du travail, la moindre sensibilité à court terme aux taux d’intérêt
(assainissement des bilans, coût d’endettement figé à un niveau
durablement bas) a permis à la croissance de mieux résister au
resserrement monétaire le plus agressif depuis plusieurs décennies
(hausse du taux des Fed Funds de 525 points de base en un
peu moins d’un an et demi pour atteindre 5,50% en août 2023).
Malgré la désinflation, la résistance du prix des services a
justifié une inflation toujours trop tenace pour que la politique
monétaire soit assouplie. Si l'inflation totale a surpris en juin
grâce à la baisse des prix de l’énergie, elle est en effet restée
soutenue (3% sur un an) tout comme l’inflation sous-jacente (hors
produits alimentaires et énergie, 3,3% sur un an). Le processus de
désinflation est néanmoins visible sur toutes les composantes : les
prix des biens sous-jacents baissent encore un peu plus (de -1,8%
sur un an), tandis que le taux d'inflation des services
sous-jacents (services hors énergie) tombe à son plus bas niveau
depuis avril 2022 (5,1% sur un an). Même si la hausse du prix des
services reste élevée, ces nouvelles sur l'inflation sont plutôt
rassurantes.
En Chine, selon les données
tout juste publiées pour le deuxième trimestre, la croissance du
PIB s’est significativement infléchie (passant de 1,5% à 0,7% en
variation trimestrielle) pour atteindre 5% sur un an. Le
ralentissement de la croissance donc s'est révélé plus important
que prévu. Il reste imputable à la faiblesse de la demande interne
: consommation des ménages et investissement atones car affectés
par la crise du secteur immobilier dont les perspectives restent
baissières. Les exportations nettes contribuent encore positivement
à la croissance mais leur support tend à diminuer.
Dans la zone euro, la
croissance du premier trimestre 2024 (0,3% en variation
trimestrielle) a accéléré par rapport à une année 2023 en
quasi-stagnation. Une accélération qui mérite d’être remise en
perspective car elle ne gomme pas les effets des chocs passés,
notamment liés à la guerre en Ukraine. Ainsi, au premier trimestre
2024, le PIB de la zone euro demeurait un peu inférieur au niveau
auquel il « aurait pu prétendre » si la tendance enregistrée entre
la crise souveraine et celle du Covid (c’est-à-dire de 2013 à 2019)
s’était maintenue. Quoi qu’il en soit, laissant un acquis de
croissance pour 2024 (0,3%), la croissance a surpris
favorablement : une bonne surprise principalement motivée par
l’accélération des exportations nettes, alors que la demande
intérieure se repliait et que le processus de déstockage
s’accentuait. La croissance modeste de la consommation privée, la
stagnation de la consommation publique et le repli marqué de
l’investissement se sont traduits par une demande domestique
faible. L’absence d’accélération de la consommation des ménages a
déçu : en dépit de la progression du pouvoir d’achat du revenu
disponible des ménages, l’arbitrage semble s’être encore fait en
faveur de l’épargne.
En France, au premier trimestre 2024, la
croissance trimestrielle s’est établie à 0,2% : elle a été
tirée par la consommation et le commerce extérieur alors que
l’investissement s’est légèrement replié pour le deuxième trimestre
consécutif et que le déstockage a continué de peser sur la
croissance. L’acquis de croissance pour 2024 s’élève à 0,6% à
l’issue du premier trimestre.
La désinflation de l’ensemble de la zone euro s’est poursuivie
malgré quelques « déconvenues ». En mai, l’inflation a en
effet légèrement accéléré (à 2,6% sur un an, à rapprocher de 6,1%
en mai 2023) en raison, essentiellement, d’effets de base sur les
prix de l’énergie et des transports en Allemagne. Quant à
l’inflation sous-jacente, portée par la résistance des prix des
services (4,1% sur un an soit une contribution de plus de 1,8 point
à l’inflation totale), elle s’est redressée à 2,9%.
En termes de politique
monétaire, dès le début de l’année, les membres de la
Fed et de la BCE se sont évertués à tempérer les
anticipations des marchés trop optimistes quant au calendrier et à
l’ampleur des baisses futures de taux.
Aux Etats-Unis, notre scénario n’a jamais supposé
une baisse précoce et massive des taux directeurs. Au « pivot »
espéré par les marchés qui tablaient en janvier 2024 sur un taux
des Fed Funds se repliant à 3,65% en décembre 2024, il a
de longue date privilégié le « plateau » : installation
durable des taux directeurs à un niveau élevé. Or, face à une
inflation résistante, une croissance encore vigoureuse et un marché
du travail seulement un peu moins dynamique, la Fed a
laissé le taux des Fed Funds inchangé (à 5,50%). A
l’occasion de son audition par le Congrès (rapport semestriel de
politique monétaire, début juillet), le discours du président de la
Fed, J. Powell, s’est un peu infléchi. Soulignant que les
données récentes apportaient des « signes clairs » de
ralentissement du marché du travail, il a précisé que l'inflation
élevée n'était pas le seul risque. Il a de nouveau affirmé qu'il
était nécessaire d'avoir plus de données confirmant la tendance
désinflationniste, tout en notant que les taux baisseraient avant
que l'inflation ne soit revenue à 2%.
Le statu quo américain n’a pas empêché
la BCE d’amorcer un timide assouplissement
monétaire en juin en procédant à sa première baisse de taux depuis
septembre 2019 : une baisse de 25 points de base largement
attendue et portant les taux de dépôt, de refinancement et de
facilité de prêt marginal à, respectivement 3,75%, 4,25% et 4,50%.
Bien que l’inflation excède encore la cible de 2%, la BCE a regardé
le chemin déjà accompli dans le processus désinflationniste et la
baisse des anticipations d’inflation. Elle n’a en outre pas fourni
d’indications sur la trajectoire des taux à venir. De plus, malgré
la baisse des taux d’intérêt, l’orientation de sa politique
monétaire demeure restrictive, toujours destinée à promouvoir la
modération de la demande domestique pour éviter que les entreprises
ne transmettent les hausses des coûts salariaux aux prix.
Après avoir parié sur une détente monétaire
rapide suscitant un mouvement de baisse marquée à partir d’octobre
2023, les taux d’intérêt se sont légèrement
redressés à la faveur d’une inflation résistante justifiant de
différer les assouplissements monétaires. Aux Etats-Unis, les taux
de swap à deux ans (4,60% fin juin) et dix ans (3,40% fin juin)
ont, de concert, augmenté de 60 pb en six mois. Dans la zone euro,
ces deux mêmes taux se sont lentement redressés jusqu’à la baisse
des taux directeurs de la BCE en juin occasionnant une légère
baisse. Fin juin, les taux de swap à deux et dix ans en zone euro
atteignaient respectivement environ 3,20% et 2,80%, soit des
hausses respectives de 42 et 35 pb au cours du premier semestre. Au
cours de la même période, le rendement souverain allemand à 10 ans
(Bund) s’est redressé de 45 pb à 2,45% fin juin. Alors que la prime
de risque offerte par l’Italie par rapport au Bund s’est resserrée
(de 10 pb à 158 pb fin juin), le spread français s’est
écarté de près de 30 pb pour atteindre 80 pb fin juin, en raison de
l’incertitude liée à la dissolution de l’Assemblée nationale. Quant
aux marchés actions, alors que l’indice S&P
500 a encore affiché une excellente performance (enregistrant une
hausse de plus de 15% au cours du premier semestre), l’indice
européen (Eurostoxx 50) a progressé de 8,5% tandis que le CAC 40
n’augmentait que de 1,5%. Enfin, la dépréciation de
l’euro face au dollar a été limitée à 1,6% au
cours du semestre écoulé. L’appréciation du dollar tient à
plusieurs facteurs dont la résistance de l’économie américaine
malgré des signes de fléchissement, la différence de tempo dans
l’assouplissement monétaire avec l’avance prise par la BCE, la
perspective de victoire éventuelle de D. Trump à l’élection
présidentielle.
Perspectives 2nd semestre 2024 –
2025
Le scénario économique et financier a été
élaboré alors que planaient des incertitudes politiques d’intensité
variable destinées à être levées soit très rapidement (élections
législatives en France), soit plus tardivement (élection
présidentielle américaine). Alors que le second événement est de
nature à structurer/altérer significativement les grandes lignes
d’un scénario mondial, le premier est moins susceptible d’en abîmer
la « colonne vertébrale ». Dans la zone euro, une accélération de
la croissance soutenue par la consommation privée reste valide. Les
craquements apparus aux États-Unis semblent de nature à infléchir
sans toutefois faire plonger la croissance qui pourrait, de
nouveau, se révéler résistante.
Aux Etats-Unis, si l’impact
dépressif de la politique monétaire a été bien moins violent qu’il
n’était redouté, il n’en a pas pour autant disparu : ses effets se
déploient dans le temps. Hausse de la dette des entreprises à
refinancer à des taux plus élevés en 2024 et 2025, remontée
progressive du taux hypothécaire effectif, croissance des impayés
sur d’autres types de dettes (cartes de crédit, crédit
automobile…), évaporation de l’épargne excédentaire, notamment
celle des ménages modestes, taux d’épargne de retour sur des
niveaux très faibles : tels sont les premiers « craquements » qui
conduisent à toujours inscrire une récession « douce » à la
charnière des années 2024-2025. Après 2,5% en 2023, notre scénario
table donc sur une croissance de 2,0% en 2024 et de seulement 0,4%
en 2025 en dépit d’un rebond anticipé de la croissance
trimestrielle au cours de la dernière partie de l’année 2025 grâce
à la baisse des taux d’intérêt : une croissance en repli assortie
d’un scénario alternatif dans lequel l’économie ferait preuve d’une
résistance de nouveau surprenante. En ligne avec un ralentissement,
le recul de l’inflation devrait se poursuivre en empruntant une
trajectoire graduelle et irrégulière. L’inflation globale passerait
sous la barre des 3% durant l’été pour osciller entre 2,5% et 3% au
second semestre 2024. En 2025, après une baisse en début d’année,
elle se stabiliserait autour de 2,4%, excédant ainsi l’objectif de
la Fed (2%) jusqu’à la fin de l’année 2025.
En Chine, notre projection de
croissance (4,7% en 2024, 4,2% en 2025 couplés à une inflation
moyenne très faible, de 0,5% puis 1,4%) reste plus conservatrice la
cible officielle de 5% en raison des nombreuses incertitudes pesant
sur le scénario. À court terme, les principaux risques sont liés à
la montée des mesures protectionnistes côté américain, mais surtout
européen. Essentiellement politique, la hausse des droits de douane
annoncée par Joe Biden sur les produits emblématiques exportés par
la Chine (panneaux solaires, batteries, véhicules électriques) aura
peu de conséquences économiques. Celle que vient d’annoncer l’Union
européenne sur les véhicules électriques est déjà bien plus
douloureuse. L’UE comptait pour 40% des exportations chinoises de
véhicules électriques chinois en 2023. Enfin, une victoire de Trump
ouvrirait la voie à de nouvelles hausses sur l’ensemble des
importations chinoises qui seraient taxées à hauteur de 60%. Il
pourrait également s’attaquer plus fermement aux pratiques de
contournement des droits de douane (via des pays tiers comme le
Mexique ou le Vietnam). La question du soutien budgétaire à
l’économie demeure donc cruciale. Le troisième plénum, réunion du
Parti dédiée aux questions économiques, se tiendra en juillet et
devrait conduire à dévoiler de nouvelles mesures de soutien à
l’immobilier.
Dans la zone euro, si les
élections européennes ont confirmé les grands équilibres de la
représentation parlementaire européenne, l’incertitude liée au
scrutin en France introduit un risque baissier. Dessiné et chiffré
à « politique inchangée », avant la dissolution de l’Assemblée
nationale, notre scénario central n’intègre pas ce risque et
conserve son hypothèse-clé : le principe d’une accélération de la
croissance tirée par la consommation privée est maintenu, malgré la
prudence encore affichée par les consommateurs et une fin de
parcours désinflationniste qui s’annonce plus erratique. Le repli
de l’inflation, dont les bienfaits sont déjà visibles, est
désormais un peu moins aisé et manifeste : cela tient,
surtout, à l’inertie de l’inflation dans les services, témoin des
pressions retardées sur les coûts salariaux, liées à la
récupération plus tardive des pertes passées de pouvoir d’achat
dans des négociations salariales. Enfin, la consommation constitue
le premier moteur de la reprise mais celle-ci pourrait être
accompagnée d’une demande extérieure un peu plus soutenue, grâce à
la diffusion du cycle manufacturier mondial (résilience de la
demande finale et reconstitution des stocks), permettant au PIB de
la zone euro de progresser de 0,8% en 2024 et de 1,5% en 2025.
En France, l’accélération prévue au second
semestre devrait permettre à la croissance d’atteindre un rythme
identique à celui de 2023 (soit 1,1% en moyenne annuelle) avant de
se redresser légèrement (1,3% en 2025). Le commerce extérieur
devrait contribuer positivement à la croissance en 2024 (à hauteur
de 0,9 point de pourcentage) et l’existence de marges de rattrapage
(dans le secteur aéronautique notamment) devrait continuer de
soutenir les exportations. La croissance resterait toutefois
principalement portée par la consommation des ménages (à +1,1% en
2024 et +1,3% en 2025), encouragée par les gains de pouvoir
d’achat, gains permis par la croissance encore soutenue des
salaires nominaux et la poursuite de la désinflation. L’inflation
au sens de l’indice des prix à la consommation se replierait, en
effet, à 2,3% en moyenne annuelle en 2024 puis à 1,5% en 2025.
En termes de politique
monétaire, aux Etats-Unis, les chiffres d’inflation
signalant sa convergence lente vers la cible, la résistance de la
croissance, la bonne tenue de l’emploi malgré des signes récents de
faiblesse, invitent à la prudence et militent en faveur d’un
assouplissement plus tardif. La Fed aura besoin
d’un peu plus de temps afin d’être convaincue que l’inflation
converge indiscutablement vers 2% avant de procéder à une première
baisse des taux directeurs. Celle-ci pourrait intervenir en
septembre et serait suivie d’une autre baisse en décembre : la
baisse cumulée serait toujours de 50 points de base en 2024. En
2025, l’assouplissement pourrait être plus agressif, totalisant 150
points de base au cours des trois premiers trimestres : une telle
prévision repose cependant sur un scénario économique relativement
pessimiste. Si l’économie et le marché du travail résistent mieux
que prévu, la Fed peut adopter un rythme de baisse plus
graduel.
Le statu quo américain n’a pas empêché la
BCE d’entamer son assouplissement monétaire qui se
poursuivra, sauf en cas de pressions fortement baissières sur
l’euro ou de reprise nettement plus dynamique et, surtout, plus
inflationniste que prévu. L’inflation, totale mais aussi
sous-jacente, devrait converger vers 2% au cours de la seconde
moitié de 2025 et autoriser la BCE à prolonger le desserrement
monétaire engagé en juin (baisse de ses taux de 25 points de base).
Notre scénario retient un assouplissement graduel et continu : la
BCE baisserait son taux de dépôt de 25 points de base chaque
trimestre jusqu’en septembre 2025 pour le ramener à 2,50%, notre
estimation du taux neutre.
Quant aux taux d’intérêt, ils
devraient subir des pressions haussières modérées. En effet, le
thème de l’assouplissement monétaire flotte dans l’air depuis
longtemps. Qu’ils soient entamés ou qu’ils se profilent (tout en
s’éloignant, comme aux États-Unis…), les assouplissements ne sont
ainsi pas une assurance de baisse des taux d’intérêt. Plusieurs
facteurs, dont le risque rampant d’inflation et l’augmentation
possible du taux neutre, plaident en faveur d’un maintien, voire
d’une hausse modeste.
Aux États-Unis, nos prévisions de taux ont été
revues en légère hausse sur l’ensemble de la courbe. Pour le taux
souverain à dix ans, nous tablons à présent sur 4,30% à la fin de
2024, puis 4,05% à la fin de 2025. La révision à la hausse du taux
à long terme signalée dans les dots plots mérite d’être
notée. Figé à 2,50% entre 2019 et 2023, ce taux a été relevé pour
le deuxième FOMC consécutif, de 2,5625% en mars à 2,75%. Cette
révision reflète la possible hausse du taux neutre, susceptible
d’être liée à des facteurs tels que la « démondialisation » et le
ralentissement de la demande de titres du Trésor par les banques
centrales mondiales, les fonds souverains et les institutions
financières nationales.
Dans la zone euro, la BCE a entamé un mouvement de
baisse de ses taux directeurs qui devrait se poursuivre. Or, les
marchés anticipent pleinement ce cycle d’assouplissement monétaire
et tablent sur un repli du taux de dépôt vers 2,50%. Dans un
contexte de relatif optimisme sur la croissance européenne, de
déficits publics encore élevés (une procédure pour déficit excessif
concerne la Belgique, la France et l’Italie : ces pays doivent
présenter un plan de réduction des déficits d’ici septembre), les
rendements souverains européens ont peu de chance de baisser
surtout si la Fed retarde le début de son propre cycle
d’assouplissement. Notre scénario retient un rendement allemand à
dix ans proche de 2,65% fin 2024. A la suite de la dissolution de
l’Assemblée nationale en France, alors que les spreads
étaient serrés, l’ajout d’une prime de risque politique (sans
risque de redénomination de la dette) s’est traduit par un
écartement du spread français par rapport au Bund jusqu’à plus de
80 points de base. Cet écart OAT-Bund risque d’osciller au gré des
incertitudes politiques susceptibles de ne pas être levées
rapidement, en l’absence de majorité parlementaire claire.
Enfin, les paramètres américains, résistance
monétaire de la Fed et possible victoire de Trump à l’élection
présidentielle, sont globalement favorables au
dollar. Viennent ensuite des histoires singulières
telles que le risque politique pour la zone euro, la détérioration
de la situation budgétaire en Amérique latine ou, a
contrario, le portage favorable pour certaines devises
asiatiques ou européennes hors zone euro. Notre scénario retient
une dépréciation modeste de l’euro à 1,05 dollar fin 2024.
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole
S.A.
Groupe Crédit
Agricole– Eléments spécifiques, T2-2024
|
|
T2-24 |
T2-23 |
|
S1-24 |
S1-23 |
En m€ |
|
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
|
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
37 |
27 |
(15) |
(11) |
|
42 |
31 |
(23) |
(17) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
5 |
4 |
(1) |
(1) |
|
7 |
5 |
(25) |
(18) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
1 |
1 |
- |
- |
|
1 |
1 |
- |
- |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
(2) |
(1) |
- |
- |
|
(0) |
(0) |
- |
- |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
22 |
17 |
- |
- |
|
63 |
47 |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 1 |
|
- |
- |
299 |
214 |
|
- |
- |
299 |
214 |
Amende Echange Images Chèques (AHM) |
|
- |
- |
42 |
42 |
|
- |
- |
42 |
42 |
Amende Echange Images Chèques (LCL) |
|
- |
- |
21 |
21 |
|
- |
- |
21 |
21 |
Amende Echange Images Chèques (CR) |
|
- |
- |
42 |
42 |
|
- |
- |
42 |
42 |
Total
impact en PNB |
|
64 |
48 |
388 |
306 |
|
114 |
85 |
356 |
283 |
Coûts d'intégration Degroof Petercam (GEA) |
|
(5) |
(4) |
- |
- |
|
(5) |
(4) |
- |
- |
Coûts d'intégration ISB (GC) |
|
(25) |
(13) |
- |
- |
|
(44) |
(23) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 2 |
|
- |
- |
(18) |
(13) |
|
- |
- |
(18) |
(13) |
Total
impact en Charges |
|
(30) |
(17) |
(18) |
(13) |
|
(50) |
(27) |
(18) |
(13) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 3 |
|
- |
- |
(85) |
(61) |
|
- |
- |
(85) |
(61) |
Provision pour risque Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(20) |
(20) |
- |
- |
Total
impact coût du risque de crédit |
|
- |
- |
(85) |
(61) |
|
(20) |
(20) |
(85) |
(61) |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 4 |
|
- |
- |
(12) |
(12) |
|
- |
- |
(12) |
(12) |
Total
impact mise en équivalence |
|
- |
- |
(12) |
(12) |
|
- |
- |
(12) |
(12) |
Coûts d'acquisition Degroof Petercam (GEA) |
|
(12) |
(9) |
- |
- |
|
(20) |
(15) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 5 |
|
- |
- |
28 |
12 |
|
- |
- |
28 |
12 |
Total
impact en Gains ou pertes nets sur autres actifs |
|
(12) |
(9) |
28 |
12 |
|
(20) |
(15) |
28 |
12 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Impact total des retraitements |
|
22 |
22 |
301 |
232 |
|
24 |
22 |
269 |
209 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
(17) |
(13) |
- |
- |
|
(25) |
(19) |
- |
- |
Banque de proximité-France |
|
24 |
18 |
63 |
63 |
|
65 |
48 |
63 |
63 |
Banque de proximité-International |
|
- |
- |
- |
- |
|
(20) |
(20) |
- |
- |
Services financiers spécialisés |
|
- |
- |
212 |
140 |
|
- |
- |
212 |
140 |
Grandes Clientèles |
|
18 |
18 |
(16) |
(12) |
|
5 |
13 |
(47) |
(35) |
Activités hors métiers |
|
(2) |
(1) |
42 |
42 |
|
(0) |
(0) |
42 |
42 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts
minoritaires
Crédit
Agricole S.A. – Eléments spécifiques T2-2024
|
|
T2-24 |
T2-23 |
|
S1-24 |
S1-23 |
En m€ |
|
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
|
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
Impact
brut* |
Impact en
RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
37 |
27 |
(15) |
(11) |
|
42 |
31 |
(23) |
(16) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
5 |
4 |
(1) |
(1) |
|
7 |
5 |
(25) |
(18) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
1 |
1 |
- |
- |
|
3 |
2 |
- |
- |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
(2) |
(1) |
- |
- |
|
(2) |
(1) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 1 |
|
- |
- |
299 |
214 |
|
- |
- |
299 |
214 |
Amende Echange Images Chèques (AHM) |
|
- |
- |
42 |
42 |
|
- |
- |
42 |
42 |
Amende Echange Images Chèques (LCL) |
|
- |
- |
21 |
20 |
|
- |
- |
21 |
20 |
Total
impact en PNB |
|
42 |
30 |
346 |
264 |
|
51 |
37 |
315 |
241 |
Coûts d'intégration Degroof Petercam (GEA) |
|
(5) |
(4) |
- |
- |
|
(5) |
(4) |
- |
- |
Coûts d'intégration ISB (GC) |
|
(25) |
(13) |
- |
- |
|
(44) |
(23) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 2 |
|
- |
- |
(18) |
(13) |
|
- |
- |
(18) |
(13) |
Total
impact en Charges |
|
(30) |
(17) |
(18) |
(13) |
|
(50) |
(27) |
(18) |
(13) |
Provision pour risque Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(20) |
(20) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 3 |
|
- |
- |
(85) |
(61) |
|
- |
- |
(85) |
(61) |
Total
impact coût du risque de crédit |
|
- |
- |
(85) |
(61) |
|
(20) |
(20) |
(85) |
(61) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 4 |
|
- |
- |
(12) |
(12) |
|
- |
- |
(12) |
(12) |
Total
impact Mise en équivalence |
|
- |
- |
(12) |
(12) |
|
- |
- |
(12) |
(12) |
Coûts d'acquisition Degroof Petercam (GEA) |
|
(12) |
(9) |
- |
- |
|
(20) |
(14) |
- |
- |
Réorganisation des activités Mobilité (SFS) - 5 |
|
- |
- |
28 |
12 |
|
- |
- |
28 |
12 |
Total
impact Gains ou pertes sur autres actifs |
|
(12) |
(9) |
28 |
12 |
|
(20) |
(14) |
28 |
12 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Impact total des retraitements |
|
(0) |
5 |
259 |
190 |
|
(39) |
(25) |
227 |
167 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
(17) |
(13) |
- |
- |
|
(25) |
(18) |
- |
- |
Banque de proximité-France |
|
1 |
1 |
21 |
20 |
|
3 |
2 |
21 |
20 |
Banque de proximité-International |
|
- |
- |
- |
- |
|
(20) |
(20) |
- |
- |
Services financiers spécialisés |
|
- |
- |
212 |
140 |
|
- |
- |
212 |
140 |
Grandes Clientèles |
|
18 |
17 |
(16) |
(11) |
|
5 |
12 |
(47) |
(34) |
Activités hors métiers |
|
(2) |
(1) |
42 |
42 |
|
(2) |
(1) |
42 |
42 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
* Impacts avant impôts et avant intérêts
minoritaires
Annexe 2 – Groupe Crédit Agricole : résultats par
pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle, T2-24 et
T2-23
|
T2-24 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 255 |
979 |
1 051 |
1 946 |
889 |
2 223 |
(837) |
9 507 |
|
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 560) |
(591) |
(573) |
(813) |
(443) |
(1 204) |
497 |
(5 687) |
|
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
|
Résultat brut d'exploitation |
694 |
389 |
477 |
1 133 |
447 |
1 019 |
(340) |
3 819 |
|
Coût du risque |
(444) |
(95) |
(75) |
(2) |
(211) |
(39) |
(6) |
(872) |
|
Sociétés mises en équivalence |
2 |
- |
- |
33 |
29 |
10 |
- |
74 |
|
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
1 |
2 |
0 |
(12) |
(1) |
2 |
(0) |
(7) |
|
Résultat avant impôt |
253 |
296 |
402 |
1 152 |
265 |
993 |
(347) |
3 014 |
|
Impôts |
(44) |
(65) |
(117) |
(282) |
(54) |
(248) |
48 |
(762) |
|
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
|
Résultat net |
209 |
231 |
285 |
870 |
210 |
745 |
(299) |
2 252 |
|
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(38) |
(124) |
(23) |
(36) |
(2) |
(224) |
|
Résultat net part du Groupe |
208 |
231 |
247 |
746 |
187 |
710 |
(300) |
2 028 |
|
|
|
T2-23 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 353 |
959 |
1 005 |
1 741 |
1 162 |
1 905 |
(578) |
9 546 |
|
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 448) |
(554) |
(520) |
(715) |
(430) |
(1 038) |
471 |
(5 233) |
|
FRU |
2 |
6 |
(0) |
(0) |
2 |
2 |
(6) |
6 |
|
Résultat brut d'exploitation |
907 |
411 |
485 |
1 026 |
735 |
869 |
(113) |
4 319 |
|
Coût du risque |
(405) |
(69) |
(125) |
(0) |
(304) |
(32) |
(3) |
(938) |
|
Sociétés mises en équivalence |
0 |
- |
0 |
27 |
11 |
7 |
(0) |
46 |
|
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
4 |
2 |
0 |
0 |
26 |
0 |
(0) |
33 |
|
Résultat avant impôt |
507 |
345 |
361 |
1 053 |
468 |
844 |
(116) |
3 460 |
|
Impôts |
(93) |
(76) |
(105) |
(245) |
(143) |
(174) |
63 |
(772) |
|
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
3 |
1 |
0 |
- |
- |
4 |
|
Résultat net |
413 |
269 |
259 |
809 |
325 |
670 |
(53) |
2 692 |
|
Intérêts minoritaires |
(0) |
0 |
(39) |
(122) |
(21) |
(34) |
5 |
(211) |
|
Résultat net part du Groupe |
413 |
269 |
220 |
687 |
304 |
635 |
(48) |
2 481 |
|
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle, S1-24 et
S1-23
|
S1-24 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 568 |
1 933 |
2 131 |
3 739 |
1 736 |
4 489 |
(1 565) |
19 031 |
|
Charges d'exploitation hors FRU |
(5 044) |
(1 193) |
(1 098) |
(1 567) |
(897) |
(2 501) |
1 024 |
(11 276) |
|
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
|
Résultat brut d'exploitation |
1 524 |
740 |
1 033 |
2 172 |
839 |
1 988 |
(541) |
7 755 |
|
Coût du risque |
(691) |
(214) |
(159) |
(5) |
(429) |
(5) |
(20) |
(1 523) |
|
Sociétés mises en équivalence |
7 |
- |
- |
61 |
59 |
14 |
- |
142 |
|
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
3 |
4 |
(0) |
(20) |
(1) |
2 |
(2) |
(14) |
|
Résultat avant impôt |
842 |
530 |
875 |
2 208 |
468 |
1 999 |
(563) |
6 361 |
|
Impôts |
(191) |
(119) |
(260) |
(501) |
(97) |
(482) |
133 |
(1 517) |
|
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
|
Résultat net |
651 |
412 |
615 |
1 707 |
372 |
1 517 |
(430) |
4 843 |
|
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(89) |
(236) |
(42) |
(69) |
6 |
(432) |
|
Résultat net part du Groupe |
650 |
412 |
525 |
1 471 |
330 |
1 448 |
(424) |
4 412 |
|
|
|
S1-23 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 686 |
1 895 |
1 994 |
3 486 |
1 834 |
3 956 |
(1 378) |
18 473 |
|
Charges d'exploitation hors FRU |
(4 889) |
(1 153) |
(1 020) |
(1 430) |
(800) |
(2 159) |
935 |
(10 517) |
|
FRU |
(111) |
(44) |
(40) |
(6) |
(29) |
(312) |
(77) |
(620) |
|
Résultat brut d'exploitation |
1 686 |
698 |
934 |
2 050 |
1 005 |
1 485 |
(521) |
7 337 |
|
Coût du risque |
(577) |
(135) |
(240) |
(1) |
(463) |
(68) |
(3) |
(1 486) |
|
Sociétés mises en équivalence |
7 |
- |
1 |
49 |
85 |
11 |
(0) |
153 |
|
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
6 |
2 |
0 |
0 |
25 |
5 |
(1) |
37 |
|
Résultat avant impôt |
1 122 |
566 |
695 |
2 098 |
652 |
1 433 |
(525) |
6 042 |
|
Impôts |
(289) |
(138) |
(203) |
(475) |
(177) |
(358) |
157 |
(1 483) |
|
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
5 |
1 |
0 |
- |
- |
6 |
|
Résultat net |
833 |
428 |
497 |
1 624 |
475 |
1 075 |
(368) |
4 565 |
|
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(79) |
(233) |
(44) |
(54) |
(4) |
(415) |
|
Résultat net part du Groupe |
833 |
428 |
418 |
1 390 |
431 |
1 021 |
(372) |
4 150 |
|
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. : Résultats par
pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T2-24 et T2-23 |
|
|
T2-24 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 944 |
2 223 |
889 |
979 |
1 027 |
(267) |
6 796 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(813) |
(1 204) |
(443) |
(591) |
(555) |
(15) |
(3 621) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
1 131 |
1 019 |
447 |
389 |
472 |
(283) |
3 175 |
Coût du risque |
(2) |
(39) |
(211) |
(95) |
(72) |
(5) |
(424) |
Sociétés mises en équivalence |
33 |
10 |
29 |
- |
- |
(25) |
47 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(12) |
2 |
(1) |
2 |
0 |
24 |
15 |
Résultat avant impôt |
1 150 |
993 |
265 |
296 |
400 |
(289) |
2 814 |
Impôts |
(283) |
(248) |
(54) |
(65) |
(117) |
63 |
(704) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat net |
867 |
745 |
210 |
231 |
283 |
(226) |
2 110 |
Intérêts minoritaires |
(131) |
(51) |
(23) |
(10) |
(55) |
(12) |
(282) |
Résultat net part du Groupe |
736 |
694 |
187 |
220 |
228 |
(238) |
1 828 |
|
T2-23 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 732 |
1 906 |
1162 |
959 |
982 |
(66) |
6 676 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(715) |
(1 038) |
(430) |
(554) |
(503) |
21 |
(3 218) |
FRU |
(0) |
2 |
2 |
6 |
(0) |
(6) |
4 |
Résultat brut d'exploitation |
1 017 |
869 |
735 |
411 |
479 |
(51) |
3 461 |
Coût du risque |
(0) |
(32) |
(304) |
(69) |
(127) |
(2) |
(534) |
Sociétés mises en équivalence |
27 |
7 |
11 |
- |
0 |
(19) |
27 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
0 |
0 |
26 |
2 |
0 |
- |
29 |
Résultat avant impôt |
1 045 |
844 |
468 |
345 |
353 |
(71) |
2 983 |
Impôts |
(246) |
(174) |
(143) |
(76) |
(103) |
65 |
(677) |
Rés. net des activités abandonnées |
1 |
- |
0 |
- |
3 |
- |
4 |
Résultat net |
799 |
670 |
325 |
269 |
252 |
(6) |
2 309 |
Intérêts minoritaires |
(123) |
(48) |
(21) |
(12) |
(55) |
(10) |
(269) |
Résultat net part du Groupe |
676 |
622 |
304 |
257 |
197 |
(16) |
2 040 |
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, S1-24 et S1-23 |
|
|
S1-24 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 733 |
4 489 |
1 736 |
1 933 |
2 085 |
(374) |
13 602 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(1 567) |
(2 501) |
(897) |
(1 193) |
(1 060) |
(71) |
(7 289) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
2 166 |
1 988 |
839 |
740 |
1 024 |
(445) |
6 312 |
Coût du risque |
(5) |
(5) |
(429) |
(214) |
(154) |
(16) |
(824) |
Sociétés mises en équivalence |
61 |
14 |
59 |
- |
- |
(46) |
90 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(20) |
2 |
(1) |
4 |
(0) |
24 |
9 |
Résultat avant impôt |
2 203 |
1 999 |
468 |
530 |
870 |
(483) |
5 587 |
Impôts |
(502) |
(482) |
(97) |
(119) |
(259) |
144 |
(1 315) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat net |
1 701 |
1 517 |
372 |
412 |
610 |
(339) |
4 273 |
Intérêts minoritaires |
(248) |
(101) |
(42) |
(18) |
(126) |
(7) |
(542) |
Résultat net part du Groupe |
1 453 |
1 416 |
330 |
393 |
485 |
(345) |
3 731 |
|
S1-23 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 478 |
3 957 |
1 834 |
1 895 |
1 951 |
(318) |
12 797 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(1 430) |
(2 159) |
(800) |
(1 153) |
(987) |
(18) |
(6 546) |
FRU |
(6) |
(312) |
(29) |
(44) |
(40) |
(77) |
(509) |
Résultat brut d'exploitation |
2 042 |
1 486 |
1 005 |
698 |
924 |
(413) |
5 741 |
Coût du risque |
(1) |
(68) |
(463) |
(135) |
(241) |
(0) |
(908) |
Sociétés mises en équivalence |
49 |
11 |
85 |
- |
1 |
(33) |
113 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
0 |
5 |
25 |
2 |
0 |
- |
33 |
Résultat avant impôt |
2 090 |
1 433 |
652 |
566 |
684 |
(447) |
4 979 |
Impôts |
(478) |
(358) |
(177) |
(138) |
(201) |
153 |
(1 199) |
Rés. net des activités abandonnées |
1 |
- |
0 |
- |
5 |
- |
6 |
Résultat net |
1 613 |
1 076 |
475 |
428 |
488 |
(293) |
3 786 |
Intérêts minoritaires |
(239) |
(77) |
(44) |
(19) |
(113) |
(27) |
(520) |
Résultat net part du Groupe |
1 374 |
998 |
431 |
409 |
375 |
(321) |
3 266 |
Annexe 4 – Données par action
Crédit Agricole S.A. – Bénéfice par action, actif net par action et
RoTE |
(en
m€) |
|
T2-2024 |
T2-2023 |
|
S1-24 |
S1-23 |
Résultat net part
du Groupe - publié |
|
1 828 |
2 040 |
|
3 731 |
3 266 |
- Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS |
|
(83) |
(94) |
|
(221) |
(235) |
- Impact change
sur AT1 remboursé |
|
- |
- |
|
(247) |
- |
RNPG attribuable
aux actions ordinaires - publié |
[A] |
1 745 |
1 946 |
|
3 263 |
3 031 |
Nombre d'actions
moyen, hors titres d'auto-détention (m) |
[B] |
3 025 |
3 025 |
|
3 008 |
3 024 |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
0,58 € |
0,64 € |
|
1,08 € |
1,00 € |
RNPG
sous-jacent |
|
1 823 |
1 850 |
|
3 756 |
3 100 |
RNPG sous-jacent
attribuable aux actions ordinaires |
[C] |
1 740 |
1 756 |
|
3 288 |
2 865 |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
0,58 € |
0,58 € |
|
1,09 € |
0,95 € |
(en
m€) |
|
|
|
|
30/06/2024 |
30/06/2023 |
Capitaux propres
- part du Groupe |
|
|
|
|
70 396 |
67 879 |
- Emissions
AT1 |
|
|
|
|
(7 164) |
(7 235) |
- Réserves
latentes OCI - part du Groupe |
|
|
|
|
1 305 |
1 352 |
Actif net non réévalué (ANC) attrib. aux actions
ord. |
[D] |
|
|
|
64 537 |
61 997 |
- Écarts
d’acquisition & incorporels* - part du Groupe |
|
|
|
|
(17 775) |
(17 077) |
ANC tangible non réévalué (ANT) attrib. aux actions
ord. |
[E] |
|
|
|
46 763 |
44 920 |
Nombre d'actions,
hors titres d'auto-détention (fin de période, m) |
[F] |
|
|
|
3 025 |
3 025 |
ANC par action,
après déduction du dividende à verser (€) |
[D]/[F] |
|
|
|
21,3 € |
20,5 € |
ANT par action,
après déduction du dividende à verser (€) |
[G]=[E]/[F] |
|
|
|
15,5 € |
14,9 € |
* y compris
les écarts d'acquisition dans les participations ne donnant pas le
contrôle |
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
S1-24 |
S1-23 |
Résultat net part
du Groupe - publié |
[K] |
|
|
|
3 731 |
3 266 |
Dépréciation
d’immobilisation incorporelle |
[L] |
|
|
|
0 |
0 |
IFRIC |
[M] |
|
|
|
-110 |
-542 |
RNPG publié
annualisé |
[N] = ([K]-[L]-[M])*2+[M] |
|
|
|
7 572 |
7 075 |
Intérêts sur AT1
y compris frais d’émission, avant IS, impact change,
annualisés |
[O] |
|
|
|
-689 |
-470 |
Résultat publié
ajusté |
[P] = [N]+[O] |
|
|
|
6 884 |
6 605 |
AN tangible moyen
non réévalué attrib. aux actions ordin. *** (3) |
[J] |
|
|
|
44 710 |
42 778 |
ROTE publié
ajusté (%) |
= [P] / [J] |
|
|
|
15,4% |
15,4% |
Résultat net part
du Groupe sous-jacent |
[Q] |
|
|
|
3 756 |
3 100 |
RNPG sous-jacent
annualisé |
[R] = ([Q]-[M])*2+[M] |
|
|
|
7 622 |
6 741 |
Résultat
sous-jacent ajusté |
[S] = [R]+[O] |
|
|
|
6 934 |
6 271 |
ROTE sous-jacent
ajusté (%) |
= [S] / [J] |
|
|
|
15,5% |
14,7% |
*** y compris
hypothèse de distribution du résultat en cours de
formation |
|
|
|
|
0,0% |
(1) Sous-jacent : cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes
(2) ROTE sous-jacent calculé sur la base d’un RNPG sous-jacent
annualisé et de charges IFRIC linéarisées sur l’année
(3) Moyenne de l’ANC tangible non réévalué attribuable aux
actions ordinaires calculée entre les bornes 31/12/2023 et
30/06/2024 (ligne [E]), retraités d’une hypothèse de distribution
du résultat en cours de formation
Indicateurs Alternatifs de
Performance73
ANC Actif net comptable (non
réévalué)
L’actif net comptable non réévalué correspond aux capitaux propres
part du Groupe duquel ont été retraités le montant des émissions
AT1, des réserves latentes liées aux valorisations par capitaux
propres recyclables et du projet de distribution de dividende sur
résultat annuel.
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par action
L’actif net par action est une des méthodes de calcul pour évaluer
une action. Il correspond à l’Actif net comptable rapporté au
nombre d’actions en circulation en fin de période hors titres
d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond à
l’actif net comptable retraité des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapporté au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’autocontrôle.
BNPA Bénéfice Net Par
Action
C’est le résultat net part du groupe de l’entreprise, net des
intérêts sur la dette AT1, rapporté au nombre moyen d’actions en
circulation hors titres d’autocontrôle. Il indique la part de
bénéfice qui revient à chaque action (et non pas la part du
bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le dividende). Il
peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le nombre d’actions
augmente.
Coefficient d’exploitation
Le coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le produit net bancaire ; il indique la part de produit
net bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encours
Le coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge
du coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours peut également être calculé
en rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre
aux encours de crédit début de trimestre. De manière similaire, le
coût du risque de la période peut être annualisé et rapporté à la
moyenne encours début de période.
Depuis le premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Le mode de calcul de l’indicateur est spécifié
lors de chaque utilisation de l’indicateur.
Créance douteuse
Une créance douteuse est une créance en défaut. Un débiteur est
considéré en situation de défaut lorsqu’au moins une des deux
conditions suivantes est satisfaite :
- un arriéré de
paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des
circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des
causes non liées à la situation du débiteur ;
- l’entité estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Créance dépréciée
Une créance dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une
provision pour risque de non-remboursement.
MREL
Le ratio MREL (Minimum Requirement for Own Funds and Eligible
Liabilities) est défini dans la Directive européenne «
Redressement et Résolution des Banques » (Bank Recovery
and Resolution Directive - BRRD). Cette directive établit un
cadre pour la résolution des banques dans l’ensemble de l’Union
Européenne, visant à doter les autorités de résolution
d’instruments et de pouvoirs communs pour s’attaquer préventivement
aux crises bancaires, préserver la stabilité financière et réduire
l’exposition des contribuables aux pertes. La directive (UE)
2019/879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD
et a été transposée en droit français par Ordonnance 2020-1636 du
21 décembre 2020.
Le ratio MREL correspond à un coussin de fonds
propres et de passifs éligibles devant être disponibles pour
absorber les pertes en cas de résolution. Sous BRRD2, le ratio MREL
est calculé comme étant le montant de fonds propres et de passifs
éligibles exprimé en pourcentage des actifs pondérés des risques
(RWA), ainsi qu’en pourcentage de l’exposition en levier (LRE).
Sont éligibles au numérateur du ratio MREL total les fonds propres
prudentiels du Groupe, ainsi que les passifs éligibles émis par
l’organe central et le réseau des affiliés, c’est-à-dire les titres
subordonnés, les dettes senior non préférées et certaines dettes
senior préférées d’échéance résiduelle de plus d’un an.
Taux de couverture des créances
dépréciées (ou douteux)
Ce taux rapporte les encours de provisions aux encours de créances
clientèles brutes dépréciées.
Taux des créances dépréciées (ou
douteux)
Ce taux rapporte les encours de créances clientèle brutes
dépréciées sur base individuelle, avant provisions, aux encours de
créances clientèle brutes totales.
TLAC
Le Conseil de stabilité financière (Financial Stability
Board - FSB) a défini le calcul d’un ratio visant à estimer
l’adéquation des capacités d’absorption de pertes et de
recapitalisation des banques systémiques (Global Systemically
Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC)
fournit aux autorités de résolution le moyen d’évaluer si les
G- SIBs ont une capacité suffisante d’absorption de pertes et
de recapitalisation avant et pendant la résolution. Il s’applique
aux établissements d’importance systémique mondiale, donc au groupe
Crédit Agricole. Agricole. L’exigence de ratio TLAC a été
transposée en droit de l’Union européenne via CRR2 et
s’applique depuis le 27 juin 2019.
Sont éligibles au numérateur du ratio TLAC les
fonds propres prudentiels du Groupe, ainsi que les titres
subordonnés et les dettes senior non préférées éligibles d’échéance
résiduelle de plus d’un an émis par Crédit Agricole SA.
RNPG Résultat net part du
Groupe
Le résultat net correspond au bénéfice ou à la perte de l’exercice
(après impôt sur les sociétés). Le résultat net part du Groupe est
égal à ce résultat diminué de la quote-part revenant aux
actionnaires minoritaires des filiales consolidées globalement.
RNPG sous-jacent
Le résultat net part du Groupe sous-jacent correspond au résultat
net part du Groupe publié duquel a été retraité des éléments
spécifiques (i.e. non récurrents ou exceptionnels) afin de
faciliter la compréhension du résultat réel de la société.
RNPG attribuable aux actions
ordinaires
Le Résultat net part du Groupe attribuable aux actions ordinaires
correspond au résultat net part du Groupe duquel ont été déduits
les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais d’émissions avant
impôt.
RoTE Retour sur fonds propres tangibles
- Return on Tangible Equity
Le RoTE (Return on Tangible Equity) est une mesure de la
rentabilité sur fonds propres tangibles en rapportant le RNPG
annualisé à l’ANC du groupe retraité des immobilisations
incorporelles et écarts d’acquisition. Le RNPG annualisé correspond
à l’annualisation du RNPG (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) hors dépréciation
d’immobilisations incorporelles et en retraitant chaque période des
impacts IFRIC afin de les linéariser sur l’année.
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole
S.A. et du Groupe Crédit Agricole pour le deuxième trimestre et
premier semestre 2024 est constituée de cette présentation, des
annexes à cette présentation et du communiqué de presse attachés,
disponibles sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/publications-financieres
Cette présentation peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés
sur un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations
d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et
comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la
période de six mois close au 30 juin 2024 ont été établis en
conformité avec le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union
européenne et applicable à cette date, et avec la réglementation
prudentielle en vigueur à ce jour. Ces informations financières ne
constituent pas des états financiers pour une période
intermédiaire, tels que définis par la norme IAS 34 « Information
financière intermédiaire » et n’ont pas été auditées.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis le dépôt auprès de l’AMF du Document
d’enregistrement universel 2023 de Crédit Agricole S.A. et de
l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2023
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les
tableaux et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Au 30 juin 2024, Indosuez Wealth Management
finalise l’acquisition de Degroof Petercam et détient 65% de Banque
Degroof Pertercam aux côtés de CLdN Cobelfret, son actionnaire
historique, qui restera au capital à hauteur de 20%.
Au 30 juin 2024, Amundi a finalisé
l’acquisition d’Alpha Associates un gestionnaire d'actifs
indépendant proposant des solutions d'investissement multi-gestion
en actifs privés
Agenda financier
06 novembre
2024 Publication des
résultats du troisième trimestre et des neuf mois 2024
05 février
2025 Publication
des résultats du quatrième trimestre et de l’année 2024
30 avril
2025 Publication
des résultats du premier trimestre 2025
14 mai
2025 Assemblée
générale
31 juillet
2025 Publication
des résultats du deuxième trimestre et du premier semestre 2025
30 octobre
2025 Publication
des résultats du troisième trimestre et des neufs mois 2025
Contacts
CONTACTS PRESSE CRÉDIT AGRICOLE
Alexandre
Barat
Olivier Tassain |
+ 33 1 57 72 12
19
+ 33 1 43 23 25 41 |
alexandre.barat@credit-agricole-sa.fr
olivier.tassain@credit-agricole-sa.fr |
Mathilde
Durand |
+ 33 1 57 72 19
43 |
mathilde.durand@credit-agricole-sa.fr |
Bénédicte
Gouvert |
+ 33 1 49 53 43
64 |
benedicte.gouvert@ca-fnca.fr |
CONTACTS RELATIONS INVESTISSEURS CRÉDIT AGRICOLE
S.A.
Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
investor.relations@credit-agricole-sa.fr |
Actionnaires
individuels |
+ 33 800
000 777 (numéro vert France uniquement) |
relation@actionnaires.credit-agricole.com |
|
|
|
Cécile
Mouton |
+ 33 1 57 72 86
79 |
cecile.mouton@credit-agricole-sa.fr |
Relations investisseurs actions : |
|
|
Jean-Yann
Asseraf
Fethi Azzoug |
+ 33 1 57 72 23
81
+ 33 1 57 72 03 75 |
jean-yann.asseraf@credit-agricole-sa.fr
fethi.azzoug@credit-agricole-sa.fr |
Joséphine
Brouard |
+ 33 1 43 23 48
33 |
josephine.brouard@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Nicolas
Ianna |
+ 33 1 43 23 55
51 |
nicolas.ianna@credit-agricole-sa.fr |
Leila Mamou |
+ 33 1 57 72 07
93 |
leila.mamou@credit-agricole-sa.fr |
Anna
Pigoulevski |
+ 33 1 43 23 40
59 |
anna.pigoulevski@credit-agricole-sa.fr |
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Relations investisseurs crédit et agences de notation
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Gwenaëlle
Lereste |
+ 33 1 57 72 57
84 |
gwenaelle.lereste@credit-agricole-sa.fr |
Florence Quintin
de Kercadio |
+ 33 1 43 23 25
32 |
florence.quintindekercadio@credit-agricole-sa.fr |
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Tous nos communiqués de presse sur : www.credit-agricole.com -
www.creditagricole.info
1 Assurances automobile, MRH, santé, juridique,
tous mobiles/portables ou GAV
2 CA Auto Bank, JV automobiles et activité automobile
des autres entités
3 Disponible en version française, traduction en
cours.
4 Encours liés aux énergies bas carbone constitués des
énergies renouvelables produites par les clients de l’ensemble des
entités du Groupe Crédit Agricole, incluant également les encours
liés à l’énergie nucléaire pour CACIB
5 Portefeuille d’actifs verts au sein de CACIB alignés
aux critères d’éligibilité du Green Bond Framework Groupe de
novembre 2023
6 La réorganisation des activités
Mobilité du Groupe CA Consumer Finance a impacté de façon
exceptionnelle le T2 2023 sur l’ensemble des Soldes Intermédiaires
de Gestion au titre des transferts de fonds de commerce,
d’indemnités reçues et versées, du traitement comptable de
l’intégration à 100% de CA Auto Bank (ex-FCA Bank), de la
réorganisation de l’activité de financement automobile au sein du
Groupe CA Consumer Finance (en particulier la revue des solutions
applicatives).
7 Cf. plus de détails sur les éléments spécifiques en
Annexes.
8 Comptabilisé au deuxième trimestre 2024, alors
qu’elle était comptabilisée au quatrième trimestre en 2023
9 Le coût du risque sur encours (en points de base)
sur quatre trimestres glissants est calculé sur la base du coût du
risque des quatre derniers trimestres auquel est rapporté la
moyenne des encours de début de période des quatre derniers
trimestres
10 Le coût du risque sur encours (en point de base)
annualisé est calculé sur la base du coût du risque du trimestre
multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de début de
période du trimestre
11 Taux de crédits moyen sur les réalisations
mensuelles d’avril et mai
12 Dividende SAS Rue La Boétie versé au T2
annuellement
13 La réorganisation des
activités Mobilité du Groupe CA Consumer Finance a impacté de façon
exceptionnelle le T2 2023 sur l’ensemble des Soldes Intermédiaires
de Gestion au titre des transferts de fonds de commerce,
d’indemnités reçues et versées, du traitement comptable de
l’intégration à 100% de CA Auto Bank (ex-FCA Bank), de la
réorganisation de l’activité de financement automobile au sein du
Groupe CA Consumer Finance (en particulier la revue des solutions
applicatives).
14 Sous-jacent, hors éléments
spécifiques.
15 Effet périmètre en revenus de Degroof
Petercam : +49 millions d’euros au deuxième trimestre
2024
16 Effet périmètre de ISB en revenus : +107
millions d’euros au deuxième trimestre 2024
17 Effet périmètre lié à la consolidation des
activités d’ALD et LeasePlan dans six pays Européens et à la prise
de participation majoritaire au capital d’Hiflow au T3-23 : +24 m€
en revenus
18 Effets périmètre en charge au deuxième trimestre
2024 : ISB pour -104 millions d’euros, Degroof
Petercam pour -35 millions d’euros, ALD/ Leaseplan dans 6 pays
européens et Hiflow pour -10 milions d’euros, Alpha Associates et
consolidation de CATU pour le reste
19 Taux de provisionnement calculé
avec au dénominateur les encours en « stage 3 », et au
numérateur la somme des provisions enregistrées en ‘’stages’’ 1, 2
et 3
20 Le coût du risque sur encours (en points de base)
sur quatre trimestres glissants est calculé sur la base du coût du
risque des quatre derniers trimestres auquel est rapporté la
moyenne des encours de début de période des quatre derniers
trimestres
21 Le coût du risque sur encours (en points de base)
annualisé est calculé sur la base du coût du risque du trimestre
multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de début de
période du trimestre.
22 Crédit Agricole Transition & Energie est
comptabilisé en mise en équivalence à partir du deuxième trimestre
2024 suite à la montée des Caisses régionales à la moitié du
capital de Crédit Agricole Transition & Energie
23
Cf.
plus de détails sur les éléments spécifiques en Annexes.
24 La charge de FRU constatée au premier semestre 2023
était de -509 millions d’euros.
25 Voir détails du calcul du RoTE
(retour sur fonds propres hors incorporels) en Annexes
26 Le RNPG sous-jacent annualisé correspond à
l’annualisation du RNPG sous-jacent (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) en
retraitant chaque période des impacts IFRIC afin de les linéariser
sur l’année
27 Périmètre Vie France
28 Le chiffre d’affaires Assurance dommages intègre un
effet périmètre lié à la première consolidation de CATU (entité de
dommages en Pologne) au 2ème trimestre
2024, et avec un effet rétroactif au 1er
janvier 2024 : Impact de +0,9% sur l’évolution du chiffre
d‘affaires Dommages (variation de chiffre d’affaires hors CATU
entre le 2ème trimestre 2023 et le
2ème trimestre 2024 de + 5,4%) ;
Impact de +2,0% sur l’évolution du portefeuille, soit un impact de
310 000 contrats (la croissance hors CATU entre le
2ème trimestre 2023 et le
2ème trimestre 2024 est de +
3,2%).
29 Périmètre : dommages France et
international
30 Ratio combiné dommages en France (Pacifica) y
compris actualisation et hors désactualisation net de réassurance :
(sinistralité + frais généraux + commissions) / cotisations ; le
ratio est calculé sur le premier semestre 2024. Le ratio combiné
net hors effet d’actualisation du premier semestre 2024 est de
97,3% (-1,3 point de pourcentage sur un an).
31 Hors JV
32 Ce chiffre est retraité des actifs en conservation
pour clients institutionnels
33 Montant de l’allocation de Contractual Service
Margin (CSM) et de Risk Adjustment (RA) y compris assurances
obsèques
34 Montant d’allocation de CSM et de RA
35 Net du coût de la réassurance, hors résultat
financier
36 Périmètre Indosuez Wealth Management
37 Données Degroof Pertercam du mois de juin intégrées
aux résultats du métier Gestion de Fortune : PNB de 49
millions d’euros et Charges de -35 millions d’euros.
38 Effet de base sur taxes et immobilier de 10,5
millions d’euros en charges au deuxième trimestre 2023 ;
l’impact en RNPG est de 8,4 millions d’euros.
39 Refinitiv
40 Bloomberg
41 CA Auto Bank, JV automobiles et activités auto des
autres entités
42 CA Auto Bank et JV automobiles
43 Activité des factors -2,6% T2/T2 – Source :
Association Française des Sociétés Financières, activité des
établissements spécialisés
44 Effet de base lié à la réorganisation des activités
mobilité au T2-23 : +299 m€ en PNB, -18 m€ en charges, -85 m€ en
coût du risque, -12 m€ en MEQ, +28 m€ en RNAA soit +140 m€ en
RNPG
45 Effet périmètreT2/T2 lié à la consolidation des
activités d’ALD et LeasePlan dans six pays Européens et à la prise
de participation majoritaire au capital d’Hiflow au T3-23 : +24 m€
en revenus et -10 m€ en charges
46 Coefficient d’exploitation sous-jacent
47 Coût du risque des quatre derniers trimestres
rapporté à la moyenne des encours de début de période des quatre
derniers trimestres
48 Effet de base lié à la réorganisation des activités
mobilité au T2-23 : +299 m€ en PNB, -18 m€ en charges, -85 m€ en
coût du risque, -12 m€ en MEQ, +28 m€ en RNAA soit +140 m€ en
RNPG
49 Effets périmètres S1/S1 liés à la consolidation de
CAAB au T2-23, à la consolidation des activités d’ALD et LeasePlan
dans six pays Européens et à la prise de participation majoritaire
au capital d’Hiflow au T3-23 : +209 m€ en revenus, -82 m€ en
charges et -36 m€ en coût du risque
50 Coefficient d’exploitation sous-jacent
51 Taux à la réalisation moyen au deuxième trimestre
2024
52 Net des encours POCI
53 Source Abi Monthly Outlook juillet 2024 : -1,9%
juin/juin et -1,2% depuis le début de l’année sur l’ensemble des
crédits
54 Au 30 juin 2024, ce périmètre correspond à
l’agrégation de l’ensemble des entités du Groupe présents en
Italie : CA Italia, CAPFM (Agos, Leasys, CA Auto Bank), CAA
(CA Vita, CACI, CA Assicurazioni), Amundi, CACIB, CAIWM,
CACEIS, CALEF
55 En nombre d’agences
56 Indice de Recommandation Client, Source Etude Doxa
octobre 2023
57 Publication Assofin, 30/04/2024 (hors cartes de
crédit)
58 Actifs sous gestion Source: Assogestioni,
31/05/2024
59 Production. Source: IAMA, 30/04/2024
60 Reprise amende Image Chèque de +21m€ au T2-23, sur
le compartiment gestion de comptes & moyens de
paiement
61 Au 30 juin 2024 ce périmètre inclut les entités de
CA Italia, CA Polska, CA Egypte et CA Ukraine
62 Sur quatre trimestres
glissants
63 Au 30 juin 2024, ce périmètre correspond à
l’agrégation de l’ensemble des entités du Groupe présents en
Italie : CA Italia, CAPFM (Agos, Leasys, CA Auto Bank), CAA
(CA Vita, CACI, CA Assicurazioni), Amundi, CACIB, CAIWM,
CACEIS, CALEF
64 Dans le cadre de l’analyse annuelle de sa
résolvabilité, le Groupe Crédit Agricole a choisi de renoncer à la
possibilité prévue par l’article 72ter(3) de CRR d’utiliser de la
dette senior préférée pour le respect du TLAC en 2024.
65 Montant brut avant rachats et
amortissements
66 Hors émission AT1
67 Montant brut avant rachats et
amortissements
68 Hors émission AT1
69 Hors émissions senior collatéralisées
70 Hors émissions senior collatéralisées
71 Hors émission AT1
72 Hors émission AT1
73 Les IAP sont des indicateurs financiers non
présentés dans les comptes ou définis dans les normes comptables et
utilisés dans le cadre de la communication financière, comme le
RNPG sous-jacent ou le ROTE, à titre d’exemples. Ils sont utilisés
pour faciliter la compréhension de la performance réelle de la
société. Chaque IAP est rapproché dans sa définition à des données
comptables.
- CASA_CP_2024-T2_Resultats
Grafico Azioni Credit Agricole (BIT:1ACA)
Storico
Da Ott 2024 a Nov 2024
Grafico Azioni Credit Agricole (BIT:1ACA)
Storico
Da Nov 2023 a Nov 2024