Regulatory News:
Transgene (Paris:TNG) (Euronext Paris : TNG), société de
biotechnologie qui conçoit et développe des immunothérapies du
cancer reposant sur des vecteurs viraux, annonce qu’un « late
breaking abstract » sur les résultats détaillés de l’essai de Phase
1b/2 de TG4001, un vaccin thérapeutique ciblant le HPV16 (*) en
combinaison avec avelumab (BAVENCIO®), un anticorps anti-PD-L1
humain, chez des patients présentant des tumeurs HPV16-positives
métastatiques et/ou récidivantes, a été accepté et donnera lieu à
la présentation d’un poster à la conférence annuelle de la Société
de l’immunothérapie du cancer (Society for Immunotherapy of Cancer
- SITC). Ce congrès se tiendra virtuellement du 9 au 14 novembre
2020.
L’investigateur principal de l’essai, le Professeur
Christophe Le Tourneau, présentera les résultats de l’analyse
groupée des données de l’essai de Phase 1b/2. Ces résultats
incluent le taux de réponse, la médiane de survie sans progression,
l’impact des caractéristiques des patients et de leur maladie sur
les résultats, ainsi que l’immunogénicité.
Pour rappel, l’analyse de cet essai a montré une activité
clinique de la combinaison de TG4001 et avelumab. Aucun problème
inattendu de tolérance n’a été observé.
Le but de cet essai exploratoire de Phase 1b/2 était d’évaluer
la tolérance et l’efficacité de la combinaison de TG4001 et d’un
inhibiteur de point de contrôle immunitaire dans un groupe
hétérogène de patients atteints de différents cancers agressifs,
HPV16-positifs, au stade avancé. Une activité clinique a été
observée dans la population globale de l’essai (34 patients
évaluables atteints de cancers oropharyngés, anaux, cervicaux ou
autres cancers HPV16-positifs). De plus, Transgene a identifié des
caractéristiques propres à des patients pour lesquels cette
activité clinique est particulièrement prometteuse dans cet essai.
Pour plus de 50 % de ces patients, la maladie n’a pas progressé à
12 semaines, alors que la médiane de survie sans progression (PFS)
est de l’ordre de 8 semaines pour cette population avec les
traitements actuels (†). En ligne avec les observations
communiquées à l’ESMO 2019 [1], des réponses durables ont été
observées chez la plupart des patients répondeurs.
L’essai était mené en collaboration avec Merck KGaA et
Pfizer.
À propos de l’essai Cet essai multicentrique et ouvert
évalue la tolérance et l’efficacité de la combinaison
d’immunothérapies TG4001 + avelumab chez des patients ayant un
cancer HPV16-positif récidivant, métastatique, en échec après au
moins une ligne de traitement systémique (NCT03260023). Le
Professeur Christophe Le Tourneau, MD, PhD, responsable du D3i, un
département dédié au développement de médicaments innovants à
l’Institut Curie, et expert reconnu du développement clinique et
des cancers ORL, est l’investigateur principal de l’étude. Cet
essai est mené en collaboration avec Merck KGaA, Darmstadt,
Allemagne, une société scientifique et technologique de premier
plan qui exploite son activité biopharmaceutique sous le nom de EMD
Serono aux États-Unis et au Canada, et Pfizer Inc (NYSE : PFE). Les
patients ont reçu TG4001 (5x107 pfu par voie sous-cutanée) chaque
semaine pendant 6 semaines, toutes les deux semaines jusqu’à 6
mois, puis toutes les 12 semaines et avelumab (10 mg/kg) toutes les
2 semaines (IV), jusqu’à progression de la maladie. Le critère
d’évaluation principal de la partie Phase 2 est le taux de réponse
global (RECIST 1.1). Les critères d’évaluation secondaires
comprennent la survie sans progression, la survie globale, le taux
de contrôle de la maladie et d’autres paramètres
immunologiques.
Plus d’informations sur clinicaltrials.gov
***
À propos des cancers HPV-positifs Plusieurs types de
cancers sont associés au papillomavirus humain (HPV) et sont dits «
HPV-positifs ». Ils comprennent notamment les cancers de la tête et
du cou, et les cancers ano-génitaux [7]. Les carcinomes de la tête
et du cou épidermoïdes (Squamous cell carcinoma of the head and
neck - SCCHN) regroupent différents cancers qui affectent notamment
la cavité buccale, le pharynx et le larynx [8]. L’incidence des
cancers de la tête et du cou liés au HPV16 a connu une augmentation
significative au cours des dernières années [8]. Il est maintenant
reconnu que l’infection par le virus HPV16 est associée à plusieurs
sous-groupes de SCCHN, en particulier les cancers de l’oropharynx
pour plus de 85 % [8], soit environ de 10 000 patients au stade
métastatique et en seconde ligne de traitement [9]. D’autres
cancers HPV16-positifs incluent les cancers du col de l’utérus
[10], du vagin [11], de la vulve [12], de l’anus [13] et du pénis
[14], soit environ 15 000 patients au stade métastatique et en
seconde ligne de traitement [15].
Les traitements actuels comprennent la radio-chimiothérapie, les
inhibiteurs de points de contrôle immunitaires (ICIs) ou la
résection chirurgicale associée à la radiothérapie. Toutefois, de
meilleures options thérapeutiques sont nécessaires, en particulier
pour les stades avancés et métastatiques des cancers associés au
HPV. La combinaison de cette immunothérapie avec d’autres
immunothérapies comme les ICIs pourrait devenir une option
thérapeutique potentielle prometteuse en réponse à cet important
besoin médical [16,17]. Avec les inhibiteurs de points de contrôle
immunitaire, la médiane de survie reste inférieure à 11 mois [2-6],
avec une médiane de survie sans progression de l’ordre de 2 à 4
mois [2-6] ; les taux de réponse se situent globalement entre 10 et
15 % selon les indications [2-6].
À propos de TG4001 TG4001 est un candidat vaccin
thérapeutique conçu à partir d’un vaccinia virus (MVA) hautement
atténué et non réplicatif qui exprime les antigènes E6 et E7 du
virus HPV16 (virus du papillome humain de type 16) et un adjuvant,
l’interleukine 2 (IL-2). TG4001 a été élaboré pour agir contre le
virus HPV selon une double approche : alerter le système
immunitaire spécifiquement contre les cellules infectées par le
HPV16 en cours de transformation en cellules précancéreuses
(présentant les antigènes HPV16 E6 et E7), et, grâce à
l’interleukine 2 (IL-2), stimuler l’activité de clairance virale du
système immunitaire. TG4001 a déjà été administré à plus de 300
individus. Ce produit a montré une bonne sécurité, une élimination
(clairance) du virus HPV significative et des résultats
d’efficacité prometteurs [1 ; 18]. Son mécanisme d’action et son
excellent profil de sécurité font de TG4001 un candidat pertinent
pour les combinaisons avec d’autres thérapies contre les tumeurs
solides.
Références
[1] Le Tourneau et al. “Phase Ib/II trial of TG4001
(Tipapkinogene sovacivec), a therapeutic HPV-vaccine, and Avelumab
in patients with recurrent/metastatic HPV16 positive cancers” 2019
ESMO Annual Meeting, 30 September 2019, Poster presentation [2]
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cetuximab for recurrent or metastatic head-and-neck squamous cell
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Types in Head and Neck Squamous Cell Carcinomas Worldwide: A
Systematic Review. Cancer Epidemiol
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combat cancer. Nat Rev Cancer.
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2016;16(4):219-233 [18] Harper et al. The Efficacy and Safety of
Tipapkinogen Sovacivec Therapeutic HPV Vaccine in Cervical
Intraepithelial Neoplasia Grades 2 and 3: Randomized Controlled
Phase II Trial With 2.5 Years of Follow-Up. Gynecologic Oncology. 2019; 153(3):521-529
À propos de Transgene Transgene (Euronext : TNG) est une
société de biotechnologie qui conçoit et développe des produits
d’immunothérapie contre les cancers. Ces produits utilisent des
vecteurs viraux pour détruire directement ou indirectement les
cellules cancéreuses. Le portefeuille de Transgene se compose de
quatre immunothérapies en développement clinique : deux vaccins
thérapeutiques (TG4001, développé dans les cancers HPV-positifs, et
TG4050, le premier traitement individualisé issu de la plateforme
myvac®) et de deux virus oncolytiques (TG6002, un virus oncolytique
évalué dans les tumeurs solides, et BT-001, le premier oncolytique
issu de la plateforme Invir.IO™). Avec myvac®, la vaccination
thérapeutique entre dans la médecine de précision avec une
immunothérapie innovante spécifique à chaque patient. Cette
immunothérapie permet d’intégrer, dans un vecteur viral, des
mutations tumorales identifiées et sélectionnées grâce à une
intelligence artificielle apportée par son partenaire NEC.
Invir.IO™, une plateforme issue de l’expertise de Transgene en
ingénierie des vecteurs viraux, permet de concevoir une nouvelle
génération de virus oncolytiques multifonctionnels. Transgene a
signé un accord de collaboration avec AstraZeneca portant sur cette
plateforme. Plus d’informations sur www.transgene.fr. //
Suivez-nous sur Twitter : @TransgeneSA
Déclarations prospectives Ce communiqué de presse
contient des informations et/ou déclarations prospectives pouvant
être remises en cause par un certain nombre d’aléas et
d’incertitudes, de sorte que les résultats effectifs pourraient
différer significativement de ceux anticipés. Il n’existe aucune
garantie (i) que les résultats des travaux précliniques et des
essais cliniques antérieurs soient prédictifs des résultats des
essais cliniques actuellement en cours, (ii) que les autorisations
réglementaires portant sur les thérapies de Transgene seront
obtenues ou (iii) que la Société trouvera des partenaires pour
développer et commercialiser ses thérapies dans des délais
raisonnables et dans des conditions satisfaisantes. La survenue de
ces risques pourrait avoir un impact négatif significatif sur les
activités de la Société, ses perspectives, sa situation financière,
ses résultats ou ses développements. Pour une description des
risques et incertitudes de nature à affecter les résultats, la
situation financière, les performances ou les réalisations de la
Société et ainsi à entraîner une variation par rapport aux
déclarations prospectives, veuillez vous référer à la rubrique «
Facteurs de Risque » du Document d’enregistrement universel déposé
auprès de l’AMF et disponible sur les sites internet de l’AMF
(www.amf-france.org) et de la Société (www.transgene.fr). Les
déclarations prospectives ne sont valables qu’à la date du présent
document et Transgene ne s’engage pas à mettre à jour ces
déclarations prospectives, même si de nouvelles informations
devaient être disponibles à l’avenir.
(*) Virus du papillome humain de type 16 : le HPV16 est reconnu
comme étant à l’origine de plusieurs types de cancers. (†) Les
traitements actuels, y compris les inhibiteurs de points de
contrôle immunitaire, pour les patients atteints d’un cancer
métastatique HPV16- -positif, qui reçoivent une deuxième ligne de
traitement (ou plus), apportent un bénéfice très limité. Avec les
inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, les taux de réponse
se situent globalement entre 10 et 15 % selon les indications
[2-6], avec une médiane de survie inférieure à 11 mois [2-6] et une
médiane de survie sans progression de l’ordre de 2 mois [2-6].
Consultez la
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Grafico Azioni Transgene (EU:TNG)
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